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présidente de l'Institut polytechnique Rensselaer De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Shirley Ann Jackson née le à Washington dans le district de Columbia aux États-Unis, est une physicienne américaine, spécialisée dans le domaine de la physique des matières condensées et des matériaux opto-électroniques. Elle a été nommée 18e présidente de l'Institut polytechnique Rensselaer le . En 1973, elle est devenue la première femme afro-américaine à obtenir un doctorat du Massachusetts Institute of Technology (MIT) en physique nucléaire. Elle est membre de multiples conseils d'administration d'entreprises importantes ; elle figure parmi les présidents d'institutions universitaires les plus occupés par ces postes annexes. Elle figure aussi parmi les présidents d'institution universitaires les mieux payés par leur employeur. Au cours de sa carrière, Shirley Ann Jackson a aussi présidé la commission de réglementation nucléaire des États-Unis (NRC).
Administratrice de société Smithsonian Institution | |
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Présidente Institut polytechnique Rensselaer |
Naissance | |
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Nationalité |
Américaine |
Formation |
Institut de technologie du Massachusetts (baccalauréat universitaire ès sciences) (jusqu'en ) Institut de technologie du Massachusetts (doctorat) (jusqu'en ) École de Park View Roosevelt Senior High School (en) |
Activités |
Physicienne, professeur d’université, présidente d'université |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Directeur de thèse | |
Distinction | |
Archives conservées par |
Shirley Ann Jackson[2] est la deuxième enfant d'une fratrie de quatre, née le à Washington, aux États-Unis. Sa mère, Beatrice Cosby Jackson, est assistante sociale et son père, George Hiter Jackson[3], un superviseur aux services postaux américains[4]. Elle a une grande sœur, Barbara, une petite sœur, Gloria, et un frère, George Lewis, cadet de la fratrie ; tous sont encouragés tôt par leurs parents à se passionner pour la science[5] et à faire des études[6]. Encore à l'école, elle participe ainsi à de multiples science fairs, et s'occupe en observant par exemple les mouvements des abeilles et leur comportement[4]. Aidées de leur père, elle et sa sœur construisent aussi des caisses à savon[7].
Avec l'une de ses sœurs, Gloria, elle effectue son école primaire à l'école pour Noirs du quartier voisin, l'école de Park View[8], leur inscription à l'école Barnard, réservée aux Blancs, alors majoritaires dans le quartier de Petworth, leur ayant été refusée[7].
Lorsque la cour suprême des États-Unis rend le jugement intitulé Brown v. The Board of Education of Topeka en 1954, amenant à l'interdiction de la ségrégation raciale dans le système éducatif[7], Jackson passe en third grade et est scolarisée à l'école Barnard, devenue mixte et où elle est rapidement orientée vers les mathématiques par ses professeurs[8].
La compétition entre l'URSS et les États-Unis pour la conquête de l'espace durant les années 1960 amène à la promotion des sciences auprès de la population. Jackson aurait pu bénéficier de ce contexte dans ses études, lui permettant d'accéder à des écoles « racialement mixtes » et à des contenus éducatifs orientés vers les sciences[7].
Elle étudie à la MacFarland Junior High School, où elle apprend le latin, puis à la Roosevelt Senior High School (en), sous la direction de professeurs la poussant vers des études scientifiques ; elle bénéficie de l'environnement de l'époque qui encourageait les étudiants à suivre des programmes avancés en sciences[8], elle suit ainsi un honors program en seventh grade[6]. Major de sa promotion en 1964[7] et intéressée à la fois par les mathématiques et la physique, elle s'oriente vers des études supérieures dans ces domaines, et poussée par la principale adjointe de son lycée, elle s'inscrit au Massachusetts Institute of Technology (MIT)[6].
Elle reçoit à la suite de sa sortie du lycée plusieurs bourses de Martin Marietta, de la grande loge de Prince Hall[9] et de l'église baptiste de l'avenue Vermont[10]. Malgré ces bourses, elle travaille en plus au laboratoire de nutrition et de sciences nutritionnelles du MIT afin de payer le reste de ses frais de scolarité[8].
Jackson a effectué ses études supérieures au Massachusetts Institute of Technology, et obtenu en 1968 un BSc en physique après avoir réalisé un projet sur les supraconducteurs[11]. Reçue à plusieurs autres universités, Harvard, l'université Brown et l'université de Chicago, elle préfère poursuivre les cours au MIT, soutenue par trois bourses allouées par Martin Marietta de 1972 à 1973, la National Science Foundation de 1968 à 1971 et la Ford Foundation de 1971 à 1973[9], ce malgré le traitement discriminatoire de la plupart des élèves et de certains professeurs.
