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régiment d'infanterie de la Première réserve de l'Armée canadienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Royal Newfoundland Regiment (R NFLD R), littéralement le « Régiment royal de Terre-Neuve », a été créé en 1795. Il a pris part aux combats de la Grande Guerre aux Dardanelles, en France et en Belgique. Il est depuis 1949 une unité de la Première réserve de l'Armée canadienne des Forces armées canadiennes.
Royal Newfoundland Regiment | |
Création | 1795 |
---|---|
Pays | Royaume-Uni (jusqu'en 1949) Canada (depuis 1949) |
Allégeance | Forces armées canadiennes |
Branche | Armée canadienne |
Type | Régiment |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | Bataille de la Somme |
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Le , l'Assemblée législative de Terre-Neuve adopta une loi autorisant la formation du Royal Newfoundland Regiment qui fut en service de 1914 à 1919. Le premier contingent s'embarqua pour la Grande-Bretagne le . Grâce à l'ajout d'un deuxième contingent de Terre-Neuve, il atteignit la taille d'un bataillon, et fut nommé le 1st Newfoundland Regiment en . Il a été renommé The Royal Newfoundland Regiment, le .
Dans la nuit du , le bataillon a atterri à Suvla Bay, sur la péninsule de Gallipoli en Turquie, intégré à la 88e Brigade d'infanterie de la 29e Division. C'était la seule unité nord-américaine présente durant la bataille des Dardanelles. Le bataillon y a combattu jusqu'au , et après une brève période passée en Égypte, arriva en France le .
Le , le régiment fut quasiment anéanti à Beaumont-Hamel, le premier jour de la bataille de la Somme. Une demi-heure environ après le début de l'attaque, les hommes battent en retraite. Sur les 780 hommes qui participent à l'offensive, seulement 110 reviennent indemnes[1]. 310 hommes sont morts et 374 sont blessés, ce qui correspond à 86% des hommes qui ont participé à l'offensive[1].
Depuis lors, le 1er juillet est un jour de commémoration à Terre-Neuve et dans le Labrador.
Le , le régiment prit part à la bataille du Transloy et s'empara de Gueudecourt.
Après la bataille de la Somme, le , le régiment de Terre-Neuve s'empara de la colline à l'est de Monchy-le-Preux. Il fut décimé, dans le village, par les tirs allemands. L’état-major des Terre-Neuviens (une dizaine d’hommes), résista héroïquement, grâce à des tireurs d’élite, à tous les assauts allemands pour s’emparer du village. Le régiment a été presque anéanti : 166 morts, 141 blessés, 153 prisonniers.
À la fin , le régiment de Terre-Neuve est en ligne à Langemark. Le , le régiment fut affecté à la 28e brigade d'infanterie de la 9e Scottish Division, en compagnie de qui il a continué à se battre en France et dans les Flandres, jusqu'à la fin de la guerre.
De retour en France, à la mi-octobre, il combattit vaillamment près de Masnières. Le roi d’Angleterre décerna le titre de « Royal » au Newfoundland Regiment qui participa en à la grande offensive finale dans la région d'Ypres.
Le régiment fut dissout, le .
Le régiment n'a pas eu d'activité militaire combattante au cours de la Seconde Guerre mondiale. Des volontaires furent recrutés à Terre-Neuve en 1939, pour la milice et la garde. En , la force active a été renommée le Newfoundland Regiment, et la garde est devenue la milice de Terre-Neuve. Une batterie de défense côtière sur l'île Bell gardait les points stratégiques et le régiment fut également centre de formation de volontaires pour les deux régiments d'artillerie de Terre-Neuve.
Le régiment de Terre-Neuve a envoyé de 20 % de ses effectifs dans divers affectations en Afghanistan entre 2002 et 2014.
Les honneurs attribués au Régiment royal de Terre-Neuve sont :
En gras, noms inscrits sur le drapeau du régiment :
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