Loading AI tools
œuvre de Claude Ptolémée De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Tetrabiblos est un ouvrage sur l'astrologie écrit en grec par Ptolémée, qui fut traduit du grec en arabe, puis de l'arabe en latin.
Titre original |
(grc) Apotelesmatika |
---|---|
Langue | |
Auteur | |
Genre | |
Sujet | |
Date de création |
IIe siècle |
Le Tetrabiblos est une encyclopédie[1] compilant le savoir antique de l'étude de l'astrologie vue par les Gréco-Romains. C'est un ouvrage qui fait référence en matière d'astrologie[2].
Dans la première partie, Ptolémée effectue un plaidoyer pour l'astrologie (voir ci-dessous la section Citations). Le Tetrabiblos remplace ce qui était d'ordre mystique ou recourrait à la mythologie grecque par des facteurs d'explication physiques[3]. C'est aussi sur le seul monde physique, et non sur le plan spirituel, que les astres ont une influence selon Ptolémée[4].
Dans le livre I du Tetrabiblos[5], Ptolémée pose les bases de l'astrologie. Dans son Livre II, il traite d'astrologie mondiale[6]. Les Livres III et IV sont consacrés à l'astrologie natale[6].
Pour l'interprétation, Ptolémée a mis l'accent sur les planètes[7] (ne considérant pas que les seuls signes astrologiques, ce qui était l'autre méthode principale d'interprétation[7]) et il expliquait leur influence astrologique par leurs relations avec les autres planètes (aspects) et avec l'horizon local[7].
De fait, le système de Ptolémée ne tenait compte que du Soleil, de la Lune, des cinq planètes visibles à l'œil nu – n'ont été découvertes que bien plus tard Uranus (en 1781), Neptune (en 1846) ainsi que Pluton (en 1930) – et des étoiles.
Le Tétrabiblos repose, pour la qualification des planètes, essentiellement sur la doctrine des quatre qualités élémentales : Ptolémée qualifie les planètes en termes de « chaud », « froid », « sec » et « humide »[8], ce qui reste toujours une base de l'astrologie dite « savante ». Pour lui, les planètes « bénéfiques » (Jupiter, Vénus ainsi que la Lune) sont liées au principe humide[9], source de fécondité.
Dans son Livre IV, quand Ptolémée (à travers ses traducteurs) parle de « maisons », il ne se réfère pas aux maisons astrologiques dans le sens admis aujourd'hui[10]. Son système de division en « maisons » n'est autre que celui de la division en signes zodiacaux[11]. Quand il parle de « maisons des planètes », il entend par là les signes[12] dont ces planètes ont la maîtrise :
Comme autres facteurs techniques, Ptolémée traite de la part de fortune, des directions primaires et secondaires ainsi que des révolutions solaires[13].
« Il ne faut pas croire que tout arrive aux hommes par une cause céleste (...)
Les choses inférieures changent par un destin naturel et muable,
bien qu'elles prennent du ciel même les premières causes de leurs changements,
lesquels leur arrivent après par quelque conséquence. »
« Seuls les adversaires de l'astrologie sont restés ignorants du Tetrabiblos, continuant à porter sur cet art des critiques qui ne s'appliquent pas à la présentation que Ptolémée en a faite ou auxquelles il a précisément répondu. »
— Lynn Thorndike, A history of magic and experimental science, New York, Columbia University Press, 1923, vol. 1, p. 116.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.