Il est à l'origine de nombreux ouvrages et articles sur les cultures, théories et politiques queer, les subcultures sexuelles (comme le BDSM), le féminisme, le transféminisme, les minorités et les politiques identitaires en France et à l'étranger.
Animateur des séminaires du Zoo entre 1996 et 1998, traducteur de Monique Wittig et Teresa de Lauretis, auteur d'une trilogie sur la théorie queer[6] (Queer Zones 1, Queer Zones 2 - Sexpolitiques, Queer Zones 3 - Identité, culture, politique), il est l'un des initiateurs de l'association trans Sans Contrefaçon de l'introduction en France des Queer Studies[7].
Sam Bourcier traduit Le manifeste contrasexuel chez Balland en 2000[8].
De à , Sam Bourcier est invité à l'université de New York dans le cadre d'une bourse Fulbright[9] post-doctorale avec pour sujet de post-doctorat Queer Theory and French Philosophy: The Politics of Inverted Translation[10].
Après s'être identifié comme une femme lesbienne, il s'identifie désormais comme une personne transgenrenon binaire[11]. Figure du militantisme queer[12], il est à l'origine de nombreux ouvrages et articles sur les cultures, théories et politiques queer, les subcultures sexuelles (comme le SM), les féminismes, les transféminismes, les minorités et les politiques identitaires en France et à l'étranger[6].
Sam Bourcier fonde en 2002, le groupe Archilesb qui revendique avec Vigitrans (groupe de Tom Reucher) au sein d'ArchiQ l'inclusion des lesbiennes dans le projet du centre de documentation et d'archives homosexuelles de Paris[13].
Accusé de diffamation pour avoir affirmé que Judith Silberfeld, journaliste de Têtu était la lesbienne-alibi de la rédaction, il gagne en le procès qui lui est intenté[14].
Ayant suivi une psychanalyse lacanienne pendant 7 ans, il s'inscrit contre la normalisation lacanienne et la psychiatrisation des personnes trans: il s'oppose politiquement aux psychanalystes lacaniens[15].
À la télévision, Sam Bourcier co-anime les débats sur Pink TV de 2004 à 2006 avec Alex Taylor et tient les chroniques dans l'émission Le Set. Il intervient régulièrement dans d'autres médias[16] et émissions télévisées comme Ce soir (ou jamais!) sur France 3[réf.nécessaire]. Il s'oppose au psychiatre vice-président de la SoFECT Jean Chambry sur le plateau de LCP le [17].
À la radio, Sam Bourcier anime depuis 2006 une rubrique dans l'émission Bang Bang sur la radio Pure FM, diffusée chaque vendredi soir. Il est l'invité d'Adèle Van Reeth sur France Culture en [18].
Bourcier Marie-Hélène, Queer zones: politiques des identités sexuelles, des représentations et des savoirs, Paris, Balland, , 247p. (ISBN2-7158-1360-0, OCLC47843987)
Bourcier Marie-Hélène, Robichon, Suzette., Armengaud, Françoise, 1942- et Université Paris X: Nanterre. Centre de recherches sur l'art., Parce que les lesbiennes ne sont pas des femmes--: autour de l'œuvre politique, théorique et littéraire de Monique Wittig: actes du colloque des 16-17 juin 2001, Columbia University, Paris, Paris, Éditions gaies et lesbiennes, , 249p. (ISBN2-912706-17-3, OCLC51563645)
Bourcier, Marie-Hélène/Sam, «Le nouveau conflit des facultés: biopouvoir, sociologie et queer studies dans l’université néo-libérale française», SociologieS, (ISSN1992-2655, lire en ligne, consulté le )
Marie-Hélène Bourcier, «Bildungs-post-porn: notes sur la provenance du post-porn, un des futurs du Féminisme de la désobéissance sexuelle», Rue Descartes, no79, , p.42–60 (ISSN1144-0821, DOI10.3917/rdes.079.0042, lire en ligne, consulté le )
«Post-gay, la politique queer débarque: Entretien avec la sociologue Marie-Hélène Bourcier - Le site du journal», Le site du journal, (lire en ligne, consulté le )
Marie-Hélène Bourcier, «L'homosexus normaticus entre mariage unidimensionnel et droits sexuels», Mouvements, vol.49, no1, , p.8–15 (ISSN1291-6412, DOI10.3917/mouv.049.0008, lire en ligne, consulté le )
Marie-Hélène Bourcier, «Des «femmes travesties» aux pratiques transgenres: repenser et queeriser le travestissement», Clio, no10, , p.117–136 (lire en ligne, consulté le )
Marie-Hélène Bourcier, Le Discours narratif télévisuel durant la guerre du Golfe: Essai d'analyse textuelle et culturelle, Lille, Atelier national de reproduction des thèses, , 453p..