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universitaire australienne (née 1969) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Sara Ahmed (née le )[1] est une philosophe anglo-australienne dont les champs d'études comprennent la théorie féministe, le féminisme lesbien, les études queers, la théorie critique de la race et les études postcoloniales.
Naissance | |
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Nationalités | |
Formation | |
Activités |
A travaillé pour |
Université de Surrey (depuis le ) Goldsmiths, University of London (- Université de Lancastre (- |
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Site web |
(en) www.saranahmed.com |
Blog officiel |
(en) feministkilljoys.com |
Distinction |
Prix Kessler (d) () |
Living a Feminist Life (d), Queer Phenomenology (d), La Politique culturelle des émotions, Strange Encounters (d) |
Elle est considérée comme une figure fondatrice de la phénoménologie queer[2].
Sara Ahmed est née à Salford, en Angleterre, d'un père pakistanais et une mère anglaise. Ses parents émigrent à Adélaïde, en Australie, au début des années 1970. C'est là qu'elle commencera ses études supérieures avant de revenir en Grande-Bretagne pour son doctorat[3].
Les thèmes clés de son travail, tels que la migration, l'orientation sexuelle, la différence, l'étrangeté et les identités mixtes sont directement liés à certaines de ses expériences personnelles, sur lesquelles elle s'appuie pour déployer son œuvre philosophique[4].
Ahmed obtient son premier diplôme à l'Université d'Adélaïde et sa thèse au Center for Critical and Cultural Theory de l'Université de Cardiff[5]. Après avoir enseigné à l'Université de Lancaster et à Goldsmiths College dont elle démissionne en 2016[6], elle travaille comme chercheuse indépendante et vit dans la périphérie de Cambridge avec sa compagne, la sociologue Sarah Franklin, qui enseigne à l'Université de Cambridge[7].
Après avoir travaillé à l'Institute for Women's Studies de l'Université de Lancastre de 1994 à 2004 dont elle a été l'une des directrices[8], Ahmed a été nommée au département des médias et des communications du Goldsmiths College de l'Université de Londres en 2004. Elle y a été la première directrice du Centre de recherche féministe, créé « pour consolider l'histoire féministe de Goldsmiths et pour aider à façonner l'avenir féministe de Goldsmiths[9]. »
Au printemps 2009, Ahmed a été titulaire de la chaire Laurie New Jersey d'études féministes à la Rutgers University[10] et, au printemps 2013, de la chaire Diane Middlebrook et Carl Djerassi d'études sur le genre à l'Université de Cambridge, où elle a mené des recherches sur le thème « Willful Women : Le féminisme et l'histoire de la volonté »[11]. En 2015, elle a été l'oratrice principale de la conférence annuelle de la National Women's Studies Association[12].
En 2016, Ahmed démissionne de son poste à Goldsmiths pour protester contre le harcèlement sexuel présumé d'étudiantes par le personnel de l'établissement[6]. À la suite de quoi, elle tient un blog (feministkilljoys.com), un projet qu'elle continue de mettre à jour régulièrement[13]. Le blog accompagne la rédaction de son livre Vivre en féministe (2017) tout en lui permettant de s'adresser à un plus large public ; les billets du blog deviennent des chapitres et le livre devient matière à bloguer.
C'est au travers de ce blog qu'apparaît la figure de la féministe rabat-joie, qui fera l'objet d'un livre en 2023, le Manuel rabat-joie féministe[14]. L'expression « féministe rabat-joie », dit-elle, est
« devenue un dispositif de communication, un moyen d'atteindre les personnes qui reconnaissaient en elle quelque chose de leur propre expérience[15].»
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