Dans les années 1920 à Sydney, Eugène, 38 ans, fuit la police qui l’accuse d’avoir brûlé vive sa femme Annie. Quand la vérité éclate, toute la ville se passionne pour ce «monstre»…
Eugène est un personnage multiple, complexe: sans cesse en fuite dans une société oppressante qui l’empêche d’être lui-même. Son passé, ses actes, l’entraînent dans une chute incessante entre passé et présent. L’univers graphique de la série se base sur l’épure et la simplicité du dessin à l’encre et utilise 2 principales techniques qui traduisent les différents états émotionnels d’Eugène Falleni:
La réalité d’Eugène est traitée principalement en noir et blanc et en rotoscopie;
Les souvenirs, cauchemars et introspections sont traités en animation 2D «traditionnelle» avec un trait plus libre qui permet des jeux et déformations animés traduisant le côté torturé du personnage.
La rotoscopie consiste à redessiner sur des images réelles. Elle permet la collaboration entre l’animateur et l’acteur. L’acteur est force de proposition dans le jeu, l’animateur sublime le mouvement en allant à l’essentiel, et en gagnant en réalisme dans la caractérisation des personnages.
L’animation «Traditionnelle» 2D est réservée aux parties qui ont un traitement plus onirique[1].
En Europe: International Animation Festival of the island of Syros 2017, Linoleum International Contemporary Animation and Media Art Festival 2017, Vox Feminae 2017, le Festival International du Film de Genève (GIFF) 2017, Pink Screens 2017, Animation Dingle 2018, Fiffen 2018, Animator 2018 et La Cabina 2018.
A l’international: Austin Gay & Lesbian International Film Festival 2017, The International Animation Festival «AniNation» 2017 et Asifa-South Animation Festival 2018.