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commune française du département de la Moselle De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Schwerdorff est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Schwerdorff | |
Le château de Bourg Esch, en 2003. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté de communes Bouzonvillois-Trois Frontières |
Maire Mandat |
Régis Sindt 2020-2026 |
Code postal | 57320 |
Code commune | 57640 |
Démographie | |
Gentilé | Schwerdorffois |
Population municipale |
471 hab. (2021 ) |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 22′ 03″ nord, 6° 34′ 34″ est |
Altitude | Min. 181 m Max. 304 m |
Superficie | 9,42 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bouzonville |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
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Les trois quarts du périmètre communal de Schwerdorff sont limitrophes de l'Allemagne dont les premiers villages ne sont distants que d'un ou deux kilomètres. Le village est à 25 km de la ville de Schengen au Luxembourg.
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Nied, le ruisseau de Diersdorff, le ruisseau de Waldwisse et le ruisseau l'Eschbach[Carte 1].
Le village est traversé par un minuscule ru qui recueille les eaux de ruissellement et qui est généralement à sec en été. Au niveau du pont qui relie Schwerdorff à son annexe d'Otzwiller, ce ru se jette ensuite dans le ruisseau de Diersdorff qui prend sa source au Pehlinger Hof (ferme allemande) et marque la frontière franco allemande à cet endroit. Le ruisseau de Diersdorff se jette ensuite dans la Nied au lieu-dit Grafenthal. Un autre ruisseau, ruisseau d'Eschbach, dont la source se trouve également en Allemagne à Oberesch suit la limite de commune Schwerdorff / Flastroff sur 1 km environ, se jette dans le ruisseau de Helten qui rejoint ensuite la Rémelbach pour rejoindre la Nied à Niedaltdorf (D).
La Nied constitue également la frontière entre le ban de Schwerdorff et l'Allemagne. D'une longueur totale de 96,7 km, elle prend sa source dans la commune de Marthille, traverse 47 communes françaises, puis poursuit son cours en Allemagne où elle se jette dans la Sarre[1].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Nied, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 861 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 33 km à vol d'oiseau[4], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Le long de la Nied (Grafenthal) a été créée une zone protégée, interdite aux engins à moteurs et aux campeurs, essentiellement constituée de prairie humide qui recèle de nombreuses espèces végétales et animales.
Au , Schwerdorff est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,4 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), forêts (8,8 %), prairies (8,1 %), zones urbanisées (3,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
La commune comprend le village de Schwerdorff, ainsi que quatre écarts : le hameau de Cottendorff au nord et celui d'Otzwiller à l'est, le moulin de Grafenthal et le château de Bourg-Esch. Une importante concentration de chalets de week-end s'est établie dans la vallée du Grafenthal sur le chemin menant à la Nied.
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 226, alors qu'il était de 167 en 1999[Insee 1].
Parmi ces logements, 89,1 % étaient des résidences principales, 5,3 % des résidences secondaires et 5,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 90,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 9,3 % des appartements[Insee 2]
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 84,2 %[Insee 3].
Mise à part la route départementale qui mène vers Neunkirchen-lès-Bouzonville, les autres chemins, bien que praticables en voiture, ne sont que des voies étroites autrefois interdites en tant que passages vers l'Allemagne. Le pont de l’Amitié, ancien pont détruit au cours de la dernière guerre mondiale, mérite d'être signalé car il a ouvert un nouvel accès direct vers Fürweiler, depuis son rétablissement en 1998, en franchissant le ruisseau de Diersdorff.
Avant la période romaine, la région de Schwerdorff est occupée par un peuple d'origine celte, les Trévires chez lesquels le pouvoir était alors détenu par des assemblées composées des chefs des principales familles.
L'autorité romaine s'installe après 58 av. J.-C. et perdure jusqu'en 233. Le site de Schwerdorff semble avoir été traversé par une route vicinale romaine de Trèves à Metz et passant par Bouzonville. Le marquis de Villers fait état de substructions romaines, de tuiles en 1819. On découvre une villa au nord-ouest du village en 1931 avec des fûts de colonnes, des tessons de céramique et autres objets anciens.
