Symphonie no 1 de Price

symphonie de Florence Price De Wikipédia, l'encyclopédie libre

La Symphonie no 1 en mi mineur est une œuvre de Florence Price créée en 1933. C'est la première symphonie de l'histoire composée par une femme africaine-américaine.

Faits en bref Genre, Nb. de mouvements ...
Symphonie no 1 en mi mineur
Genre Symphonie
Nb. de mouvements 4
Musique Florence Price
Durée approximative 40 min
Dates de composition 1931-1932
Création
Chicago
Interprètes Orchestre symphonique de Chicago, Frederick Stock (dir.)
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Histoire

Florence Price est âgée de quarante-six ans lorsqu'elle compose sa Symphonie no 1[1], en 1931-1932[2],[3]. C'est la première symphonie de l'histoire écrite par une femme africaine-américaine[1].

L’œuvre remporte en 1932 le prix Rodman Wanamaker (en) et la partition est créée l'année suivante, le , par l'Orchestre symphonique de Chicago dirigé par Frederick Stock, durant l'exposition universelle de 1933[1],[3].

Instrumentation

Elle est écrite pour orchestre symphonique[2],[4] :

Instrumentation de la 1re symphonie de Florence Price
Bois
2 piccolos, 2 flûtes, 2 hautbois,
2 clarinettes, 2 bassons
Cuivres
4 cors, 2 trompettes, 3 trombones, 1 tuba
Percussions
timbales, 3 percussions
Cordes
premiers violons, seconds violons,
altos, violoncelles, contrebasses

Structure

La Symphonie, d'une durée moyenne d'exécution de quarante minutes environ, est composée de quatre mouvements[2],[5] :

  1. Allegro ma non troppo – mi mineur ; de forme sonate, inspiré d'idiomes folkloriques noirs et usant de la gamme pentatonique et de nombreuses syncopes[6], ce mouvement est le plus long de la symphonie et est basé sur deux mélodies rappelant le negro spiritual[7] ;
  2. Largo, maestosomi majeur ; mouvement lent et lyrique, au thème majestueux et hymnique exposé par le chœur complet des cuivres de l'orchestre[6],[7] ;
  3. Juba Dancedo majeur ; sorte de rondo dansant inspiré d'une danse traditionnelle afro-américaine, la Juba dance, coloré de percussions corporelles et de mélodies syncopées[6],[7] ;
  4. Finale – mi mineur ; mouvement presto à la façon d'un perpetuum mobile[6],[7].

Analyse

La Symphonie du Nouveau Monde de Dvořák, dans la même tonalité, est une des sources d'inspiration de la symphonie de Price[8],[6].

Les tonalités des mouvements indiquées ci-dessus reprennent, dans le même ordre, celles des quatre mouvements de la Quatrième Symphonie de Brahms.

À la création, la réception critique est favorable[1]. Le Chicago Daily News écrit notamment : « C'est une œuvre qui exprime son propre message avec retenue, mais aussi avec passion. La symphonie de Miss Price mérite une place dans le répertoire symphonique régulier[1]. »

Discographie

Bibliographie

  • Barbara Garvey Jackson, « Florence Price, Composer », The Black Perspective in Music, vol. 5, no 1, , p. 30-43 (lire en ligne Inscription nécessaire).
  • Rae Linda Brown, The Heart of a Woman : The Life and Music of Florence B. Price, University of Illinois Press, coll. « Music in American Life », 336 p. (lire en ligne Inscription nécessaire).

Notes et références

Liens externes

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