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étoile géante de la constellation du Sagittaire De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Tau Sagittarii (τ Sgr / τ Sagittarii) dans la Désignation de Bayer, est une étoile de la constellation du Sagittaire.
Ascension droite | 19h 06m 56,4s |
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Déclinaison | −27° 40′ 14″ |
Constellation | Sagittaire |
Magnitude apparente | +3,32 |
Localisation dans la constellation : Sagittaire |
Type spectral | K1,5IIIb[1] |
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Distance |
120 ± 7 al (37 ± 2 pc) |
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Désignations
Alsadira Quarta est le nom propre de Tau Sagittarii / τ Sgr. C’est l’arabe الصادرة al-Ṣādira. Pour le comprendre, il faut voir que l’espace gréco-arabe de Sagittarius est occupé, dans le ciel arabe traditionnel, par une grande scène animalière nommée النعايم al-Naᶜā’im, « les Autruches », qui correspond à la XXe des manāzil al-qamar ou « stations lunaires »[3], appellation qui concerne deux groupes. L'un est الواردة النعايم al-Naᶜā’im al-Wārida, « les Autruches qui descendent [boire] » au Fleuve, en arabe النهر al-Nahar, qui est un des noms de la Voie lactée, tandis que l'autre est النعايم الصادرة al-Naᶜā’im al-Ṣādira, « les Autruches qui reviennent [de boire] ». Ces deux groupes sont articulés de part et d’autre de راحي النعايم Rāᶜī al-Naᶜā’im, « le Berger des Autruches ». Voir l’image intitulée « النعايم al-Naᶜā’im, la figure arabe des Autruches près de la voie lactée » dans la page consacrée à la constellation du Sagittaire.
Nous avons donc الصادرة النعايم al-Naᶜā’im al-Ṣādira, « les Autruches qui reviennent de boire » pour le groupe φςζτ Sgr, si l'on classe les étoiles dans l’ordre normal des ascensions droites. Les étoiles apparaissent bien dans cet ordre dans le Ğāmiᶜ al-Mabādī wa-l-Ġāyāt fī ᶜilm al-mīqāt ou Collection des principes et des objectifs dans la science de la mesure du temps d’Abu Ali al-Hasan al-Marrakushi (en) (1282)[4], édité par Jean-Jacques Emmanuel Sédillot[5].
Le nom Alsadira quarta se rencontre toutefois chez Ahmed Benhamouda (1950)[6], non pour τ Sgr mais pour ζ Sgr du fait qu'il prend l'ordre des apparitions chez Louis Amélie Sédillot, Mémoire [ou Supplément] sur les instruments astronomiques des Arabes, Paris : Impr. Royale, 1841. Louis Amélie Sédillot[7]. Il faut bien redresser ce nom du fait que le nom Al Sadira Tertia circule dans le catalogues modernes à partir de la transcription Thaleth al Sadirah |i.e.] tertia τῶν al Sadirah donnée par la présentation du traité de l’Égyptien Muḥammad al-Aḫsāsī al-Muwaqqit, Durrāt al-muḍiyya fī l-ᶜamal al-šamsiyya ou Perles de brillance de l’activité solaire' par Edward Ball Knobel[8].
On trouve pour cette étoile la variante Nam al Sadira II chez Jack W. Rhoads[9]. Cela s'explique par le fait que cet auteur reprend chez Richard Allen (1899) d'abord l'autre nom donné pour la XVIIIe des manāzil al-qamar ou « stations lunaires », à savoir النعام الصادرة al-Naᶜām al-Ṣādira, et ensuite qu'il donne une composition et un classement curieux du groupe النعايم الصادرة al-Naᶜā’im al-Ṣādira, soit ςζφχ et τ SgrRichard Allen (1899) [10].
C'est une géante de type spectral K1,5IIIb[1], située à 120 années-lumière de la Terre. et d'une magnitude apparente de +3,32. Elle est légèrement plus froide que le Soleil, d'une couleur orange clair.
C'est également l'étoile visible à l'œil nu la plus proche du point d'origine du signal Wow! reçu en 1977.
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