Ensuite, la région est envahie à plusieurs reprises. En 496, Clovis Ier repousse les Alamans vers le Neckar et le Main à la suite de la bataille de Tolbiac. La région est alors intégrée au royaume franc et le restera jusqu'en 880, date à laquelle elle sera rattachée au Saint-Empire romain germanique sous Louis le Germanique qui reconnait la souveraineté de l'empereur Louis II, roi de Germanie. En 959, la Lotharingie est scindée en deux sous l'action de Brunon de Cologne : la haute et la basse Lotharingie. Schwerdorff fait partie de la Haute-Lotharingie dont les ducs successifs sont répertoriés dans la Liste des ducs de Lorraine.
Les années mentionnées correspondent à des dates d'actes dans lesquels les personnages sont cités et non à des dates de début ou de fin de titre :
Seigneurs | Conjoint | Année |
---|---|---|
Hesso d'Esch | inconnue | 1280 |
Ensfried d'Esch | inconnue | 1325 |
Hesso d'Esch | Poincetta von Hoheneck | 1353 |
Ensfried d'Esch | Marguerite de Weiskirchen | 1368-1395 |
Jean d'Esch | Lise von Dürckheim | 1404 |
Hesso d'Esch | N. von Rollingen | 1430 |
Jacques d'Esch | Irmgard N | 1485 |
Guillaume d'Esch | Philippa Vogt von Hunolstein | 1486 |
Marguerite d'Esch | Jacques de Kerpen | 1494 |
Les origines de la famille d'Esch ne sont pas clairement établies. Elle pourrait être issue d'une branche allemande de Trèves, luxembourgeoise d’Esch-sur-Sûre ou messine.
Seigneurs | Conjoint | Année |
---|---|---|
Jacques de Kerpen | Marguerite d'Esch | 1494 |
Henri de Soetern | Philippine de Kerpen | 1526 |
Gaspard de Cronenberg | Marguerite Soetern | 1545 |
Wolfgang de Cronenberg | inconnue | 1589 |
Ulrich de Cronenberg (frère de Wolfgang) | inconnue | 1608 |
Jean de Kerpen (arr.petit-fils de Jacques) | Anne de Cronenberg (sœur d'Ulrich) | 1612 |
À partir de 1542 (traité de Nuremberg), le duché de Lorraine devient un état libre et non incorporable. C'est ainsi que Wolfgang de Cronenberg fait ses reprises à Charles III, duc de Lorraine.
Le 18 février 1615, Jean de Kerpen vend ses biens et quatre propriétaires vont se succéder en peu de temps.
C'est Didier de Marimont, gentilhomme lorrain qui rachète en premier le château de Bourg-Esch qu'il ne conserve que pendant trois mois.
Le 12 mai 1615, Guillaume Marzloff de Braubach achète le château à son tour. Vers la fin de sa vie, Guillaume est criblé de dettes et revend la seigneurie en deux parties : l'une à Charles Emmerich de Berncastel et l'autre à Pierre de Haen.
Charles Emmerich de Berncastel décède vers 1627-1628 en laissant des dettes à sa femme Catherine. Celle-ci vend le domaine morceau après morceau dont la moitié du château à Pierre de Haen. En 1630, elle épouse Claude de Leiningen. Après des problèmes de transmission des biens, le reste de leurs possessions sont vendues à la criée en 1671 et Lothaire de Haen, fils de Pierre de Haen s'en porte acquéreur.
Seigneurs (Bourg Esch) | Conjoint | Date | Seigneurs (Schwerdorff) | Conjoint | Date |
---|---|---|---|---|---|
Pierre de Haen | Anne Trunckmann | 1620-1636 | |||
Lothaire de Haen | Elisabeth de Manderscheid | 1636-1691 | |||
Philippe François de Haen | Marie de Cools | 1691-1723 | Jean Joachim de Haen | M.Baptiste de Hocswinckel | 1691-... |
Lothaire Ignace de Haen | Anne Marie Fausten d'Aschaffenburg | 1723-1759 | Anton Lamoral de Haen | Marg de Beyer | |
Henri Antoine Maurice (célibataire) et Marie Joséphine de Haen | Charles de Dampont |
La famille de Haen est déjà évoquée en 1376. Pierre prend possession du domaine de Bourg Esch le 29 juillet 1620 et en 1629 il rachète les biens restants de la veuve de Charles Emmerich de Berncastel. Lothaire, son fils hérite de Schwerdorff et son frère Philippe de Bourg Esch. Ce dernier décède jeune, ainsi Bourg Esch revient à Lothaire. La guerre de Trente Ans a fait des ravages, les anciens villages d'Esch et de Mittelesch sont détruits en 1635. Lothaire fait reconstruire le château. En 1671, Lothaire rachète le reste du domaine de la veuve Manheulle. La Lorraine et donc Schwerdorff sont alors occupés par la France. Lothaire fait ses dénombrements au roi de France, Louis XIV. Lothaire décède en 1691 et est inhumé avec ses deux épouses dans le chœur de l'église de Schwerdorff.
