Simon Schama

Biographie
Naissance	13 février 1945 (79 ans); Londres
Nationalité	britannique
Domiciles	Briarcliff Manor, New York
Formation	Christ's College (baccalauréat universitaire) (jusqu'en 1966); Christ's College (maîtrise ès arts) (jusqu'en 1969); Haberdashers' Aske's Boys' School (en)
Activités	Historien de l’art, scénariste, écrivain, professeur d'université, historien, animateur de télévision
A travaillé pour	Université Columbia (depuis 1994); Université Harvard (1980-1993); Université d'Oxford (1976-1980); Christ's College (1966-1976)
Membre de	Académie américaine des arts et des sciences
Maître	John H. Plumb
Distinctions	Liste détaillée Leo Gershoy Award (1977); Prix d'histoire Wolfson (1977); Prix NCR (en) (1990); Prix littéraire de l'université de Saint-Louis (2001); Medlicott Medal (en) (2002); Knight Bachelor (2018); Bourse Guggenheim; Commandeur de l'ordre de l'Empire britannique; Fellow de la Royal Society of Literature; Chevalier commandeur de l'ordre de l'Empire britannique

Simon Michael Schama (né le 13 février 1945 à Londres) est un historien et un historien de l'art anglais. Il est professeur à l'Université Columbia^[1].

Faits en bref Naissance, Nationalité ...

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Il a produit nombreux travaux sur l'histoire et l'art tels Landscape and Memory, Dead Certainties, Rembrandt's Eyes^[2] et Citizens (en), qui concerne la Révolution française^[1]. Il est surtout connu pour l'écriture et l'animation de la série documentaire A History of Britain (en) présentée à la BBC. Il a également été critique d'art et de culture pour le magazine The New Yorker^[1].

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Fils d'une deuxième génération d'immigrants juifs ayant des racines lituaniennes et turques, Schama est né à Londres^[1]. Au milieu des années 1940, la famille déménage à Southend-on-Sea, Essex, avant de revenir à Londres.

Il travaille quelque temps à l'Université de Cambridge et à l'Université d'Oxford, où il se spécialise sur la Révolution française^[1]. Il écrit son premier livre, Patriots and Liberators, qui gagne le Wolfson History Prize.

Amérique

En 1980, il accepte de diriger une chaire à l'Université Harvard.

En 1989, il publie Citizens, écrit en vitesse pour respecter une entente avec un éditeur. Il s'y concentre sur la Révolution française, dont il méditait une publication depuis plusieurs années, et gagne le NCR Book Award (en) en 1990.

En 1991, il publie Dead Certainties (Unwarranted Speculations)^[3], où il fait des liens entre deux décès séparés d'une centaine d'années ; celui du général James Wolfe et de George Parkman, oncle de Francis Parkman. De par son style et ses liens, l'ouvrage a fait couler beaucoup d'encre dans le milieu.

La reconnaissance des travaux de Schama vient moins du milieu académique traditionnel que du monde des arts. Ceci s'est confirmé lorsqu'il est devenu critique d'art pour le magazine The New Yorker en 1995. Il écrit sa colonne durant trois ans. Une sélection de ses meilleurs essais publiée dans le magazine est sortie en 2005 sous le titre de Hang Ups.

BBC

En 2000, Schama retourne au Royaume-Uni, engagé par la BBC pour produire une série documentaire télévisée sur l'histoire du Royaume-Uni dans le cadre des célébrations du millénaire. La série est intitulée A History of Britain^{[notes 1]} et est animée par Schama lui-même. D'une durée de trois ans, elle compte 15 épisodes et couvre l'histoire britannique jusqu'à l'année 1965^[4]^,^[5].

La série est devenue l'un des plus grands succès documentaires DVD de la BBC^[4]. En 2001, Schama reçoit l'Ordre de l'Empire britannique. En 2003, il signe un nouveau contrat avec la BBC et la compagnie HarperCollins pour la création de trois nouveaux livres et deux séries télévisées.

En octobre 2008, la BBC présente une série télévisée en quatre parties intitulée The American Future: A History (en), animée et écrite par Schama.

En mars 2009, Simon Schama anime une émission radiophonique à BBC Radio 4 intitulée Baseball and me.

Engagement politique

Dans une tribune publiée par le Times en novembre 2017, Il met en cause la gauche britannique, qu'il accuse d'antisémitisme^[6]

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Patriots and Liberators: Revolution in the Netherlands 1780–1813 (1977)
Two Rothschilds and the Land of Israël (1978)
The Embarrassment of Riches: An Interpretation of Dutch Culture in the Golden Age (1987)
Citizens: A Chronicle of the French Revolution (1989)^[1]
Dead Certainties: Unwarranted Speculations (1991)
Landscape and Memory (1996)^[2]^,^[7]
Rembrandt's Eyes (1999)^[2] Les Yeux de Rembrandt, trad. André Zavriew, Éditions du Seuil, 2003, (ISBN 2-02-017278-X)
A History of Britain Vol. I (2000, (ISBN 0-563-48714-3))
A History of Britain Vol. II (2001, (ISBN 0-563-48718-6))
A History of Britain Vol. III (2002, (ISBN 0-563-48719-4))
Hang Ups: Essays on Art (2005)
Rough Crossings (2005, (ISBN 0-06-053916-X))
The Power of Art (2006, (ISBN 0-06-117610-9))^[8]
The American Future (2009, (ISBN 0-06-053923-2))

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Notes

[N 1]
Schama a insisté pour que le titre commence par « A » plutôt que par « The » afin qu'il soit clair que la série est une vue personnelle plutôt qu'un travail académique standard. En effet, en anglais, A History of Britain signifie « Une histoire britannique » alors que The History of Britain signifie « L'histoire britannique ».