Elle s'implique dans la vie étudiante au travers de son intégration dans la sororité Delta Sigma Theta chapitre Iota (en)[n 1], et dans des activités extrascolaires, effectuant du bénévolat, des cours de tutorat au Young Men's Christian Association de Roxbury[10].
Elle devient ainsi en 1973 la première femme afro-américaine à obtenir un Ph.D. du MIT, la deuxième à obtenir un Ph.D. en physique aux États-Unis[12],[n 2]. Ce doctorat, effectué sous la direction de James Young, le premier professeur noir ayant obtenu une chaire de physique permanente au MIT, traite de physique théorique des particules[13],[12].
Désirant au début se concentrer sur l'étude académique, elle effectue son post-doctorat sur les interactions fortes entre particules subatomiques[4] dans plusieurs laboratoires et centres de recherche réputés. Elle travaille d'abord au Fermilab à Batavia dans l'Illinois de 1973 à 1974, puis part pendant un an en Europe au CERN où elle donne des conférences[14] grâce à une bourse de la Ford Foundation, effectuant des cours d'été à Erice en Italie et à l’École d'été de physique théorique à Les Houches en France, puis donnant des cours à l'Advanced Study Institute à Anvers en Belgique[15] avant de revenir aux États-Unis[10]. Là elle passe un an au Fermilab[16], un an au Centre de l'accélérateur linéaire de Stanford et au Centre pour la physique d'Aspen[17]. Vers cette époque, elle entreprend aussi de suivre des cours en politique publique[15].
Durant une trentaine d'années à partir de 1970, les laboratoires d'AT&T sont un lieu où les noirs américains devenus physiciens se retrouvent. Renommés pour son environnement propice à la recherche, dynamique, le laboratoire offre à l'époque un cadre attirant particulièrement les scientifiques issus de minorités, de plus en plus nombreux[18].
C'est dans ce contexte qu'en 1976, Shirley Ann Jackson a été embauchée aux laboratoires AT&T Bell en tant que chercheuse où elle commence par des projets portant sur la physique de la matière condensée, notamment sur les propriétés supraconductrices des céramiques[13], puis se concentre sur les propriétés des semi-conducteurs et sur le mouvement des électrons à la surface de l'hélium liquide[14]. Puis elle est mutée en 1978 à la section Scattering and Low Energy Physics Research Laboratory[n 3]. Elle y mène des recherches en physique théorique, en physique du solide, en physique quantique et en optique sur les gaz, les films et les semi-conducteurs[17].
Durant sa carrière à At&T, elle s'engage dans diverses institutions et entreprises, faisant partie de plusieurs conseils d'administration, notamment celui d'une banque du New Jersey, une entreprise du secteur de l'électricité, du secteur pétrolier et a aussi siégé à la MIT Corporation[17]. Jackson participe à la création de la commission des sciences et technologies du New Jersey[10] et y est appointée par Thomas Kean, gouverneur de l'époque, en 1985[17],[13] puis son mandat est prolongé de cinq ans en 1989 par le gouverneur Kean[19].
Tout en travaillant toujours pour les laboratoires d'AT&T, elle participe à un comité consultatif pour le secrétaire à l'Énergie des États-Unis, à divers conseils pour l'Académie nationale des sciences et fait partie de l'Advisory Council de l'Institute of Nuclear Power Operations, entre autres engagements extra-professionnels[17]. Elle a ainsi siégé au conseil d'administration de la Société américaine de physique et de l'American Institute of Physics, du MIT à partir du milieu des années 1970[20], de l'université Rutgers et de l'université Lincoln en Pennsylvanie à partir de 1980[20], en particulier à la Fondation Barnes, dépendante de cette dernière université, fondation à laquelle appartient un musée d'art africain[21]. Elle est membre de la direction de l'université Lincoln jusqu'en 1992[20].
Jackson fait partie dès 1986 du Board of trustees de l'université Rutgers avant de devenir membre du conseil d'administration en 1990, participant au comité de sur la planification et la politique d'éducation de l'institution[20].
Shirley Ann Jackson quitte partiellement AT&T en 1991 pour devenir professeur de physique théorique à l'université Rutgers[17], jusqu'en 1995, tout en continuant un travail de consultante pour les laboratoires d'AT&T Bell, dans le domaine des semi-conducteurs. Jackson fait partie du département de physique et d'astronomie et donne des cours sur les propriétés électroniques et optiques des systèmes à deux dimensions et chapeaute les étudiants travaillant pour leur PhD[10].
Appointée par le président William Clinton à la présidence de la commission de réglementation nucléaire des États-Unis à partir de [21],[22] après deux mois en tant que commissionnaire de mai à juillet[16], et disposant d'un budget de 500 millions de dollars, elle est alors responsable de la protection des civils face aux dangers nucléaires, de l'entretien et de la rénovation du parc nucléaire alors vieillissant aux États-Unis et du stockage des déchets nucléaires[23]. Ses débuts au NRC sont mouvementés : les opposants au nucléaires montent au créneau alors qu'elle est tout juste appointée. En réponse aux critiques, elle a décidé la fermeture de multiples installations qui avaient continué à opérer en violation des codes sanitaires[4].
