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Le Smalls Jazz Club est un club de jazz new-yorkais situé au 183W de la 10e rue, au sud de la septième Avenue, à Greenwich Village. Cette salle underground a dû fermer en 2003 après dix ans d'exploitation, avant d'être finalement rénovée et rouverte en 2007. Le Smalls Jazz Club est parmi les plus renommés de la scène jazz actuelle de New York[1].
Surnom | Smalls |
---|---|
Type | Club de jazz |
Lieu | États-Unis, New York |
Coordonnées | 40° 44′ 04″ nord, 74° 00′ 10″ ouest |
Inauguration | 1993 |
Fermeture | 2003 à 2007 |
Nb. de salles | 1 |
Capacité | 50 |
Direction artistique | Mitch Borden |
Site web | smallsjazzclub.com |
Le Smalls a été ouvert en 1993 par le violoniste de bluegrass et impresario de jazz Mitchell "Mitch" Borden, ancien infirmier et instituteur. Situé en sous-sol, il accueillait une cinquantaine de clients, dans une atmosphère enfumée, jeune, "bohème" et bavarde. Ce club ne servait pas d'alcool, mais chacun pouvait apporter ses propres bouteilles. Plusieurs concerts avaient lieu le même soir, et les sessions (qui débutaient tous les soirs à 22h30) pouvaient se terminer à 6 heures du matin[2]. Le prix de l'entrée était alors de 10 dollars[3].
Rapidement, le Smalls est devenu le lieu de rencontre tardif des musiciens new-yorkais de toutes générations, beaucoup de jeunes musiciens venant y accompagner de grandes figures de la scène jazz comme Frank Hewitt, Tommy Turrentine, Bubba Brooks (en) ou Herman Foster (en)[4].
Le label Universal Records (Impulse!), qui décèle en 1998 le potentiel de cette nouvelle génération de musiciens de jazz, y enregistre six albums Live At Smalls. Quelques-uns de ces jeunes musiciens sont maintenant bien connus, comme Brad Mehldau, Kurt Rosenwinkel, Joshua Redman, Brian Blade, Roy Hargrove, Peter Bernstein (en), Mark Turner, Ned Goold, Larry Goldings, Joe Magnarelli, Guillermo Klein et Norah Jones.
Les difficultés financières croissantes de Mitch Borden le conduisent à fermer le Smalls le . La période est difficile pour les petits clubs de jazz, qui souffrent de la baisse de fréquentation de l'après 11-septembre, et selon Mitch Borden de l'augmentation des loyers dans ce quartier de New York ainsi que du smoking ban qui interdit de fumer dans les lieux publics[3]. A l'emplacement du Smalls s'ouvre un bar brésilien.
Les concerts du Smalls se replient alors dans une salle de billard voisine, le Fat Cat Club, qui ne peut ouvrir que quatre soirs par semaine et jusqu'à 2 heures du matin.
En , les musiciens Spike Wilner et Lee Kostrinsky s'associent à Mitch Borden pour rouvrir le Smalls[4]. Le club est entièrement restauré et redécoré, l'acoustique est améliorée, et un bar permet d'y servir toutes les boissons. Le prix de l'entrée est maintenant de 20 dollars et le premier set commence à 19h30[1]. Le club rénové a présenté Sacha Perry, Aaron Johnson, Leon Parker, Jimmy Cobb, Kevin Hays, Ethan Iverson, Jim Rotondi et Neal Smith.
Tous les concerts sont diffusés en live sur le site internet du club, et sont disponibles en réécoute[5].
Les nouveaux propriétaires du Smalls ont créé leur propre label de jazz, Smalls Live, qui édite certains concerts du club[4], et distribué par Harmonia Mundi :
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