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jeu vidéo de 2002 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Sly Raccoon (Sly Cooper and the Thievius Raccoonus en version originale) est un jeu vidéo de plates-formes développé par Sucker Punch et édité par Sony Computer Entertainment en 2002 sur PlayStation 2. Il constitue le premier volet de la série Sly, dont le personnage jouable principal est un raton laveur, voleur émérite dénommé « Sly Cooper ».
Développeur | |
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Éditeur | |
Réalisateur |
Nate Fox Rob McDaniel |
Scénariste |
Nate Fox |
Compositeur |
Ashif Hakik |
Producteur |
Brian Fleming |
Date de sortie |
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Genre | |
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Mode de jeu | |
Plate-forme |
Langue | |
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Moteur |
Kinetica (en) |
Évaluation | |
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Site web |
Sly Cooper |
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En 2010, le jeu a été remastérisé en haute définition et porté dans une compilation disponible sur PlayStation 3 puis en 2014 sur PlayStation Vita : The Sly Trilogy.
Sly Cooper est le descendant d'une longue lignée de maîtres voleurs dont tous les membres avaient consigné leur savoir dans un ancien livre nommé « Volus Ratonus » (Thievius Raccoonus en version originale). Dans cette famille, une tradition veut que tous les héritiers mâles et femelles du clan Cooper reçoivent le Volus Ratonus en héritage. Quand vient le tour de Sly, cinq visiteurs interrompent la cérémonie. Le père de Sly cache son fils dans le placard et essaye de se défendre. Mais les perturbateurs, qui se font appeler « Les Cinq Maléfiques » prirent le dessus, et le chef de la bande tue le père de Sly sous les yeux de celui-ci. Après avoir trouvé où est caché le Volus Ratonus, ils déchirent le livre en cinq parties, en gardent chacun une, et disparaissent.
Triste et solitaire, Sly est placé dans un orphelinat, où il fait la connaissance de deux autres orphelins. Le premier est une tortue experte en informatique nommée Bentley et le deuxième est un hippopotame rose qui s'appelle Murray. Dès leur première rencontre, ils sympathisent et deviennent inséparables. Quand Sly leur raconte son histoire, ils jurent ensemble de traquer les Cinq Maléfiques, de venger le père de Sly, et de récupérer toutes les pages du Volus Ratonus.
Quand Sly grandit, ils quittent l'orphelinat et ils commencent par se rendre à Paris où Sly dérobe un fichier secret à l'inspecteur Carmelita Montoya Fox. Ils y découvrent à l'intérieur le nom de chacun des cinq maléfiques, ainsi que le lieu où ils se trouvent. Ainsi, il affronte Raleigh, Muggshot, Miss Ruby, le Panda King et Clockwerk.
Si le jeu place le joueur dans la peau d'un cambrioleur, cet aspect disparaît très vite au seul profit de la plateforme pure, dans une approche assez similaire à Crash Bandicoot. Le jeu adopte un gameplay classique, mêlant combats, sauts et double sauts, capacités spéciales du héros, en l'occurrence, sa serpe servant aussi bien à combattre qu'à d'autres choses. Des bouteilles marqués d'un point d'interrogation sont cachés dans des niveaux et les ramasser toutes ouvre un coffre qui renferme une surprise.
Conscient du manque d'aspect infiltration lié au cambriolage, Sucker Punch rectifie le tir à partir de l'épisode suivant Sly 2 avec des environnements ouverts et un meilleur équilibre entre plateforme et infiltration.
Sly Raccoon est le deuxième jeu développé par Sucker Punch Productions après Rocket: Robot on Wheels sur Nintendo 64[3].
L'équipe de développement de Sucker Punch a appelé le style de rendu du jeu « Toon-shading » (Ombrage de celluloïd en français), comparant les arrière-plans détaillés avec des avant-plans « cel-shading » à ceux des films d'animation[4]. L'équipe révèle qu'elle a choisi ce rendu pour que Sly et son monde aient l'air illustrés, mais à un pas d'un style graphique aplati[4]. Pour éviter les ralentissements avec les images par seconde, l'équipe avait au moins un ingénieur travaillant uniquement sur les performances pour l'ensemble du développement du jeu[4]. L'équipe d'art du jeu a rassemblé des centaines de photos et de dessins de zones qui ressemblaient aux mondes qu'elle voulait créer pour générer les arrière-plans. Sly a eu six à huit révisions majeures avant d'avoir son apparence finale[4].
Dans Sly Raccoon, les cinématiques du jeu ont été réalisées en flash avec des dessins statiques et de légères animations dont le style est assimilable aux comics.
Cependant, au Japon, les cinématiques d'introduction et de fin du jeu ont toutes les deux été refaites et redoublées : l'introduction et la fin du jeu sont donc des véritables dessins animés dans un style propre à l'animation japonaise, ce qui s'oppose totalement aux animations en flash des versions occidentales du jeu, bien que ce qu'il s'y passe soit complètement fidèle au scénario d'origine.
Dans la version française, les cinématiques d'introduction et de fin sont les cinématiques américaines, et le joueur peut débloquer et visionner les cinématiques anime japonaises sous forme de bonus après avoir terminé le jeu. Ces dernières sont intégralement en version japonaise non-sous-titrée, et présentées comme un cadeau venu du Japon.
Sucker Punch Productions a été distingué par l'International Game Developers Association et l'Academy of Interactive Arts and Sciences, en recevant les prix de la meilleure animation et de la meilleure direction artistique[9].
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