Références

[1]
(en) Daniel Snowman, « Simon Schama. », History Today, vol. 54, n^o 7,‎ juillet 2004, p. 34-36 (lire en ligne)
[2]
(en) Benjamin Binstock, « Rembrandt's Eyes by Simon Schama », The Art Bulletin, vol. 82, n^o 2,‎ juin 2000, p. 361-366 (lire en ligne)
[3]
(en) Karen Halttunen, « Revue de Dead Certainties (Unwarranted Speculations.) de Simon Schama », The Journal of American History, vol. 79, n^o 2,‎ 30 avril 2009, p. 631 (lire en ligne)
[4]
(en) Barbara Roisman Cooper, « 'A Wild Rise' through a History of Britain with Simon Schama », British Heritage, vol. 23, n^o 6,‎ novembre 2002, p. 48
[5]
« A History of Britain » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database
[6]
Aaron Bastani, « Le Parti travailliste est-il vraiment un repaire d’antisémites ? », sur Le Monde diplomatique, 1^er juin 2019
[7]
(en) Michael Williams, « Analyse de Landscape and Memory. by Simon Schama », Annals of the Association of American Geographers, vol. 87, n^o 3,‎ septembre 1997, p. 564-565 (lire en ligne)
[8]
(en) Richard Nalley, « Simon Schama's power of art », Forbes, vol. 180,‎ 18 septembre 2007

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Bibliographie

(en) Binstock, Benjamin. “Rembrandt's Eyes by Simon Schama.” The Art Bulletin, Vol. 82, No. 2 (Juin 2000), p. 361-366. https://www.jstor.org/stable/3051386.
(en) Cooper, Barbara Roisman. "'A WILD RIDE' THROUGH A HISTORY OF BRITAIN WITH SIMON SCHAMA." British Heritage 23, no. 6 (Novembre 2002): 48. Academic Search Premier, EBSCOhost.
(en) Daniel, M. et S. Steinberg. "Simon Schama." Publishers Weekly 238, no. 22 (17 mai 1991): 46. Academic Search Premier, EBSCOhost.
(en) Halttunen, Karen. Revue de “Dead Certainties (Unwarranted Speculations.) by Simon Schama.” The Journal of American History, Vol. 79, No. 2 (Sep., 1992), p. 631 https://www.jstor.org/stable/2080071.
(en) Julie Bosman. "National Briefing | Arts: National Book Critics Circle Winners." New York Times (9 mars 2007): 20. Academic Search Premier, EBSCOhost.
(en) Nalley, Richard. "SIMON SCHAMA'S POWER OF ART." Forbes 180 (18 septembre 2007): 165-165. Academic Search Premier, EBSCOhost.
(en) Snowman, Daniel. "Simon Schama." History Today 54, no. 7 (juillet 2004): 34-36. Academic Search Premier, EBSCOhost.
(en) Williams, Michael. Revue de “Landscape and Memory. by Simon Schama.” Annals of the Association of American Geographers, Vol. 87, No. 3 (septembre 1997), p. 564-565 https://www.jstor.org/stable/2564086.

Liens externes

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- Catalogne
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(en) Fiche sur le site de la faculté d'histoire de Columbia

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[4] [N 1]
Schama a insisté pour que le titre commence par « A » plutôt que par « The » afin qu'il soit clair que la série est une vue personnelle plutôt qu'un travail académique standard. En effet, en anglais, A History of Britain signifie « Une histoire britannique » alors que The History of Britain signifie « L'histoire britannique ».

[snowman-1] [1]
(en) Daniel Snowman, « Simon Schama. », History Today, vol. 54, n^o 7,‎ juillet 2004, p. 34-36 (lire en ligne)

[binstock-2] [2]
(en) Benjamin Binstock, « Rembrandt's Eyes by Simon Schama », The Art Bulletin, vol. 82, n^o 2,‎ juin 2000, p. 361-366 (lire en ligne)

[3] [3]
(en) Karen Halttunen, « Revue de Dead Certainties (Unwarranted Speculations.) de Simon Schama », The Journal of American History, vol. 79, n^o 2,‎ 30 avril 2009, p. 631 (lire en ligne)

[cooper-5] [4]
(en) Barbara Roisman Cooper, « 'A Wild Rise' through a History of Britain with Simon Schama », British Heritage, vol. 23, n^o 6,‎ novembre 2002, p. 48

[6] [5]
« A History of Britain » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database

[7] [6]
Aaron Bastani, « Le Parti travailliste est-il vraiment un repaire d’antisémites ? », sur Le Monde diplomatique, 1^er juin 2019

[williams-8] [7]
(en) Michael Williams, « Analyse de Landscape and Memory. by Simon Schama », Annals of the Association of American Geographers, vol. 87, n^o 3,‎ septembre 1997, p. 564-565 (lire en ligne)

[nalley-9] [8]
(en) Richard Nalley, « Simon Schama's power of art », Forbes, vol. 180,‎ 18 septembre 2007

[1]

[2]

[3]

[notes 1]

[4]

[5]

[6]

[7]

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