Jean Joachim hérite du domaine de Schwerdorff quant à son frère, Philippe François de Haen, il hérite du domaine de Bourg Esch, acquiert le titre de baron et étend considérablement les possessions. Il meurt en 1723 et est inhumé lui aussi à l'église. De sa deuxième femme naissent Lothaire Ignace, Geoffroy, Barbe Marie, Catherine Francine Beatrix et Anne Marguerite.
À la mort de Philippe François, Lothaire Ignace reçoit Bourg-Esch, Helten, Zeurange, Nittel, des rentes sur Bouzonville et la moitié d'une ferme à Hemmersdorff. Son frère, Geoffroy, hérite Betting, Gongelfang, Niedaltdorff, Dierstroff, Merchingen et Bitzingen. Lothaire Ignace décède le 20 avril 1759 sans laisser de descendance. En 1755, il abandonne ses biens de Bourg Esch à ses neveux et nièces dont Jean Charles Adam de Villers, fils de Anne Catherine de Haen et de Jean Charles de Villers.
Lors du partage de Lothaire de Haen, Jean Joachim obtient le domaine de Schwerdorff et de Hellering. Il obtient en même temps que son frère le titre de baron. De son mariage naissent Anton Lamoral, Nicolas et Régine Marguerite de Haen. Schwerdorff est repris par Anton Lamoral qui décède le 12 novembre 1744 laissant trois enfants dont l'ainé Henri Antoine Maurice et sa sœur Marie Joséphine se partagent la succession en 1756. Henri Antoine décède en 1774 sans héritier. Ses biens passent à sa sœur, épouse du marquis Charles de Dampont. Ceux-ci sont arrêtés le 23 mai 1794 après un voyage au Luxembourg, déclarés émigrés, traduits devant le tribunal révolutionnaire, sont exécutés le 24 juillet 1794. Dès 1790, Schwerdorff est intégrée au département de la Moselle.
Seigneurs | Conjoint | Date |
---|---|---|
Jean Charles de Villers | Cath.Franç.Beatrix de Haen | 1726-1752 |
Jean Charles Adam de Villers | Marthe Louise Guisberte de Geisen | 1752-1793 |
Jacques Louis Guisbert de Villers | Madeleine Valburg de Limpach | 1803-1844 |
Louis Victoir de Villers | Elisabeth de Salis Soglio | 1844-... |
Antoine de Villers-Grignoncourt | Berthe de Ligniville | ...-1911 |
Walram | Emma von Bennigsen |
Bourg Esch revient à Jean Charles de Villers par son mariage avec Catherine Françoise Beatrix de Haen, fille de Philippe François de Haen.
Son fils, Jean Charles Adam lui succède et épouse Marthe Louise de Geisen en 1766. Il quitte Bourg Esch en 1791 alors que la période n'est pas rassurante. Il est inscrit sur la liste des émigrés et ses biens sont vendus à différents propriétaires locaux. Le 18 nivôse an II, il est autorisé à revenir en France et est finalement amnistié.
Son fils Jacques Louis rachète le château et environ 240ha de terre attenantes. En 1802, Bourg Esch, Cottendorff et Otzwiller sont annexes de Schwerdorff dans le canton de Rehlingen puis celui de Grosshemmersdorff. En 1815, ces hameaux sont rattachés à la Prusse puis rendus à la France en 1829 et rattachés à Schwerdorff, canton de Bouzonville. Le marquis de Villers est désormais simple citoyen.
Son quatrième enfant, Louis Victoir, né le 3 juillet 1810, prend la nationalité prussienne sous l'injonction de son père mais demeure français de cœur, espérant la Restauration.
Son fils Antoine occupe d'importantes fonctions sous l'administration allemande en Alsace-Lorraine et devient directeur des cercles de Boulay, Thionville et Metz Campagne. Il délègue l'exploitation de ses terres de Bourg Esch à l'un de ses fermiers. Il décède subitement en 1911.
Son neveu, Walleram, est le dernier habitant du château mais est expulsé lors du retour de l'Alsace-Lorraine à la France en 1918. Ses biens sont mis en vente. Beaucoup d'arbres sont abattus, le mobilier et les toiles sont vendus. Ce dernier Villers ayant habité Bourg Esch restera fidèle aux valeurs de sa famille, préférant renoncer à une partie, non négligeable de sa fortune, à la négation de son honneur d'officier.
