Cette localité a une superficie de 4.325 hectares; le point culminant est à 152 mètres. La Rieulle borde la commune de Sévignac en sa partie ouest, et sert de limite entre Sévignac et Plénée-Jugon. La Rosaie s'écoule tout près du bourg, et arrose l'ancien moulin de Cachegrain. Quant à la Rosette, elle marque la limite entre Sévignac et Broons, et de Trémeur en sa partie est. On découvre dans le sous sol du schiste talqueux et du quartzite (carrière de Guitternel). Bois des Touchelles, de la Brulette, des Aunas et de la Cranne.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4°C, avec une amplitude thermique annuelle de 12°C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 713 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Merdrignac à 16 km à vol d'oiseau[4], est de 11,7°C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 905,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Typologie
Au , Sévignac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Plebs Seminiaca en 869, et Sevinar en 1218[12].
Sévignac dérive manifestement d'un toponyme qui doit être regardé comme une dédicace à un certain Sabinius[13].
La commune est connue sous le nom de S'vigna en langue gallèse. Les habitants des localités voisines surnommaient les habitants de Sévignac les pataus -prononcer pata(ou), ce qui désigne en gallo des gens maladroits[réf.nécessaire].
Le territoire de la commune est occupé dès le Néolithique, il y a environ 6 000 ans, comme en témoigne une sépulture mise au jour vers 1898 en un point culminant qui pourrait être identifié comme étant situé au sommet de la côte de Guitternel[réf.nécessaire]; du reste, les landes de Guitternel ont livré au cours des années soixante-dix ce qui semblait être les vestiges d'une allée couverte, mais le monument a aussitôt été détruit par l'exploitant de la carrière, craignant que des fouilles archéologiques ne viennent importuner ses carriers[réf.nécessaire].
Période Gallo-romaine
Comme l'indique sa construction toponymique, le territoire de Sévignac était vraisemblablement un ancien fundus (exploitation agricole) gallo-romain[16]. Dans la contrée environnante, ces anciens domaines étaient concentrés entre la Rance et l'Arguenon[réf.nécessaire]. Des gisements de tegulae ou tuiles à crochet ont été découverts aux villages du Printel et de Brondineuf. Ces vestiges révèlent la présence d'habitats disparus remontant à la période gallo-romaine.
Haut Moyen Âge
Au cours du haut Moyen Âge, la paroisse primitive bretonne de Sévignac relevait de l'évêché d'Alet, et comprenait très certainement les localités actuelles de Rouillac, Trémeur, et une très petite partie sud de Dolo bordée par la rivière Rosaie. Sévignac est mentionné sous la forme de Seminiaca Plebs dans une charte du cartulaire de Redon en date du 29 septembre de l'an 869[17]. Cette charte concerne une donation faite par Roiantdreh, une noble dame exerçant la charge de machtiern depuis la mort de son époux. À la mort de son fils Ewen, Roiantdreh adopte et déclare comme héritier le roi Salomon de Bretagne. Une croix monolithique visible au hameau de Pengave est un témoin de cette lointaine époque[réf.nécessaire].
Période médiévale
À la période féodale, des familles aristocratiques disposent de fiefs dans les paroisses. Ces domaines résultent des attributions dont ces chevaliers ont été récompensés en échange de services rendus à la couronne ducale. En la paroisse de Sévignac, maintes maisons honorables disposent de fiefs, la famille Gouyon est l'une d'entre elles.
Au cours de l'an 1211, il est mention d'Étienne Goyon, celui-ci accorde à l'abbaye cistercienne de Boquen, sa dîme de Sévignac; laquelle donation se fit avec le consentement de son épouse Lucie de Matignon, ainsi que celui de ses fils Alain, Etienne et Jean, pour le salut de l'âme de leurs défunts fils Guégon et Geoffroy.
Un deuxième fief est La Bouillière à Sévignac, il est détenu par Guillaume du Chastelier de Eréac.
