Société Étude

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La Société Étude est une société d'étudiants de niveau gymnasial fondée à Neuchâtel le .

Faits en bref Cadre, Nom ...
Société Étude
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Armes
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Zirkel
Cadre
Nom Société Étude
Devise « Vivat, crescat, floreat »
Langue français
Hautes écoles Gymnase cantonal de Neuchâtel
Histoire
Création
Identité
Couleurs violet-blanc
Genre réservée aux hommes
Religion aconfessionnelle
Duel non-combattante
Fermer

Historique

Résumé
Contexte

La Société gymnasiale de L’Étude (puis Étude) est fondée le 11 novembre 1877 à la roche de l'Ermitage, sur les hauts de la ville de Neuchâtel, par huit étudiants du Gymnase cantonal: Edmond et Robert Schmidt, Léon Petitpierre, Georges Sandoz, Edouard Weber, Eugène Zuber, Raymond de Watteville et, à leur tête, Samuel de Perregaux dit Babolet[1].

Le but de ladite Société est « d'unir les jeunes gens par le lien d'une amitié fraternelle, de développer leurs facultés par des études littéraires et de les aider dans leurs études »[1]. Pour être admis en son sein, il faut être âgé d'au moins quatorze ans et être élève de première latine, du gymnase littéraire ou scientifique[1]. Le candidat (ou « hospitant ») qui satisfait ces critères formels doit passer par plusieurs séances et par la présentation d'un travail de candidature[2] afin d'espérer devenir « Étudien »[3]. À noter que le bassin de recrutement de la Société Étude est le même que celui de la Société étudiante rivale: Néocomia (fondée en 1861).

En sus de ses activités et réjouissances internes, dont rendent compte les procès-verbaux des séances[4], la Société Étude contribue à animer la ville de Neuchâtel. Cette animation est tantôt grinçante pour les autorités communales, comme lors des farces[5],[6],[7] (dites « coups ») et des manifestations[8], tantôt culturelle ou simplement joyeuse. Au cours de son existence, la Société met en effet sur pieds de nombreux bals[9], pièces de théâtre[10] ou encore des revues (dites « générales »)[11]. À l'égale de sa grande sœur, la Société de Belles-Lettres, Étude organise aussi des « pinces »[3]. D'ailleurs, en raison de ses affinités avec le monde des lettres, elle est fréquemment considérée comme la pépinière de Belles-Lettres[12].

En 1967, faute de membres, la Société Étude tombe en léthargie mais c'est pour mieux renaître, en 1977, à l'occasion de son centenaire[13]. En 2007, une fresque est réalisée en ville de Neuchâtel par une nouvelle génération d'Étudiens afin de rendre hommage à leur illustre fondateur[14]. La fresque disparaît en 2021 des suites d'un chantier de densification du bâti sur la rue de l'écluse.

Quelques Anciens Étudiens[15]

Notes et références

Voir aussi

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