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Le shooto est un sport de combat de percussion-préhension, fondé au Japon en 1984 par Satoru Sayama, dérivé du shoot wrestling, et dont les compétitions sont régies par la Commission internationale de shooto (CSI) depuis 1996[1]. La CSI est une des plus anciennes organisations d'arts martiaux mixtes, et ses événements Vale Tudo Japan ont joué un rôle essentiel dans l'essor du PRIDE Fighting Championships et le développement du MMA moderne. De nombreux combattants japonais de MMA ont débuté avec le shooto et l'organisation organise toujours des tournois professionnels et amateurs.
Ce sport combine les techniques de percussion (frappes) telles que coups de pied, de poing, de genou et de coude (issues notamment de la boxe anglaise, du kick-boxing, du muay-thaï), et les techniques de préhension (lutte) en corps à corps, comme les clés articulaires, les étranglements et les projections (issues notamment du judo, du ju-jitsu, du catch, du sambo)[2].
Le terme « shooto » est dérivé des mots japonais « shū » (修, qui signifie « discipline ») et « to » (斗, qui est ici un simple ateji, c'est-à-dire qu'il n'est pas utilisé pour son sens mais pour sa phonétique)[réf. nécessaire].
Bien que les combats de shooto actuels ne soient pas différenciables des combats de MMA, au Japon, les promoteurs, les combattants et les fans le considèrent toujours comme un sport de combat distinct, à part entière. Ailleurs, il est désormais considéré comme une organisation mineure de MMA, ses compétitions de niveau professionnel n'étant pas de très haut niveau, les champions du monde de shooto ne parvenant plus que rarement à gagner des combats au sein des principales organisations de MMA.
Sayama a commencé par étudier le judo et le ju-jitsu puis, plus tard, le catch américain, discipline dans laquelle il était connu sous le nom de "Tiger Mask". Le sambo lui a été enseigné par Victor Koga et il a appris le muay thaï auprès de Toshio Fujiwara, le seul champion du monde japonais de la discipline.
C'est en que Satoru Sayama fonda son premier dojo à Setagaya (Tokyo), qu'il nomma "Tiger Gym". Plus tard, le dojo se déplaça à Sangenjaya, toujours à Tokyo, où il devint le légendaire "Super Tiger Gym".
Avec son passé de catcheur et d'artiste martial, Sayama voulut combiner à la fois la compétitivité et l'intensité que l'on peut retrouver lors des compétitions de sports de combat, et le spectacle que l'on peut voir lors des rencontres de catch. En 1984, cette conception d'un art martial complet et spectaculaire anticipait ce qui allait devenir les arts martiaux mixtes près d'une décennie plus tard.
En 1987 la première association de shooto est créée.
Le 18 mai 1989, le premier tournoi professionnel de shooto est organisé sous le nom de First Champion Series Part 1.
Il existe quatre types de compétitions sportives de shooto :
Les catégories sont reparties en 4 à 5 classes :
Les catégories D- a C+ se déroulent avec protections obligatoires (protèges genoux, casque et protège-tibias), sauf lors d'un combat de passage de grade (C+ / B-). Les coaches peuvent alors juger utile ou non de faire combattre leurs fighter dans les conditions qu'il rencontrera dans la catégorie pour laquelle il prétend.
Les catégories (B- à B+) sont des catégories nommées semi-professionnelles. Dans cette catégorie, jugée comme intermédiaire, les protections aux genoux, protège-tibias et le casque ne sont plus obligatoires. De plus, les temps de rounds sont alors modifiés pour se rapprocher davantage de la catégorie professionnelle et, à la grande différence de "la classe C", les coups au sol sont autorisés.
Les catégories (A- à S) sont des catégories professionnelles, tous les fighters prétendant à ces catégories disposent au minimum d'une quinzaine de combats amateur et semi-professionnels (tout dépend de l'origine du fighter, naturellement... Chaque nation ou organisation a sa propre vision des choses).
Ex. : un organisateur peut envoyer un jeune 'shooter' de moins de 10 combats s'il a un passé martial, (champion d'Europe de lutte, champion du monde de Yoseïkan, champion du monde de karaté...) peuvent bénéficier d'une clémence en matière de réglementation qui est à discuter avec l'organisateur du tournoi ou du gala.
« Le premier stade est celui d’étudiant débutant puis étudiant avancé avant de pouvoir commencer les compétitions amateurs lorsqu’ils auront atteint le stade de pre-shooter. Lorsqu’ils atteignent le stade professionnel, on peut alors parler de shooter. (Yorinaga Nakamura) »
Lors d'une compétition de shooto, il est possible de remporter un comnbat avant la limite de temps imparti (selon les classes précédemment illustrées) ou à la décision, à la fin du temps imparti.
Une coupure est une autre situation menant au TKO, en cas de coupure trop importante provoquée par un coup, l’arbitre, avec l’avis des médecins, peut décider de stopper le combat. Lorsque les hommes de coin jettent l’éponge/la serviette (throw towel) pour stopper le combat, et donc abandonner. Ceci peut être dû à une douleur persistante qui l’empêche de combattre normalement ou à une trop grande différence de niveau entre les deux combattants (l'arbitre, le combattant ou le coin stoppera le combat, jugeant que l'adversaire à un niveau trop élevé et/ou mettant l'intégrité physique ou moral du combattant en jeu).
Un combattant peut aussi signaler à l’arbitre le désir d’arrêter de lui-même le combat verbalement (Verbal Submission).
Selon le classement au 6 décembre 2023[3].
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