Shin Kyeong-nim
écrivain coréen De Wikipédia, l'encyclopédie libre
écrivain coréen De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Shin Kyeong-nim (en coréen : 신경림) est un écrivain sud-coréen né le à Chungju (Corée japonaise) et mort le à Ilsan (Gyeonggi, Corée du Sud)[1].
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
신경림 |
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
A travaillé pour | |
---|---|
Distinction |
Prix Manhae () |
Shin Kyeong-nim étudie l'anglais à l'université Dongguk, et fait ses débuts littéraires dès 1956, puis, après un long silence, recommence à écrire vers 1965. Son premier recueil, Danses des paysans (Nongmu, 1973, édition augmentée 1975), se fait remarquer dès sa publication. Suivront Le col de Mun-gyeong (Saejae, 1979), Franchir la lune (Dal neomse 1985), La rivière Namhan (Namhangang, 1987), Chant d'un amour pauvre (Gananhan sarang norae, 1988), Le chemin (Gil, 990), Le rêve d'un homme abattu (Sseureojin ja-ui kkum, 1993), La silhouette de ma mère et de ma grand-mère (Eomeoniwa halmeoni-ui shiluet, 1998), La corne (Ppul, 2002). Il a également publié plusieurs essais et des ouvrages de critique littéraire. Le recueil de poèmes Le rêve d'un homme abattu (Sseureojin ja-ui kkum) a été traduit en français (Paris, Gallimard, 1995). L'auteur a reçu le prix des Écrivains coréens (1981), le prix Isan (1990), le prix Danjae (1994), le prix Daesan (1998) et le prix Manhae (2002).
Shin Kyeong-nim emprunte parfois les rythmes de la chanson traditionnelle pour exprimer les préoccupations des classes populaires. Poète qui partage la douleur des opprimés, il a toujours conservé cet esprit critique qui souligne les contradictions de la société.
D’après Patrick Maurus, son traducteur : « Il se tient simplement à l’écoute du menu peuple qu’il connaît et qu’il aime, même s’il avoue ne pas toujours le comprendre, et il en fait, sans pleurnicheries ni dogmatisme, le héros permanent de ses poèmes insoumis. Quand tant d’autres ne pensent que nationalisme et commettent au kilomètre une poésie mort-née, Shin, à coups de brefs poèmes qui sont autant de tableaux discrètement narratifs et terriblement révélateurs, contribue avec une patiente efficacité à la création d’une poésie nationale régénérée : car son apport essentiel, à part ses "mauvaises pensées", est un travail en profondeur sur la métrique et les rythmes de la poésie coréenne ».
Shin Kyeong-nim est ainsi largement connu en tant que « poète du peuple », Il a passé la majeure partie de sa vie à écrire sur les gens de la campagne. Les poèmes de son premier recueil, La danse de l'agriculteur (Nongmu), sont cohérents et réalistes dans leur représentation des réalités de la vie agricole, mais conservent un certain sens du lyrisme poétique qui leur donne une mesure pleine de grâce[2].
Citation :
« La danse des paysans
Le gong résonne, le rideau est tombé
Sur l’estrade qu’éclaire l’ampoule, les fleurs du paulownia sont suspendues
Sur le terrain de sport qu’ont quitté les spectateurs
Le visage couvert de fard nous buvons
Enivrés par les premières gorgées de soju devant l’école. »
— (Traduction par Kim Bona)
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.