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série télévisée britannique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Sex Education ou Éducation sexuelle au Québec est une série télévisée britannique en 32 épisodes d'environ 55 minutes créée par Laurie Nunn et diffusée mondialement entre le et le sur la plateforme Netflix[1].
Type de série | Série télévisée |
---|---|
Autres titres francophones |
Éducation sexuelle ( Québec) |
Genre | Comédie dramatique |
Création | Laurie Nunn |
Production | Eleven |
Acteurs principaux |
Asa Butterfield Emma Mackey Gillian Anderson Ncuti Gatwa Mimi Keene Aimee Lou Wood Connor Swindells Simone Ashley |
Musique | Oli Julian |
Pays d'origine | Royaume-Uni |
Chaîne d'origine | Netflix |
Nb. de saisons | 4 |
Nb. d'épisodes | 32 |
Durée | 46 à 83 minutes |
Diff. originale | – |
Site web | https://www.netflix.com/title/80197526 |
Le jeune Otis Milburn, dont la mère est thérapeute / sexologue, refuse les questions ou conseils de celle-ci à propos de sa propre sexualité, alors qu'il est vierge et qu'il ne parvient pas à se masturber. Par un concours de circonstances, Otis se retrouve à aider la terreur du lycée, Adam, qui a pour sa part des problèmes d'éjaculation. Témoin de cette thérapie improvisée, Maeve Wiley, une jeune rebelle qui vit sans parents et a des problèmes d'argent, propose à Otis de créer un « cabinet de sexologie » au sein du lycée.
Acteurs | Voix françaises | Personnages | Saison 1 | Saison 2 | Saison 3 | Saison 4 |
---|---|---|---|---|---|---|
Asa Butterfield | Adrien Larmande | Otis Milburn | Principal | |||
Gillian Anderson | Danièle Douet | Jean Milburn | Principale | |||
Ncuti Gatwa | Jonathan Gimbord | Eric Effiong | Principal | |||
Emma Mackey | Pamela Ravassard | Maeve Wiley | Principale | |||
Connor Swindells | Martin Faliu | Adam Groff | Principal | |||
Kedar Williams-Stirling | Hervé Grull | Jackson Marchetti | Principal | |||
Alistair Petrie | Bernard Bollet | Michael Groff | Principal | |||
Mimi Keene | Valérie Bescht | Ruby Matthews | Principale | |||
Aimee Lou Wood | Audrey Sablé | Aimee Gibbs | Principale | |||
Simone Ashley | Jeanne-Lore Aglossi (s1) / Marion Gress (s2-3) | Olivia Hanan | Principale | |||
Tanya Reynolds | Diane Kristanek | Lily Iglehart | Récurrente | Principale | ||
Patricia Allison | Clara Soares | Ola Nyman | Récurrente | Principale | ||
Mikael Persbrandt | Patrick Laplace | Jakob Nyman | Récurrent | Principal | ||
Chinenye Ezeudu | Corinne Wellong | Vivienne « Viv » Odesanya | Principale | |||
Anne-Marie Duff | Sybille Tureau | Erin Wiley | Principale | |||
Sami Outalbali | lui-même | Rahim | Principal | |||
Rakhee Thakrar | Marie Giraudon | Emily Sands | Récurrente | Principale | Invitée | |
Georges Robinson | Gabriel Bismuth-Bienaimé | Isaac | Récurrent | Principal | ||
Dua Saleh | Alice Orsat | Cal | Principal/e | |||
Jemima Kirke | Philippa Roche | Hope Haddon | Principale | |||
Anthony Lexa | Camille de La Poëze | Abbi | Principale | |||
Thaddea Graham | Geneviève Doang | Sarah Owens / O | Principale | |||
Alexandra James | Déborah Claude | Aisha Green | Principale | |||
Felix Mufti | Yoann Sover | Roman | Principal |
Le , il est annoncé que Netflix a donné carte blanche à la production de la série Sex Education, alors créée par Laurie Nunn et produite par les producteurs délégués Jamie Campbell et Joel Wilson. Ben Taylor est engagé à réaliser la série. Netflix se joint à la production Eleven Film[4],[5]. Le , il est annoncé que la série est prévue pour le [6].