Le troisième domaine appartient à la très puissante Maison de Dinan. Il est situé entre Pengly et Pengave, ce lieu est devenu la Grange aux Moines, un second endroit est nommé à présent les Granges. Quant à la chapelle de saint Cado, elle est mentionnée dans une charte datée de 1274 sous la forme de capellam Sancti Kadroci. Au cours de cette période, des défrichements furent entrepris à travers la campagne de Sévignac, et à flanc de coteau, des vignes furent plantées comme sur le site de Rochereuil.
En août 1475 les commissaires, Henry de Queslen, auditeur à la Cour des comptes et Bertrand du Val maître des requêtes, mentionnent pour la paroisse le chiffre de 282 sujets contributifs; 33 pauvres et 6 francs-archers.
Biographie:Anciens Évêchés de Bretagne, histoire et patrimoine: J. Geslin de Bourgogne et A. de Barthélémy.
Ancien Régime
La paroisse de Sévignac est décrite par l'ingénieur géographique Jean Ogée, auteur du Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, de 1778 à 1780: «Sévignac est situé à 8 lieues de Saint-Malo son évêché; à 11 lieues et demie de Rennes; à 4 lieues et demie de Lamballe; sa subdélégation; cette paroisse ressort à Dinan et est dépendante du doyenné de Plumaudan. Cette paroisse renferme 2.500 communiants, la cure est à l'alternative et son territoire renferme des terres bien cultivées, des prairies et des landes, et beaucoup d'arbres fruitiers. On y connaissait des maisons nobles à Limoëlan, la Ville-es-Blancs, la Rivière, la Guénochais, les Salles, Saint-André, Brondineuf, la Touche-Anisan, le Margaro et Bougueneuf au quartier de Rouillac, Pembro, Millia, le Bignon, la Chapelle, la Ville-Billi, le Chaucheix, la Ville-Neuve, Quenna, le Plessix Gautron, la Ville Léart, Couevenneuc, Pengave ...».
Dans les actes anciens on évoque la Grand-Rue, au bourg de Sévignac, probablement s'agit-il de la rue du Manoir, mais aussi la place Saint-Éloi, qui empruntait son nom au cimetière entourant alors l'ancienne église, la Cohue. Un auditoire de justice se dressait à l'emplacement du parking proche de la place Pierre-Henry, un acte daté de 1769 nous décrit le lieu: «Autre corps de logis avis du précédent, couvert d’ardoises, consistant dans une écurie, chambre au dessus servant d’auditoire de la juridiction de Beaumanoir-Limoëlan ...».
Le XXe siècle
Les guerres du XXe siècle
Le monument aux Morts porte les noms des 153 soldats morts pour la Patrie[18]:
141 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2021, la commune comptait 1 116 habitants[Note 1], en évolution de +1,55% par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor: +1,26%, France hors Mayotte: +1,84%).
Le château disparu de la Rivière Moussaye était aménagé en un lieu cerné de douves, proche du hameau de Saint-Trillac, un temps abandonné avant les guerres de la Ligue au profit de la Moussaye en Plénée-Jugon, l'endroit était habité par le dernier possesseur connu sous l'ancien régime, à savoir le sieur Jacques Joseph de La Motte, décédé à Broons, à l’âge de 59 ans en 1789. La plupart des maisons anciennes de ce village furent construites semble-t-il avec les restes de cette défense disparue. Un buste féminin datant de l'époque de la Renaissance a été retrouvé dans le jardin d'une ancienne ferme; ici et là le visiteur peut observer une porte plein-cintre, une cheminée en provenance du pays des faluns, un cadran solaire et autres éléments intéressants. L'ancien cimetière fut reconverti en jardin, quant au vivier mentionné sur le cadastre napoléonien, il n'est plus aujourd'hui qu'un vague souvenir. Le lieu fut possédé par les familles de la Moussaye, Gouyon de la Moussaye, Franquetot du Coigny et de la Motte.
