Né à Kyoto, au Japon, Shirō Toyoda s'installe à Tokyo dès l'adolescence où il se familiarise avec le cinéma sur les conseils du réalisateur pionnier Eizō Tanaka[2]. Il rejoint les studios Shōchiku en 1924 et travaille comme assistant-réalisateur avec Yasujirō Shimazu[3],[2]. Il réalise son premier film en 1929 et collabore à partir de 1935 avec la société de production indépendante Tokyo Hassei(ja) fondée par Tsutomu Shigemune et pour laquelle il tourne le succès Une jeune fille(若い人, Wakai hito?, 1937)[4],[5]. Il acquiert la réputation de tourner des bungei eiga (adaptations d’œuvres purement littéraires) avec talent[2],[4].
Shirō Toyoda réalise plus de soixante films entre 1929 et 1976[6].
Sauf indication contraire, les titres en français se basent sur la filmographie de Shirō Toyoda dans l'ouvrage Le Cinéma japonais de Tadao Satō[7] et les titres en rōmaji se basent sur la filmographie de Shirō Toyoda dans l'ouvrage A Critical Handbook of Japanese Film Directors d'Alexander Jacoby[8].
(en) Alexander Jacoby, A Critical Handbook of Japanese Film Directors: From the Silent Era to the Present Day, Berkeley, Calif., Stone Bridge Press, , 398p. (ISBN978-1-933330-53-2), p.315 et 316.
Note: Sueur douce, titre français du film lors de sa diffusion à la Cinémathèque française lors de la rétrospective «Chefs-d’œuvre inconnus du cinéma japonais» de novembre à décembre 1978. Source: Nolwenn Le Minez, Histoire du cinéma asiatique en France (1950-1980): Étude d'une réception interculturelle et réflexion sur l'exotisme cinématographique (Thèse de doctorat en études cinématographiques), Metz, Université Paul Verlaine, , 427p..
Figures de l'enfer: titre français du film lors de la rétrospective «Le Cinéma japonais au surnaturel: les spectres de la Japan Horror» du 6 mai au 1 juin 2011 à la MCJP.
(en) Stuart Galbraith, Japanese Filmography: A Complete Reference to 209 Filmmakers and the Over 1250 Films Released in the United States, 1900 Through 1994, Mcfarland, , 509p. (ISBN978-0-7864-0032-4), p.481