À la tête du NRC, Shirley Ann Jackson a aussi lancé une grande refonte de l'institution pour la rendre plus efficace et changer les méthodes d'estimation des risques, pour les rendre plus rigoureuses. Son passage dans la commission a rencontré une critique globalement positive[24].
Durant son mandat, elle a aussi participé à la fondation de l'International Nuclear Regulators Association dont elle a été la première présidente en 1997[24].
Sollicitée en par le conseil d'administration de l'institut, Shirley Ann Jackson est nommée le directrice de l'université privée Rensselaer Polytechnic Institute[10]. Son élection à la présidence de cette institution est une première : jusque-là aucune femme noire n'avait dirigé une institution scientifique de recherche[10].
Elle fait partie des présidents d'universités privées les mieux payés des États-Unis, ainsi, une enquête sur les salaires et compensations des présidents d'université privées portant sur 2006-2007 lui prête un salaire de 1,3 million de dollars, ce qui était assez mal vu en période de crise, aussi Jackson s'est engagée à reverser 5 % de son salaire en 2009 pour le financement des bourses universitaires, d'autant plus qu'il lui est alors reproché de passer un temps non négligeable hors de l'université du fait de ses obligations dans divers conseils d'administration[A 1]. Elle est payée 2,34 millions de dollars en 2010[A 2],[n 4] ses gratifications passant de 568 564 dollars en 2009 à 2 340 441 dollars en 2010. Ce salaire cependant, comme les années précédente est en grande partie non payé et reporté aux années suivantes[A 3].
Sa rémunération est depuis son arrivée en poste un sujet annuel d'attention médiatique, cristallisant le débat entre soutiens estimant que la paye est justifiée par la bonne gestion du campus, et détracteurs qui considèrent que ce salaire et les avantages l'accompagnant entachent la réputation de l'école[A 3]. Ces crises annuelles se jouent par ailleurs sur un fond récent de controverse, le sénat étudiant du RPI ayant fait passer en 2011 une résolution appelant au remplacement de Jackson, à onze votes contre sept, estimant que son style de gestion de l'école avait mené à une baisse du moral et un climat d'intimidation[A 4].
En plus de se rétributions en tant que présidente du RPI, Shirley Ann Jackson a reçu 1,3 million de dollars en 2011 en tout, pour son rôle dans les conseils d'administration de six entreprises dont Marathon Oil, IBM, FedEx[A 3], Public Service Enterprise Group, Medtronic Inc. et NYSE Euronext[A 5]. Elle a été présidente aussi, en 2011, d'un des dix conseils de développement économique lancés par Andrew Cuomo dans l'état de New York, avant d'en démissionner en 2012 pour des raisons de planning[A 6].
La petite sœur de Shirley Ann Jackson, Gloria Jackson Joseph, est avocate et directrice administrative du National Labor Relations Board du district de Columbia[19],[A 7], sa grande sœur, Barbara Jackson Avery est vice-présidente et doyenne de l'Occidental College, à Los Angeles ,en Californie[n 5] après avoir été vice-présidente des affaires étudiantes de la Holy Names University (en) à Oakland[A 7]. Son frère, le plus jeune de la fratrie, est décédé en 1984 d'une hémorragie cérébrale[A 7].
Des parents de Shirley Jackson, seule sa mère est encore vivante, à 85 ans en 2002, son père étant mort en 1998[A 7].
Alors qu'elle travaille à AT&T, elle y rencontre le physicien Morris A. Washington avec qui elle se marie en 1980 et dont elle a un fils, nommé Alan étudiant au Dartmouth College[17],[A 7]. Morris Washington est professeur de physique au Rensselaer Polytechnic Institute[A 3] et directeur assistant du Centre d'électronique intégrée et d'assemblage électronique du Rensselaer Institute[A 7].
Arrivée au MIT en 1964 en plein mouvement des droits civiques[12], elle a été pendant une bonne partie de sa scolarité victime d'ostracisme et d'insultes, ses camarades, même les autres filles, refusant de s'asseoir à côté d'elle[7]. On lui a craché et jeté des objets dessus[10]. Seule femme noire de sa promotion qui ne comprenait que 43 femmes sur presque 900 undergraduates et vingt Noirs parmi près de 8 000 étudiants elle demeure isolée[8],[16], jusqu'à ce qu'elle finisse par faire partie d'une sororité (uniquement composée de femmes noires). Elle finit présidente de cette sororité à la fin de ses études au MIT[11].
L'un de ses professeurs lui aurait même dit que « les filles de couleur devraient apprendre un métier. »[n 6].