Les châteaux de Limoëlan. Le plus ancien château, est constitué d'une maison forte à laquelle un pont levis donnait accès, l'ensemble est entouré de douves et date en partie des XVeetXVIIesiècles il est désigné la Basse-Cour de Limoëlan, la Malouinière qui lui fait face date de 1779, elle a été construite avec du matériau provenant de l'ancien château. Aménagée sur le site de Limoëlan, l'ancienne seigneurie dite de Beaumanoir-Limoëlan fut possédée dès la fin du XIIIe siècle par la famille de Rousselot de Limoëlan. Cette famille Rouxelot disposait pour armoiries "d'argent à trois haches de sable", qui sont devenues les armoiries de Sévignac. Cette famille comprenait au sein de ses membres: Eon Rouxelot, vivant vers 1270; Guillaume Rouxelot qui fut l'un des exécuteurs testamentaires de Roland III de Dinan en 1304; Raoul Rouxelot qui devint évêque de Saint-Malo en 1310; Jehan Rouxelot qui prit part au Combat des Trente lors de la guerre de Succession de Bretagne et se distingua lors du Combat des Trente l'an 1351. La seigneurie de Beaumanoir-Limoëlan passa ensuite par alliance aux familles de Dinan, de Kersaliou, de la Chapelle des Beuves, du Guémadeuc, de Beaumanoir, d'Espinay, de Lorraine, Picot de Limoëlan.
Le château de la Ville-es-Blancs se dresse au milieu d'un tapis verdoyant, l'ensemble des bâtiments date en partie des XVIe, XVIIeetXVIIIesiècles, la chapelle domestique du lieu, remarquablement restaurée remonte au XVe siècle. L'endroit protégé de douves fut possédé dès la fin du XIVe siècle par la famille Ferré de la Ville-es-Blancs dont plusieurs membres occupèrent des charges diverses sous les ducs de Bretagne: Jacques Ferré, exerçait la charge d'auditeur des Comptes de Bretagne, il fut également secrétaire du duc et conseiller maître en la Chambre des Comptes en 1420; Pierre Ferré, Chevalier, Seigneur de la Ville-es-Blancs vivait en 1450, il avait été nommé Sénéchal de Rennes en 1466, puis Ambassadeur du duc de Bretagne François II, auprès de la Cour de Londres. Cette famille Ferré disposait également de la terre de la Garaye en Taden.
Le château disparu de Brondineuf fut possédé dès le milieu du XIIesiècle par la famille de Bron. Le domaine seigneurial passa par alliance aux familles de Carmené, de Derval et de Saint-Pern. Si le corps de logis daté du XVIIe siècle a disparu au début du XXe siècle, subsistent des communs datant des XVe XVIe et XVIIe ainsi que la chapelle domestique dédiée à saint Gilles datée de 1641. Cette chapelle a fait l'objet d'une intéressante restauration voici quelques décennies. Dans le parc voisin subsiste un tulipier de Virginie rapporté d'Amérique par le tout puissant possesseur du lieu: Bonaventure de Saint-Pern. Ce dernier fut présent en 1758 lors de la bataille de Saint-Cast, puis en 1776 lors de la guerre d'Indépendance des États-Unis d'Amérique. Au cours des premiers mois de l'année 1870, sur les terres du domaines de Brondineuf furent découverts des fragments d'épées, deux poignards, quatre pointes de lances, deux fragments de haches à talon et des fragments de lame non identifiés.
Le manoir disparu du Plessix-Gautron, situé dans le voisinage de Guitternel, l'endroit en ruines est connu dès le XIIIe siècle à travers les chartes de Boquen. Les familles Batailles, Gauteron, de Tréal, de Nevet, Locmaria du Parc, du Rocher de Saint-Riveul disposèrent du lieu. Le manoir disposait jusqu'au début des années soixante d'une remarquable porte ogivale datant du XVe siècle et d'une souche de cheminée de même époque.
Le château de la Béchardière, est en réalité un ancien relais de chasse converti à la fin du XIXe siècle en hôtel particulier désigné château. L'endroit fut successivement possession des familles de Chappedelaine et de Launay.