Le , Netflix annonce officiellement le renouvellement de la série pour une deuxième saison[7].
Le , la série est officiellement renouvelée pour une troisième saison[8].
Le , Netflix annonce la prolongation de la série pour une quatrième saison[9]. Le , Laurie Nunn confirme que cette saison sera la dernière, après de multiples annonces confirmant l'absence de plusieurs personnages principaux[10]. La raison de l'arrêt de la série serait l'âge trop avancé des principaux acteurs[11].
Le , il est annoncé que Gillian Anderson, Emma Mackey, Asa Butterfield, Ncuti Gatwa, Connor Swindells et Kedar Williams-Stirling ont été engagés dans les rôles principaux[12],[13],[14].
Le , James Purefoy a obtenu un rôle récurrent[15].
Le tournage a lieu à la rivière Wye en Angleterre et au pays de Galles, ainsi que dans les villages de Llandogo et de Tintern en Monmouthshire. Les scènes se déroulant au lycée de Moordale (Moordale Secondary School) ont été filmées dans l’ancien campus de l’université du pays de Galles du Sud (en) à Caerleon[16].
Les scènes du chalet d'Otis et Jean Milburn ont été tournées à Goodrich à Ross-on-Wye[17]. La haute demeure rouge à l'architecture norvégienne où habitent les personnages principaux interprétés par Asa Butterfield et Gillian Anderson est située dans le village de Symonds Yat, à cinquante kilomètres au nord de Newport au pays de Galles.
Les scènes se déroulant dans la piscine ont été filmées au Village des sports internationaux de Newport (en), un complexe multisport à Lliswerry, au sud-est de la ville de Newport[18].
Pour la deuxième saison, le tournage se déroule entre mai et [19].
Le tournage de la quatrième saison a lieu entre et [20], avec des tournages en extérieur au St Fagans National Museum of History (en) à Cardiff pour les extérieurs du Cavendish College, à la Westonbirt School dans le Gloucestershire près de Bristol pour les scènes dans l'université américaine où étudie Maeve, dans une ferme près d'Abergavenny entre l'Angleterre et le Pays de Galles[21]. Les épisodes sortent le [22].
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par le site IMDb.
La saison a été mise en ligne le sur Netflix.
La saison a été mise en ligne le sur Netflix. Les épisodes, sans titres, sont numérotés de un à huit.
Initialement prévue pour une mise en ligne le sur Netflix[23], la diffusion a été repoussée au sur cette même plateforme, en raison de la crise sanitaire[24],[25]. Les épisodes, sans titres, sont numérotés de un à huit.
La quatrième et dernière saison a été mise en ligne le [26]. Les épisodes, sans titres, sont numérotés de un à huit.
Le , Netflix dévoile dans un communiqué que Sex Education aurait été visionné par environ 40 millions de foyers à travers le monde durant les quatre premières semaines de sa mise en ligne[27].
Site | Note |
---|---|
Metacritic | 79/100 |
Rotten Tomatoes | |
Allociné |
Périodique | Note |
---|---|
Le Parisien | |
Le Point |
Aux États-Unis, Kristen Baldwin d’Entertainment Weekly souligne que la série « déjoue les pièges des clichés habituels sur la sexualité des ados grâce à une dose d'empathie rafraichissante (…) Une douce et progressiste dramédie britannique[28]. » Dan Fienberg de The Hollywood Reporter vante « une distribution merveilleuse au sein de laquelle chaque personnage, présenté d'une certaine manière, souvent pour des raisons comiques immédiates, se révèle plus inattendu que prévu et pour lequel on a forcément de la compassion. Plus la série avance, plus le casting secondaire offre des prestations approfondies[29] », alors que pour Judy Berman de Time, « malgré un point de départ farfelu (…) Sex Education est peuplée de personnages complexes ; elle épouse et incarne l'une des visions les plus progressistes sur le sexe que la télé nous ait offerte[30]. »
En France, Le Parisien loue « une série jouissive[31] », et Constance Jamet du Figaro Magazine engage à « ne pas se fier au titre. Sex Education de Netflix, qui creuse sans vergogne le filon des séries pour ados, n’a rien de graveleux et de gratuit. Au contraire, elle est pleine de tendresse et d’humour britannique, avec en prime une pointe d’absurde[32]. »
La quatrième et dernière saison a divisé les critiques, atteignant un taux d'approbation de 92 % pour les critiques mais de 36 % pour le public sur Rotten Tomatoes[33]. Certains ont apprécié la fin douce-amère offerte aux personnages principaux[34], d'autres, comme The Guardian, la qualifie de « longue liste de frustrations », avec des nouveaux personnages simplistes et des dialogues semblables à des discussions de thérapie[35], ou The AV Club qui considère que la saison offre une fin satisfaisante aux personnages principaux, notamment Eric et Aimee, mais trop chargée en sous-intrigues et sous-exploitant ses guest stars (Hannah Gadsby et Dan Levy)[36].