De ses recherches, elle a admis qu'il a été difficile d'obtenir le respect de ses pairs, du fait d'un environnement typiquement blanc et masculin[9].
Elle a travaillé en collaboration avec le Syndicat des étudiants noirs[n 7] tout le long de sa scolarité pour amener le conseil d'administration du MIT à augmenter les effectifs des minorités et des femmes dans les promotions étudiantes, démarche qui eut les effets escomptés[11]. Coprésidente pendant deux ans en tant qu’undergraduate et conseillère après sa graduation, elle participa au recrutement dans le syndicat étudiant et obtint du MIT que les conditions d'admission soient assouplies pour les minorités[9]. Elle a pu continuer son action des années plus tard lorsqu'elle a été élue au conseil d'éducation de l'université en 1976, puis au conseil d'administration[11].
Dans le cadre de sa démarche anti-discriminatoire, Jackson a servi pendant un mandat au National Society of Black Physicists[21] de 1980 à 1982[24].
Durant sa carrière aux laboratoires d'AT&T Bell, Jackson s'est impliquée particulièrement dans la promotion des minorités et des femmes dans les sciences et a dans ce cadre, participé à des comités consacrés à ces sujets à l'Académie nationale des sciences, l'Association américaine pour l'avancement des sciences, dont elle est présidente en 2004 et siège au conseil d'administration à partir de 2005[24], et la Fondation nationale pour la science[17]. En tant que membre du National Research Council, elle a été très active de 1980 à 1995 au travers du comité destiné à la promotion des femmes[20].
Shirley Ann Jackson a notamment contribué dans les domaines de la physique des particules, de l'optique, de la physique des couches minces. Elle a travaillé sur[23] :
Elle a publié 44 articles, comme unique auteur, dans des revues à comité de lecture[20], et plus d'une centaine comme co-auteur[14].
Jackson a reçu plusieurs bourses universitaires, dont la Martin Marietta Aircraft Company Scholarship and Fellowship, la Prince Hall Masons Scholarship, un stage de la National Science Foundation et la bourses pour études avancées de la Fondation Ford. Elle a été élue dans l'administration de sociétés savantes, telles la Société américaine de physique, dont elle est fellow, et la Société américaine de philosophie[A 8]. Elle est aussi fellow de l'Académie américaine des arts et des sciences. En outre, l'accomplissement dont elle est la plus fière[24] est d'avoir été nommée en membre perpétuel du conseil d'administration du MIT[14].
Ses réalisations en science et éducation lui ont valu plusieurs récompenses, dont la CIBA-GEIGY Exceptional Black Scientist Award. Le gouverneur James Florio lui a attribué la Thomas Alva Edison Science Award en 1990[14] ou 1993[24] pour ses contributions en physique et en promotion des sciences. En 2001, elle reçoit la Richtmyer Memorial Award (en), décernée annuellement par l'American Association of Physics Teachers (en). Elle a aussi été plus de 50 fois docteur honoris causa[A 9]. En 2007, elle reçoit la Vannevar Bush Award (en) pour « l’œuvre d'une vie en recherche scientifique, éducation et ses contributions aux politiques publiques »[A 10].
Elle a été introduite au National Women's Hall of Fame en 1998 pour ses « contributions significatives comme scientifique distinguée et sa promotion de l'éducation, la science et des politiques publiques »[20]. Plus récemment, elle est nommée l'une des 50 femmes les plus importantes en science par le magazine Discover[A 11] et a reçu en la Golden Torch Award de la National Society of Black Engineers[20],[24].
Jackson est active dans des associations professionnelles et des commissions publiques sur des sujets scientifiques. En 1995, le gouverneur Thomas Kean la nomme sur la commission New Jersey Commission on Science and Technology. Elle est une voie active sur de nombreux comités de l'Académie nationale des sciences, l'Association américaine pour l'avancement des sciences (AAAS) ainsi que la National Science Foundation. Ses actions visent la préservation et le renforcement de la capacité américaine pour l'innovation, par le support accru pour la recherche de base en science et génie. Ceci est fait en partie en attirant des talents étrangers et en développant le talent américain en attirant des femmes et des membres de communautés sous-représentées dans des carrières scientifiques. En 2004, elle devient présidente de l'Association américaine pour l'avancement des sciences et est directrice de l'AAAS en 2005.
Jackson continue à être impliquée en politique. En 2008, elle devient vice-rectrice universitaire du Council on Competitiveness (en) américain, un organisme sans but lucratif basé à Washington. En 2009, le président Obama la nomme sur le President’s Council of Advisors on Science and Technology (en), un groupe-conseil de 20 membres sur la politique publique[A 12].
En 2021, une médaille Oersted salue son rôle dans l'enseignement de la physique[25].
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