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chanteur guinéen De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Takana Zion (« Takana » signifie littéralement « détruis la ville » en langue soussou[2]), né le à Conakry en Guinée, est un chanteur guinéen. Il chante en anglais, en français, ainsi qu'en langues sosso, poular et malinké[3].
Surnom | kongo, levaille Mashugui, Mangana |
---|---|
Nom de naissance | Mohamed Mouctar Soumah |
Naissance |
Conakry[1] |
Activité principale | chanteur, producteur |
Genre musical | Reggae roots ragga dancehall |
Années actives | Depuis 2002 |
Labels |
Makafresh, Makasound Black Mafia Records, Soulbeats Records |
Dès son plus jeune âge, il s'intéresse à l'histoire et se sent concerné par les inégalités qui rongent son pays et le monde entier. Il prend conscience que l'association du verbe et du son constitue une arme puissante et décide de s'en servir. Le jeune homme commence alors à intégrer le milieu du rap et du dancehall guinéen, dans lequel il se fait connaître et respecter[réf. nécessaire]. Cependant, attiré par le reggae, il décide de s'exprimer par cette musique.
Le jeune chanteur part au Mali rejoindre Brother Sam - un doyen des rastas ghanéens - avec le désir de faire de nouvelles rencontres.
À Bamako, il fréquente le magasin de disque reggae Studio One Africa, basé à Medina Coura, où il découvre le reggae classique et y affine sa voix. Ensuite, il fait la rencontre de Tiken Jah Fakoly et Manjul, qui décèlent en lui un talent et décident de le prendre sous leurs ailes. Manjul, installé dans son studio Humble Ark, l'invite sur son album Jahtiguiya[2]
Takana enregistrera l'équivalent de deux albums pour Tiken Jah Fakoly, mais ces projets ne verront pas le jour[3]. Petit à petit, il gagne en maturité et prend de l'indépendance par rapport à Tiken. Il décide alors de repartir chez Manjul et tous deux enregistrent l'album Zion Prophet fin 2006. Il fait aussi la rencontre du guitariste Jamaïcain Makkalox grâce au chanteur Pierpoljak. C'est le point de départ de la carrière de Takana Zion. Il se produit régulièrement sur scène en Afrique, ce qui lui permet de se faire une petite réputation et il est alors rapidement surnommé « le Sizzla africain »[2], en référence à son style singjay et à sa puissance vocale[4].
Invité à Kingston par Sam Junior Clayton, membre des Mystic Revelation of Rastafari, sur l’île de Bob Marley, où il enregistre l'album Rasta Government. Plusieurs artistes collaborent sur l'album, notamment Capleton, dans le titre Glory[5],[6].
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