Alice Raybaud du Monde observe la série comme représentative d'une « nouvelle génération de séries bouleverse les représentations de la sexualité et du genre à l'écran »[37]. Cette série incarne une atmosphère libertine et chaleureuse. Elle met de l’avant une bienveillance et une liberté dans la sexualité des jeunes adolescents. Elle parle également, sans tabous, des problèmes sexuels, de la communauté LGBTQ+, des problèmes affectifs que l’on peut avoir, ainsi que de son orientation sexuelle.
Fabien Girandola met en avant dans son œuvre Violence dans les médias : quels effets sur les comportements ? qu’ « une perspective psychosociale est aussi à prendre en compte dans de futures recherches. »[38] Ce point se rattache beaucoup au fait de la diversité des sexualités que l’on peut retrouver dans cette série. Elle prend en compte les changements modernes de notre époque, et elle ne craint pas d’introduire dans le monde du cinéma cette grande différence. C’est davantage pour cela qu’on peut dire que Sex Education est perçu comme étant une révolution du cinéma. En effet, ce n’est pas une série ou l’on peut observer la mise en avant du male gaze, également connu sous le nom de regard masculin. Dans cette série on perçoit très distinctement les points de vue de chacun des personnages. La femme n’est donc pas utilisée comme un objet, ou mise de l’avant au niveau sexuel. De plus, on retrouve un couple interracial de deux femmes, une fille qui écrit des BD érotiques, un jeune homme noir homosexuel élevé par des parents très religieux, un jeune homme populaire du lycée qui se trouve avoir des problèmes de performance sexuelle dû à sa consommation de drogue, et encore plein d’autres personnages qui ne respectent pas les codes classiques du cinéma[39].
De plus, cette série est fortement recommandée par les sexologues. On peut d’ailleurs parler de Marion Bertrand-Huot, qui conseille « (…) aux parents et à leurs adolescents de la regarder ensemble »[40]. Elle relate également que cette série est à vocation éducatrice et informative sur le sexe, et qu’elle évoque les enjeux sociaux et politiques qui sont associés à la sexualité et aux relations intimes. Dans un autre point de vue, le sexologue François Renard met de l’avant les différences de maturité sexuelle dans les couples. Ce qui offre aux adolescents de la matière avec laquelle ils peuvent s’identifier et ainsi prendre exemple pour la vraie vie. Dans certains pays, comme la France, la pédagogie autour de la sexualité est extrêmement rare, voire inexistante dans les lycées ou bien même les collèges. Par conséquent de cela, certaines associations essayent de prendre le relais, mais elles restent peu nombreuses. Ce qui a un fort impact sur la construction sexuelle des enfants, qui vont recueillir de l’information dans la pornographie. Ils finissent donc par avoir une vision erronée des rapports sexuels et du comportement à avoir avec leur partenaire. Malheureusement, les premières personnes qui devraient offrir l’éducation sexuelle aux enfants sont leurs parents, mais ce sujet reste trop tabou et ils n’osent pas en parler[réf. nécessaire].
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