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organisation française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Service de protection de la communauté juive (SPCJ) est un organisme créé et sponsorisé par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) en 1980. Il s'est donné comme mission notamment de recenser les actes antisémites en France. Il travaille en collaboration avec les services de police, notamment dans le décompte des actes antisémites[1].
Fondation |
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Sigle |
SPCJ |
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Objet social |
Protéger et venir en aide à la communauté juive |
Siège | |
Pays |
Président | |
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Organisation mère | |
Site web |
Le Service de protection de la communauté juive (SPCJ) est fondé en 1980, à la suite de l’attentat de la rue Copernic du dans le XVIe arrondissement Paris[2].
Le SPCJ est fondé par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), le Fonds social juif unifié (FSJU) et des consistoires, de protéger la communauté juive.
L'organisme se donne pour mission d'organiser des stratégies d'auto-défense auprès des lieux de culte, des écoles et des espaces communautaires[2].
L’existence du SPCJ depuis les années 80 est justifié par la menace terroriste et antisémite qui perdure sur le territoire et — de fait — par la nécessité d’œuvrer à l’épanouissement des juifs en France, en garantissant l’intégrité et la libre expression de l’identité juive sous toutes ses formes.
Le SPCJ est une organisation apolitique, à but non lucratif. Sa vocation exclusive est la protection de la vie juive dans toutes ses pluralités.
Si d'autres organismes comme la Ligue de défense juive ou encore le Betar réclament une association dans leurs actions avec le SPCJ, notamment sur les réseaux sociaux, ce dernier n'est pas apparenté à ces organisations et ne participe pas à des actions violentes[2]. Associé avec d'autres associations juives françaises comme le CRIF, le FSJU, le Consistoire de Paris et la Fondation pour la mémoire de la Shoah, le SPCJ travaille en collaboration avec le ministère de l'Intérieur et l'État français[3],[4]. Le SPCJ n'est pas déclaré au journal officiel en tant qu'association loi 1901[5].
En , alors qu'éclatait la seconde intifada, les représentants de la communauté juive rencontraient le président Jacques Chirac et le premier ministre Lionel Jospin pour demander une augmentation de la protection policière lors des fêtes de Yom Kippour[3]. Entre le et le , plus de 300 actes antisémites sont enregistrés par l'association dans la région francilienne visant notamment des synagogues et des fidèles ainsi que des espaces communautaires[6]. Après la hausse des actes antisémites en France depuis , les rapports du SPCJ sont régulièrement établis pour mesurer les actes antisémites en France[7]. C'est cette même année que le SPCJ met en place une ligne téléphonique pour venir en aide aux victimes. Cette aide porte aussi sur les procédures judiciaires comme le dépôt de plaintes auprès de la police nationale[3],[7],[5].
Les rapports sont établis à partir des relevés fournis par le ministère de l'Intérieur.
Les rapports pointent une augmentation des actes antisémites en France depuis . Une première augmentation entre en corrélation avec un événement extérieur : la seconde intifada qui ravive le conflit israélo-palestinien. Les chiffres du SPCJ, utilisés par Jérôme Fourquet et Sylvain Maternach montrent une augmentation de 82 actes antisémites en pour monter à 744 l'année suivante pour se stabiliser autour de 400 depuis[α],[8]. Cette augmentation est marquée par des agressions contre la communauté juive qui ont un retentissement national comme l'assassinat d'Ilan Halimi en , les assassinats de Mohamed Merah en 2012 ou encore la prise d’otages du magasin Hyper Cacher en .
Ces rapports servent de données d'entrées pour les actions du ministère de l'Intérieur.
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