Loading AI tools
communarde républicaine française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Sophie Poirier, connue aussi sous le nom de femme Lemarchand, le à Troissy (Marne) et morte le à Auberive (Haute-Marne), est une couturière qui fut une militante républicaine lors de la Commune de Paris en 1871. Elle est présidente du Comité de vigilance de Montmartre[1],[2].
Présidente Comité de vigilance de Montmartre |
---|
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Sophie Doctrinal |
Nationalité | |
Allégeance | |
Activités |
Couturière, communarde |
Lieu de détention |
---|
Sophie Poirier arrive à Paris en 1868. Durant le siège de Paris, elle ouvre un atelier coopératif de confection d'uniformes qui compte 70–80 ouvrières[3],[4],[5].
En , Poirier soutient le manifesto de l'association féministe mené par André Léo Revendication des droits de la femme en signant citoyenne Poirier[6].
Après la fondation du Comité de vigilance de Montmartre en par Georges Clemenceau, Poirier le dirige et collabore avec ses adhérents qui comptent, entre autres, Louise Michel et Anna Jaclard[7],[2]. Michel raconte que Poirier, Blin et Béatrix Excoffon allèrent la chercher à la sortie de sa classe pour créer le comité[9]. Poirier obtient également un local du maire, Clemenceau, pour le comité[5]. Poirier signale à la police des proches des Versaillais dans le cadre de ce comité[10].
Poirier créa et présida[11] le club de la Boule Noire[1] et Beatrix Excoffon en fut la vice-présidente[12]. Pour ce club politique destiné aux femmes uniquement, un appartement rue des Acacias dans le XVIIe arrondissement de Paris fut réquisitionné à sa demande[7],[12],[13]. La prostitution, l’organisation du travail, ou l’éducation des jeunes filles sont autant de sujets débattus par ce club[1]. La mort de l'Archevêque de Paris, Georges Darboy, et le renversement de la colonne Vendôme y furent votés[14].
Son atelier coopératif ferme dû au manque de travail le [7]. Poirier, en compagnie des membres du comité Jaclard et Léo, réagit à la proclamation de la Commune au moment de sa proclamation et devient ambulancière[15].
Lors de son procès, le juge remarque un « passé exempte de tout reproche », d'une femme qui s'occupait des « moyens d'améliorer le sort des femmes en général »[16]. Pour cette raison, elle est accusée d'« avoir fait preuve d'une grande exaltation » et cela résulte dans sa condamnation[16]. Le , le 26e conseil de guerre la condamne à la déportation dans une enceinte fortifiée qui fut la prison centrale d’Auberive où elle resta jusqu’à la fin de sa vie[7].
Une rue de La Rochelle porte son nom[17].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.