Finalement, M. Nicolas Kihn, fils du cocher et régisseur des "Demoiselles" (trois sœurs de Louis Victor), achète le domaine et l'exploite jusqu'en (?). Son fils revend le château à (?) qui l'occupe encore en ce moment.
Conformément aux dispositions du traité de Vienne (1738), le duché de Lorraine perd son indépendance et sa souveraineté en 1766 à la suite du décès du duc Stanislas Leszczynski. Schwerdorff devient alors français et est rattaché à la province de Lorraine, née de la fusion des Trois-Évêchés et des anciens duchés nouvellement acquis. En 1790 la France est découpée en départements et Schwerdorff est rattachée à la Moselle.
En 1871, Schwerdorff est annexé à l'Empire allemand en vertu du traité de Francfort. La commune fait alors partie du district de Lorraine, l’un des trois districts administratifs de l'Alsace-Lorraine.
Conformément à l’article 27 du Traité de Versailles, Schwerdorff redevient française en 1919 et se voit rattachée au nouveau département de la Moselle qui adopte les limites administratives du district de Lorraine.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1995 | mars 2001 | Pierre Divo | ||
mars 2001 | 18 mai 2020 | Jean-Paul Pignon | ||
18 mai 2020 | En cours | Régis Sindt |
Dans le cadre de la coopération décentralisée, un jumelage est un contrat de coopération entre deux communes, généralement de pays différents. La commune de Schwerdorff aurait signé un tel contrat en avec la municipalité de la commune d'Oberesch (Sarre) mais ce contrat n'est pas répertorié dans l'« Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », base de données du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères[16].
Par ailleurs, un contrat d'échange aurait été signé en avec la municipalité de la commune française d'Oyré (Vienne).
La commune est située dans l'académie de Nancy-Metz.
Elle administre une école maternelle[17].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2021, la commune comptait 471 habitants[Note 2], en évolution de +0,21 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2021 | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
392 | 436 | 448 | 460 | 475 | 471 | - | - | - |
L'association sportive de Schwerdorff (ASS), créé le [22], présente une équipe de football qui joue en 3e division district[23].
Plusieurs associations œuvrent au sein de la commune sont :
Le territoire de la commune dépend de la communauté de paroisses « Notre-Dame du Grafenthal » qui regroupe treize communes sous la responsabilité de l'archiprêtré de Bouzonville au sein du diocèse de Metz[25]. Le lieu de culte catholique est l'église paroissiale « Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie » où le culte est célébré un samedi sur deux[26].
La vie locale est relayée via le quotidien régional Le Républicain lorrain, édition de Saint-Avold - Creutzwald[27].
En 2017, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 298 personnes, parmi lesquelles on comptait 229 actifs dont 217 ayant un emploi et 12 chômeurs[Insee 4], soit un taux de chômage de 5,2 %[Insee 5]. On comptait 25 emplois dans la zone d'emploi, contre 16 en 2007. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 217, l'indicateur de concentration d'emploi est de 11,6 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre seulement un emploi pour neuf habitants actifs[Insee 6].
Schwerdorff était, après la dernière guerre, le village des plâtriers. Deux entreprises majeures œuvraient alors à la construction de nouveaux logements.
Il n'existe pas de site industriel sur le ban de la commune. La majorité des terres sont exploitées par cinq agriculteurs locaux qui pratiquent la culture de céréales diverses ainsi que l'élevage bovin pour la production de viande et de lait.
Au , Schwerdorff comptait 8 établissements dans les activités marchandes (hors agriculture) : 3 dans la construction, 2 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 1 dans l'Information et communication, et 2 dans d'Autres activités de services[Insee 7].
En 2019, 3 établissements ont été créées à Schwerdorff : 2 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, et 1 dans l'administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale[Insee 8].
Les bases de données du ministère de la Culture ne citent aucun lieu ou monument, mais présentent dans la base Mémoire une photo de l'ostensoir placé à l'intérieur de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption et daté du premier quart du XIXe siècle[28].
la commune compte deux édifices religieux : d'une part l'église Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, néo-romane, 1886 : orgue Dalstein-Haerpfer, boiseries sculptées, armoiries des Villers, d'Esch, von Haën ; et d'autre part la chapelle du Sacré-Cœur de Otzwiller.
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