The Human Factor (film)

film sorti en 1979 De Wikipédia, l'encyclopédie libre

The Human Factor est un film d'espionnage américano-britannique réalisé par Otto Preminger et sorti en 1979.

Faits en bref Réalisation, Scénario ...
The Human Factor
Réalisation Otto Preminger
Scénario Tom Stoppard
Acteurs principaux
Sociétés de production Wheel, Londres
Sigma, New York
Pays de production Royaume-Uni
États-Unis
Genre Film d'espionnage
Film politique
Durée 114 minutes
Sortie 1979

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

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Il s'agit d'une adaptation du roman le Facteur humain de Graham Greene, publié en 1978[1].

Synopsis

Maurice Castle, un obscur fonctionnaire des services secrets britanniques détaché aux affaires africaines, mène une vie sans grand éclat et très compartimentée. Une fuite de documents confidentiels s'étant produite, il est soupçonné, d'autant plus qu'il est marié à une Africaine. À la suite d'un contrôle d'identité, une enquête est menée, dévoilant sa personnalité d'agent double au service de la cause nationaliste en Afrique du Sud...

Fiche technique

Distribution

Production

The Human Factor est le trente-huitième et dernier film de Preminger et le premier film de la mannequin Iman.

Lieux de tournage

The Human Factor a été tourné au Kenya et aux studios de Shepperton à Londres.

Commentaire

  • Preminger ne nous a heureusement pas légué, comme ultime témoignage, le désastreux souvenir de Rosebud (1975), « dans lequel il cherchait vainement à renouer avec l'ampleur épique et le message politique d' Exodus (1960) », écrivent Jean-Pierre Coursodon et Bertrand Tavernier[2].
  • Avec The Human Factor, « sans doute le meilleur film de sa dernière période », le cinéaste américain « retrouve, passagèrement, ce sens des rapports entre les personnages, leur décor et la caméra, qui caractérisait ses premiers chefs-d'œuvre. La direction d'acteurs [...] est aussi rigoureuse qu'elle était relâchée dans Rosebud : Nicol Williamson est très émouvant dans le rôle de l'espion victime de son passé. John Gielgud et Richard Attenborough incarnent de respectables hauts fonctionnaires qui envoient le héros à sa perte avec un cynisme tranquille à donner le frisson », ajoutent-ils.
  • « Cette sombre histoire d'espionnage délivre un constat amer sur le monde des puissants [...]. Ennemi de l'emphase et de la superficialité, Preminger se situe à l'opposé de la mythologie du film d'espionnage. » [...] Le réalisateur renoue enfin avec sa précision et son intelligence. « Le film est un récapitulatif de son art, en même temps qu'un adieu. [...] Pour son désenchantement, sa beauté mortifère, The Human Factor rejoint les testaments esthétiques et moraux de John Ford (Frontière chinoise), Fritz Lang (Le Diabolique Docteur Mabuse) et Visconti (L'Innocent). »[3].
  • Seule faiblesse au tableau, les flash-back africains qui contribuent « à détruire la tension engendrée par tout ce qui précède »[4].

Notes et références

Liens externes

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