Heurteloup qui conserve la chambre qui vit naître Augustin Le Mintier.
Saint-André, la terre de Saint-André passa par alliance aux Le Mintier par le mariage en 1460 de Pierre le Mintier avec Jeanne de La Motte. Cette famille de la Motte, regardée comme étant issue de la famille de Bron, posséda vers le milieu du XIVesiècle la terre de la Ville-es-Blancs.
Le Bois de la Touche, l'endroit conserve un fronton triangulaire dont le tympan porte les armoiries de la maison Le Mintier, à savoir .«De gueules à la croix engreslée d’argent». Heurteloup, Saint-André et le Bois de la Touche furent propriétés au cours des XVIIeetXVIIIesiècles de la famille Le Mintier
Badouard, est situé face à la mairie au bourg de Sévignac, le soubassement d'une tour dominant jadis l'endroit ainsi que des éléments défensifs de type «bouche à feu» sont autant d'indices sur le riche passé du lieu. Badouard doit son nom à une famille issue de la petite noblesse, mentionnée au cours du XVe siècle dans les réformation de la paroisse. En façade on observe un des rares éléments rappelant une certaine richesse architecturale: une porte surmontée d'un élégant fronton triangulaire; près du jardin se trouve un puits intéressant. L'endroit fut possédé par les familles Chevré, Bodin de Beaurepaire, de Carné et d'Avoust.
Le manoir des Granges était situé à proximité du chemin antique connu sous le nom de Sente Pavée. Les ruines de l'ancien manoir des Granges sont impressionnantes, l'endroit fut aménagé vers la fin du XVIe siècle comme on peut le constater avec ces ouvertures chanfreinées. Ce manoir à cour close, était possession de la famille de la Villausant, regardée comme issue de cadets de la famille Ferré de la Ville-ès-Blancs. Dans le voisinage immédiat du lieu un appareillage identique à celui des Granges laisse supposer des éléments provenant du lieu; sans doute que ce manoir fut construit à partir des restes d'une grange dont disposait l'abbaye de Boquen.
Au lieudit Le Manoir à la sortie du bourg se dresse une partie de l'ancien manoir aménagé à la fin du XVIe siècle, le lieu fut successivement possédé par les maisons du Margaro, les Ferré de la Ville-es-Blancs, et les Goudelin.
A Milia une maison présente une élégante souche de cheminée rappelant son passé, les familles Bardoul et Le Borgne disposèrent du lieu du quinzième au dix-septième siècle, à Quenna, propriété de la famille Ferron de la Sigonnière, une maison conserve au-dessus de sa porte un buste féminin du XVIe siècle. On observe aussi des bâtisses anciennes dans les villages de la Ville-Marie, Kerbras, Pengly, Pengave, l'Aulnes, la Touche Joubin, La Basse Crételle, Trouvra, le Grognet, la Fosselière, le Beaujosse, la Ville Peureux, la Douve, et aussi rue du Fournil ainsi que sur les arrières de la rue du Manoir aux abords de Badouard.
Gentilhommière des Aulnais, construite sous Louis-Philippe, possession de la famille Frélaut Ducours.
Ancien presbytère, construit également sous Louis Philippe, l'accès est orné d'un remarquable escalier en colimaçon, le parc abrite une cuve baptismale à pans coupés datant du XVIe siècle. Sur un cartouche se lit le nom du desservant alors en poste M. Robert et celui du maire de Sévignac M. Olivier Méheust: «Rebati en 1836 par Me Robert Recteur et Mr Meheust Maire»
Les premières mentions d'un presbytère au bourg de Sévignac sont connues, dès la fin du XIIIe siècle, les chartes de Boquen parlent du fief dont disposait Roland de Dinan, entre l'église et le presbytère.
