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évêque catholique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Soffroy (ou Soffrey), mort très probablement le , est un évêque et prince de Grenoble de la première moitié du XIIIe siècle.
Évêque de Grenoble Diocèse de Grenoble-Vienne | |
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- | |
Abbé Abbatiale Saint-Chaffre du Monastier-sur-Gazeille |
Naissance |
Date inconnue |
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Décès | |
Activités |
Les origines de Soffroy, parfois Soffred (Soffredus[1],[2]) ne sont pas connues.
Les documents médiévaux permettent de le désigner comme moine de la Grande Chartreuse (Dauphiné)[3]. Il devient cependant abbé de Saint-Chaffre, situé en Velay[3].
Après une période de vacance, Soffroy accède au trône épiscopal de Grenoble à la suite de l'élection par le Chapitre, en 1222[3],[4]. Certains le donnent l'année suivante, notamment Bligny[5]. Cependant, selon le Cartulaires des Écouges, il est présent en 1222 lors d'une donation de Guigues de Sassenage à la Chartreuse des Écouges[6],[7]. Il semble, par ailleurs, destinataire, avec le doyen du Chapitre, de la lettre du pape Honorius III, du [8].
En (bien que l'acte soit daté de l'année précédente)[4],[9], en accord avec le Dauphin, André, la ville de Grenoble obtient des libertés[2],[4],[10].
Il est répertorié dans plusieurs actes du Regeste dauphinois (cf. bibliographie).
André Dauphin établit un chapitre de religieux sur ses terres de Champagnier, à proximité de Grenoble[11],[12]. Soffroy apporte son soutien en autorisant l'installation de treize chanoines dans l'église de Champagnier[10],[11],[12]. L'année suivante, il accepte le transfert de ces derniers à Grenoble, dans les églises Saint-André et Saint-Jean[11],[13].
En , il est désigné, aux côtés de grands seigneurs, pour arranger un traité de paix entre le comte de Genève, Guillaume II, et le seigneur de Faucigny, Aymon II[14],[15],[16].
Vers 1232, il fait partie des prélats de la région soutenant la candidature du chartreux Boniface, fils du comte de Savoie, au siège épiscopal de Belley[17].
Edmond Maignien relevait comme dernier acte connu de l'évêque un accord avec le prieur de Saint-Martin-de-Miséré (actuel Montbonnot-Saint-Martin), en 1236[18]. Avant le , il aurait fait également une donation à Saint-Chaffre[19]. Maignien le donne comme participant, le , à l'hommage rendu au Dauphin par le seigneur de Rancurel[18].
L'obituaire de Soffroy place sa mort au , dans le Regeste dauphinois (1913)[20] tout comme Maignien (1870)[18] ou encore Prudhomme (1888)[21]. Le site catholic-hierarchy.org donne sa mort en 1230[22]. Prudhomme indique qu'il meurt peu de temps après le Dauphin et qu'il aurait été présent lors de l'établissement du testament[21]
Il lègue ses biens à Saint-Martin-de-Miséré[18].
Le Calalogue, repris par Chevalier (1868)[2], Maignien (1870) ou encore Bligny (1979)[5] placent Pierre II, dit Equa/Aqua à sa suite[23]. Les Cartulaires[1] et la Gallia Christiana plaçaient Pierre II avant Soffroy.
Plusieurs actes de l'évêque sont accompagnés d'un sceau[18] (Regeste dauphinois). Il en existe deux sortes[18] : S. SOFREDI EPISCOPI GRACINOPOLITANI. Dans les premiers, l'évêque se tient debout, crossé et mitré, bénit de la main droite. Dans les seconds, seule la dimension est différente.
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