Savin de Florence

évêque de Toul et Maurienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Savin de Florence

Savin de Florence ou de Floran (Savino de Florano) est un prélat de la fin du XIVe et début du XVe, évêque de Toul (1384-1385), puis de Maurienne (1385-1410).

Faits en bref Évêque de Maurienne, 1385-1410 ...
Savin de Florence
Fonctions
Évêque de Maurienne
-
Évêque de Toul
Diocèse de Toul
-
Biographie
Naissance
Date et lieu inconnus
Décès

Lieu inconnu
Sépulture
Activités
Thumb
Blason
Fermer

Nom

Le nom de Savin de Florence est la forme traditionnelle retenue pour l'évêché de Toul, toutefois on trouve également les formes Savin de Floran(o)[1],[2]. Besson (1759)[3] et Angley (1846)[4] retiennent quant à eux pour la Maurienne la forme Savin de Florano, tandis Guichenon (1660)[5] et Mugnier (1884)[6] retiennent Savin de Floran.

Biographie

Résumé
Contexte

Savin de Florence/Floran est issu d'une famille noble d'Ivrée, en Piémont[4].

Carrière ecclésiastique

Il est chargé par le comte Amédée VI de Savoie de négocier une trêve en 1379 apposant Jean II de Montferrat, puis son fils Othon, aux seigneurs Othon IV de Brunswick-Grubenhagen et Jean Galéas Visconti, au sujet de la cité d'Asti (Piémont)[4],[7].

Il prend possession du diocèse de Toul en 1384 et Jean Ier, duc de Lorraine et Robert Ier, de Bar assistent à son investiture. Mais il ne reste qu'un an dans le diocèse de Toul. Le pape Urbain VI le transfère en 1385 sur le siège de Saint-Jean-de-Maurienne[4]. Savin de Floran correspond à l'archétype du « légat de Savoie », jouant le rôle de diplomate dans la région, notamment entre 1390-1391[2]. Il est chargé, en 1403, par le comte, de réorganiser l'administration du comté de Genève, nouvellement acquis, et de faire réparer le château d'Annecy. Il conseille notamment le nouveau duc Amédée VIII[7], qui l'envoie en ambassade auprès de Jean Marie Visconti, futur duc de Milan.

Mort et sépulture

Savin de Florence meurt le [8]. Il choisit d'être enterré au pied l'autel de Sainte-Thècle de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste[9], bien qu'il ne soit pas mentionné dans la liste relevée par l'abbé Truchet (1867)[10].

Armoiries épiscopales

Ses armes peuvent se blasonner ainsi « Ecusson d'argent à trois bandes de sable, chargées de six fleurs de lys d'argent, avec une crosse mise en pal. »[11]

Notes et références

Voir aussi

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