Église Saint-Pierre, un édifice néo-gothique en forme de croix latine domine le bourg de Sévignac. La première pierre fut bénie le 19 avril 1874. Quelques-uns des vitraux de l'édifice actuel rendent hommage aux Poilus tombés durant la Première Guerre mondiale. Sur le parvis, une petite croix bicéphale datée par Jean Gourbil du XVIe siècle; présente sur une de ses faces un Christ en croix, et sur l'autre un pèlerin. Cette croix provient des environs de la Métairie des Aulnais et de la Bouillère. Un calvaire du XVe siècle, qui se tenait jadis devant l'ancienne église a été depuis transféré au cimetière Sainte-Catherine. Ce cimetière aménagé en 1868 conserve souvenir de la chapelle Sainte-Catherine et de l'hôpital dédié à saint Armel; cette léproserie desservie par les moines de Boquen avait été fondée le 20 septembre 1416 par Guillaume du Margaro seigneur du Margaro à Rouillac et sa femme Plossette de Bréhant. En 1667 il est encore mention de cette léproserie.
Le cimetière Sainte-Catherine abrite en sa partie centrale un carré dans lequel on peut distinguer quelques tombes remarquables, il s'agit de celles des possesseurs de Limoëlan, la Ville-es-Blancs et la Béchardière,. Une tombe ancienne porte la date de 1840, elle fut transférée ici lors de la suppression de l'ancien cimetière saint-Eloy en 1868. Il s'agit de la tombe de Jean-Baptiste de Chappedelaine qui fut promu maire sous la Restauration ainsi que celle de son épouse Marie-Thérèse Picot de Limoëlan, sœur du chef chouan Joseph Picot de Limoëlan, auteur de l'attentat de la Machine Infernale. Ailleurs se trouvent les tombes de familles aisées: Lecorgne, Mallet, Oeillet-Duval, Frélaut-Ducours.
La mairie de Sévignac, de style moderne fut inaugurée en janvier 2004; au fond de la cour se dresse un bâtiment restauré avec gout, qui hébergea à partir de 1910 l'ancienne école saint-Yves destinée à l'instruction des jeunes filles.
Site de Rochereuil, est un lieu réputé pour ses affleurements rocheux, son étang et son moulin, mais aussi pour la kermesse qui s'y déroule chaque 15 août. Sur les arrières, on devine l'étang de Rochereuil et le bois des Touchelles.
Le moulin de Rochereuil, d'une superficie de 2,8 hectares, cet étang se situe en la partie Sud de Sévignac, il est bordé du bois des Touchelles, qui sert de limite naturelle avec la localité voisine de Rouillac. L'endroit est alimenté par la Rosaie, laquelle rivière prend sa source au ruisseau du Glais en un lieu situé en dessous de Frilouze, puis cette rivière emprunte le nom de ruisseau de la Mare aux Pas. La Rosair est ensuite enjambée par le Pont-Fouchet, puis par le pont des Maffrais et celui du Gué de Rouillac, enfin elle passe sous le Pont-Rouxel avant de se jeter dans cet étang de Rochereuil. En contrebas de la digue; une cascade alimente l'ancien moulin de Rochereuil reconverti en gîte, puis la rivière sillonne le charmant sous-bois, fournissant au second moulin de la Ville-Es-Brets, le nécessaire en eau qui servait jadis à l'entretien du second bief.
