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personnalité politique suisse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Sanija Ameti, née le en Bosnie-Herzégovine, est une personnalité politique suisse, coprésidente du mouvement Opération Libero.
Sanija Ameti | |
Fonctions | |
---|---|
Membre du conseil municipal de la ville de Zurich | |
En fonction depuis 4 mai 2022 | |
Élection | 13 février 2022 |
Coprésidente d'Opération Libero | |
En fonction depuis octobre 2021 | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bosnie-Herzégovine |
Nationalité | suisse |
Parti politique | Vert'libéraux |
Diplômée de | Université de Berne |
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Sanija Ameti naît le [1] en Bosnie-Herzégovine[2]. Elle est l'aînée de cinq enfants[3]. Son père, professeur de biologie moléculaire, a connu plusieurs arrestations en raison de son engagement politique[3] ; sa mère est employée de commerce[4].
Elle arrive en Suisse avec ses parents en 1995 en tant que réfugiée[5],[6] et grandit à Zurich, dans le quartier d'Oerlikon[7]. Son père doit reprendre des études pour voir son diplôme reconnu et travaille comme serveur et sur des chantiers[4].
Après avoir obtenu sa maturité en 2011[réf. nécessaire], elle étudie le droit à l'Université de Zurich[3] de 2011 à 2018, puis devient doctorante en cybersécurité à l'Université de Berne[8], où elle prépare une thèse de doctorat sur la délégation par les gouvernements des questions de cybersécurité à des entreprises privées[9]. Elle travaille pour une société de conseil jusqu'à la controverse de septembre 2024[10].
Elle obtient sa naturalisation suisse à sa majorité[3].
En couple avec Florian Schmidt-Gabain, avocat spécialiste du droit de l’art et des biens culturels, elle se définit comme musulmane et agnostique[9].
Durant la pandémie de Covid-19, elle mène la campagne référendaire[8],[11] contre la loi fédérale sur les mesures policières de lutte contre le terrorisme (acceptée par 56,6 % des voix le )[12], qui selon elle violerait les droits fondamentaux et les droits humains[13]. Elle participe à ce titre à l'émission de débats politiques Arena (de) sur la première chaîne de télévision suisse alémanique SRF 1[14].
Elle adhère aux Vert'libéraux en 2019[4]. Elle devient membre la même année de la direction du Parti des Jeunes Verts Libéraux Suisse et, depuis 2020, de la direction du parti des Vert'libéraux du canton de Zurich[15]. Début octobre 2021, elle prend la coprésidence du mouvement politique Opération Libero[16],[17].
Elle est membre du conseil municipal (législatif) de la ville de Zurich depuis le (élection le [18]), où elle représente les districts 4 et 5[19]. Elle est par ailleurs coprésidente du Parti vert'libéral du canton de Zurich jusqu'à la controverse de septembre 2024.
En 2023, elle se présente sans succès au Conseil cantonal de Zurich[20]. Candidate au Conseil national en octobre 2023[21], elle fait notamment parler d'elle en lançant sa campagne depuis l'aéroport de Pristina, au Kosovo, où l'une de ses affiches électorales est visible[22],[23].
Elle est libérale tout en plaidant pour un État fort[3]. Dans un article paru en dans la NZZ am Sonntag, son positionnement politique est qualifié d'insaisissable[4]. Elle cite comme modèles politiques la conseillère fédérale Elisabeth Kopp, pour ses convictions, et Winston Churchill, pour sa vision d'une Europe unie[4].
Elle se prononce contre le port obligatoire du voile mais également contre l’interdiction du port de la burqa dans l’espace public[3]. Elle défend l'instauration du droit de vote des étrangers et la création de places de crèche abordables[9]. Elle a par ailleurs appelé à soumettre à un impôt les personnes non vaccinées contre le COVID-19, à introduire une obligation de servir pour les femmes et à interdire la reconnaissance faciale[4].
Estimant la vision du monde souverainiste de l'UDC Christoph Blocher « étriquée », elle milite pour un rapprochement de la Suisse avec l'Union européenne, alors que le Conseil fédéral a rompu unilatéralement les négociations sur un projet d'accord institutionnel en 2021[24].
Le , Sanija Ameti, adepte de tir, se met en scène sur une publication Instagram où elle tire sur une image de la Vierge à l'Enfant trouvée dans un catalogue de vente aux enchères, puis s'excuse et supprime la publication affirmant qu’elle n'avait pas prêté attention à la nature de l'image[25],[26],[27],[28]. Le lendemain, les Jeunes UDC et Nicolas Rimoldi annoncent déposer une plainte pénale pour atteinte à la liberté de croyance et de culte[29],[30].
À la suite de cette affaire, elle est placée sous protection policière en raison de menaces de mort, perd son emploi et démissionne de la coprésidence de son parti cantonal[10].
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