Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte
Saison 1967-1968 de la LNH
saison de la Ligue nationale de hockey De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Remove ads
La saison 1967-1968 est la cinquante-et-unième saison de la Ligue nationale de hockey (également désignée par le sigle LNH). Au cours de la saison régulière, les douze franchises participent chacune à soixante-quatorze matchs. Il s'agit d'une saison de changement pour la LNH puisque six nouvelles équipes intègrent la compétition. En effet, depuis la saison 1942-1943, les six mêmes équipes participent aux saisons de la LNH : les Canadiens de Montréal, les Maple Leafs de Toronto, les Bruins de Boston, les Red Wings de Détroit, les Rangers de New York et les Black Hawks de Chicago.
Remove ads
La LNH accueille donc dans ses rangs les six nouvelles équipes franchises suivantes : les Blues de Saint-Louis, les Golden Seals de la Californie, les Flyers de Philadelphie, les North Stars du Minnesota, les Penguins de Pittsburgh et enfin les Kings de Los Angeles. Les nouvelles équipes ont à l'occasion d'un repêchage d'expansion de choisir des joueurs au sein des autres équipes.
Avec l'adjonction des six nouvelles franchises, une nouvelle division est créée, la division de l’Ouest, et un trophée est mis en place pour récompenser le vainqueur de chaque division. Le trophée de l’Est est le trophée Prince de Galles tandis que pour l’Ouest il s'agit du trophée Clarence-S.-Campbell.
Les Canadiens de Montréal emportent le titre de la meilleure équipe de la saison régulière puis la quinzième Coupe Stanley de leur histoire.
Remove ads
Saison régulière
Résumé
Contexte

Le premier match de la saison a lieu le dans la patinoire du Civic Arena et oppose les Canadiens aux Penguins. Les pronostics prédisaient une déroute pour les Penguins mais les Canadiens ne l'emportèrent finalement que 2 buts à 1[1]. Le premier but de la saison est inscrit par les Canadiens et l'intermédiaire de Gilles Tremblay contre Hank Bassen. Au cours de ce même match, Bassen laisse Jean Béliveau inscrire le quatre-centième but de sa carrière dans la LNH[2], il est alors le troisième joueur de l'histoire à dépasser ce plateau[1].
Les dirigeants et supporters des six équipes originales ont alors commencé à se rendre compte que la domination n'allait pas être aussi évidente que prévu et que les nouvelles franchises s'étaient bien préparées à entrer dans la ligue.
Le , au cours d'un match entre les North Stars du Minnesota et Seals d'Oakland, le joueur recrue Bill Masterton reçoit une mise en échec par Larry Cahan et Ron Harris. Masterton tombe à la renverse sur la glace, la tête en arrière venant frapper la glace. Une grande quantité de sang s'échappe, les médecins ne peuvent l'opérer et il meurt deux jours plus tard[3]. Il est le premier joueur de la LNH à mourir d'une blessure reçut sur une patinoire[3]. La LNH décide alors de remettre un nouveau trophée à l'issue de la saison, le trophée Bill-Masterton – en anglais Bill Masterton Memorial Trophy – remis au joueur ayant démontré le plus de qualité de persévérance et d'esprit d'équipe[4].
Le , Jean Béliveau devient le deuxième joueur de l'histoire de la LNH à dépasser la barre des mille points, après Gordie Howe en 1960[5]. Après cinq minutes de jeu, le joueur des Canadiens trompe Roger Crozier, portier des Red Wings de Détroit, pour le millième point de sa carrière[6].
Classements finaux
Les quatre premières franchises de chaque division sont qualifiées pour les séries éliminatoires.
- Champion de la saison régulière
- Qualifié pour les séries éliminatoires
Meilleurs pointeurs

Parmi tous les joueurs, Stan Mikita est le joueur le plus prolifique de la saison en finissant meilleur pointeur avec quatre-vingt-sept réalisations alors que son coéquipier, Bobby Hull, est le meilleur buteur totalisant quarante-quatre réalisations. Phil Esposito est le meilleur passeur avec quarante-neuf aides[7].
Remove ads
Séries éliminatoires de la Coupe Stanley
Résumé
Contexte
Avec l'ajout de six nouvelles équipes et d'une nouvelle division, les séries éliminatoires de la Coupe Stanley sont allongées avec un premier tour qui implique les quatre meilleures équipes de chaque division[8].
Arbre des séries
Quarts de finale | Demi-finales | Finale | ||||||||||||||
E1 | Montréal | 4 | ||||||||||||||
E3 | Boston | 0 | ||||||||||||||
E1 | Montréal | 4 | ||||||||||||||
E4 | Chicago | 1 | ||||||||||||||
E2 | New York | 2 | ||||||||||||||
E4 | Chicago | 4 | ||||||||||||||
E1 | Montréal | 4 | ||||||||||||||
O3 | Saint-Louis | 0 | ||||||||||||||
O1 | Philadelphie | 3 | ||||||||||||||
O3 | Saint-Louis | 4 | ||||||||||||||
O3 | Saint-Louis | 4 | ||||||||||||||
O4 | Minnesota | 3 | ||||||||||||||
O2 | Los Angeles | 3 | ||||||||||||||
O4 | Minnesota | 4 | ||||||||||||||
Finale de la Coupe Stanley
La finale de la Coupe Stanley voit la victoire des Canadiens de Montréal, entraînés par Toe Blake, aux dépens des Blues de Saint-Louis, menés par Scotty Bowman. Les Canadiens l'emportent en quatre alors que Blake annonce qu'il prend sa retraite après treize saisons passées derrière le banc des Canadiens et huit Coupes Stanley[9].
Meilleurs pointeurs
Remove ads
Récompenses
Trophées
Équipes d'étoiles
Remove ads
Notes et références
Voir aussi
Wikiwand - on
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Remove ads