transaction dans laquelle est mentionné le moulin de Rochereuil
Par transaction du trente juillet 1650, entre haute et puissante Dame Claude de Nevet, dame de Locmaria et haut et puissant Messire Philippe d’Espinay, Chevalier, marquis de Broons, Beaumanoir, Limoëlan, le Bordage, et autres lieux, la ditte dame auroit consenti audit seigneur marquis d’Espinay de construire un moulin neuf chaussée et lit d’eau entre les terres du Plessix-Gautron et celles de la Vigne dont elle étoit propriétaire en faveur duquel consentement le seigneur marquis d’Espinay, s’obligea de payer à la dame marquise de Locmaria, cent livres tournois de rentes annuelles et perpétuelles sur l’hypothèque du dit moulin et de tout ses autresbiens suivant la ditte transaction et sans que la ditte rente fut assujettie audroits de rachats, et par ce que le seigneur propriétaire de la terre du Plessix et ses domestiques luy étant audit lieu et non autrement pourroient tirer et chasser sur le dit étang nouveau, et pescher à (la) ligne, les filets dormants seulement, et faire passer les bestiaux sur cet étang neuf, aux endroits qui ne seroient pas couverts d’eau, ensemble où est à présent le dit moulin et étang de Rocheruel et aux réparations desquels moulins et chaussée et aux évènements qui pourroient en arriver ledit seigneur marquis d’Espinay, s’obligea de ne se faire ny luy, ni ses meuniers aucuns chemins dans les Bois du Plessix dont le seigneur propriétaire seroit exempt et quitte de toutte charges sur les fonds cédés, de laquelle rente annuelle de cent livres, ledit seigneur avouant réserve la continuation payable au terme de Toussaint de chaque année, et la dernière année le hüe dudit jour et autres clauses et conditions de la ditte transaction et la jouissance du petit jardin devant le moulin de Rochereul contenant une vergée et demie, dont le meunier de Rochereul vouloit s’emparer sans en rien payer…»
Jardin Botanique de la Ville-es-Brets, l'endroit planté de diverses essences, abrite des bassins, et communique avec le sous-bois qui conduit au village de Rochereuil.
Les rabines de la Ville-es-Blancs, le chêne séculaire et le pin d'Autriche de Limoëlan.
Le vivier de la Gresse. Situé à un quart de lieue à l’ouest de Limoëlan, une vieille gentilhommière enfouie dans les terres et sans grand caractère, la Grèsse, une simple ferme, l'endroit ainsi décrit au XVIIe siècle hébergeait le fermier général de Beaumanoir-Limoëlan; le sieur Tirel de la Martinière. Le vivier de la Gresse proposait aux habitants, sous l'Ancien Régime, la possibilité de se ravitailler en poisson, les jours de jeûne étant nombreux. Ce vivier toujours alimenté est témoin de ce temps lointain. D'autres viviers étaient visibles à Saint-Trillac, proche le site de la Rivière Moussaye, à la Métairie des Aulnais et aussi à Brondineuf.
Les lavoirs de Milla, de Cachegrain et du Gaynid
Le four de la Ville-Maze à l'ombre d'un if séculaire.
Une trentaine de croix et de calvaires se dressent ici et là à travers la campagne, des Alleux, de la Ville-Peureux, des Champs Queneux, de la Douve, de la Brousserais et de Kerbras.
Les chapelles , jadis on voyait les chapelles de Saint-André XVIIe; Quenna XVIIe; Quihériac XVe avec son cimetière protestant hélas détruit lors du remembrement entrepris vers le milieu des années 1970; Saint-Sébastien de Rouillac XIIe-XIXe; Sainte-Catherine XV ; Plessix-Gautron; Saint-Trillac Toutes ces chapelles sont à présent disparues. Subsistent aujourd'hui celles de Limoëllan, dédiée à sainte Barbe elle date de la fin du XIXesiècle; Saint-Cado XVe – XVIesiècle et XVIIesiècle; Saint-Gilles de Brondineuf XVIIe et la Ville-es-Blancs XVe.
À la veille de la Révolution, plus de 10 prêtres assurent l’encadrement religieux. Sous le Premier empire, Sévignac comptait 3 000 habitants, dont la majorité d’agriculteurs.
Biographies:
Mémoires de Charles Gouyon, baron de la Moussaye (1553-1587), publiés, d'après le manuscrit original, par G. Vallée et P. Parfouru
Le Poudouvre et le canton de Dinan-Est: Henri Frotier de La Messelière
Vieilles Croix du Pays de Dinan: Jean Gourbil
Châteaux, manoirs et paysages ou Quinze promenades autour de Dinan: Mathurin Monier
Société d'Émulation des Côtes du Nord 1939, répertoire des églises et chapelles: René Couffon
Sanctuaires Croix et fontaines Nouvelles promenades autour de Dinan: Mathurin Monier
Henri de Carné naît à Limoëlan le 17 janvier 1835, puis devint maire de Sevignac. Il succède à son père pareillement prénommé Henri. Elu conseiller général du canton de Broons, il est pour la première fois élu sénateur des Côtes du Nord le 10 octobre 1880, par 270 voix sur 487 votants. Le sénateur de Carné, propriétaire du domaine de la Ville-es-Blancs meurt le 23 janvier 1912.
Bibliographie
Revue historique de l'Ouest - Volume 7: Gaston Louis Michel Marie baron de Carné · 1890
Le Combat de trente Bretons contre trente Anglais - D'après les documents originaux des XIVeetXVesiècles: Pol Potier de Courcy
Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les bretons. 14, FER-FRET: par René Kerviler,...; (continué par l'abbé Chauffier) Kerviler, René (1842-1907).
Prosper Levot, Biographie bretonne: recueil de notices sur tous les Bretons qui se sont fait un nom soit par leurs vertus ou leurs crimes, soit dans les arts, dans les sciences, dans les lettres, dans la magistrature, dans la politique, dans la guerre, etc., depuis le commencement de l'ère chrétienne jusqu'à nos jours, Cauderan, (lire en ligne)
Histoire du pays de Dinan de 1789 à 1815: Abbé Auguste Lemasson
Combat de Sidi-Brahim, 23, 24, 25 & 26 septembre 1845 :François Arthur Pernot ·
a Seconde Chouannerie Juin 1795-Juillet 1796, article publié dans la Société d’Émulation des Côtes-du-Nord en 1933
Recueil des actes du Comité de salut public. France. Convention nationale. Comité de salut public: François-Alphonse Aulard · 1893
Monseigneur Louis Duchesne (1843-1922): historien de l'Eglise, directeur de l'Ecole française de Rome: Brigitte Waché
Annales du Sénat et de la Chambre des députés. 1876 1880
Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne: Jean Ogée
Biographie:
L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne
Moulins divers:
Moulins à eau de Rochereuil, du Pessix Gautron à présent désigné de la Ville-es-Brets; de la Ville-Marie, de Saint-Cado; de Badalin devenu Pirouette; le Moulin Neuf à la Touche-Joubin; du Bordage; de Cachegrains; du Glavet.
Les hameaux de Pomelin (le toponyme Pomelin est issu du breton pont-melin qui désigne le pont du moulin) et de Permelin, (altération de Ker melin, qui désigne en breton le village du moulin).Dans ces deux cas, il s'agissait de moulins à vent. Un moulin à vent est également signalé dans la lande du Plessix Gautron au cours du XVIIIe siècle, un autre moulin, possédé par l'abbaye de Boquen est mentionné au bourg de Sévignac au Moyen Âge.
Biographie:
-Vieux moulins de Bretagne: Jean Gourbil
-Conférence sur l'abbaye de Boquen Le 27 octobre 2017 par Fadila Hamelin
La minoterie de la Chesnaie, conçue en moellons de schiste, cette minoterie compte deux étages carrés couverts d'un toit à croupes en ardoises. Elle fut aménagée au début du XXe siècle à l'entrée du bourg de Sévignac quand on prend la route conduisant à Broons, et était alors exploitée par la société Hergrot et Morin, formée en 1926. Les derniers exploitants connus étaient les deux frères Sicot encore en activité à la fin des années soixante
Biographie:
Minoterie de Sévignac, D.25 près de la Chesnais à Sévignac. L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2023, date de référence statistique: 1erjanvier2021.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Bernard Merdrignac, D'une Bretagne à l'autre: les migrations bretonnes entre histoire et légendes?, Presses universitaires de Rennes, impr. 2012 (ISBN978-2-7535-1776-9 et 2-7535-1776-2, OCLC793479611), p.42