Saint-Romain-et-Saint-Clément

commune française du département de la Dordogne De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Saint-Romain-et-Saint-Clément est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Faits en bref Administration, Pays ...
Saint-Romain-et-Saint-Clément
Saint-Romain-et-Saint-Clément
Le village de Saint-Romain.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Périgord-Limousin
Maire
Mandat
Michel Ranouil
2020-2026
Code postal 24800
Code commune 24496
Démographie
Gentilé Romaniclémentiens, Romaniclémentiennes
Population
municipale
331 hab. (2022 )
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 25′ 18″ nord, 0° 51′ 42″ est
Altitude Min. 147 m
Max. 268 m
Superficie 13,80 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Thiviers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thiviers
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.stromain-stclement.fr
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    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Généralités

    Dans le quart nord-est du département de la Dordogne, en Nontronnais, Saint-Romain-et-Saint-Clément est une commune rurale[1] qui fait partie de l'aire d'attraction de Thiviers[2], zonage d’étude défini par l'Insee, qui a remplacé en 2020 l'aire urbaine de Thiviers qui incluait Saint-Romain-et-Saint-Clément. Elle est arrosée par la Côle qui lui sert de limite naturelle au nord-est sur environ six kilomètres avant de traverser la commune d'est en ouest.

    À l'écart des routes principales, le bourg de Saint-Romain est situé, en distances orthodromiques, cinq kilomètres à l'ouest-nord-ouest de Thiviers, et vingt kilomètres au sud-est de Nontron, la sous-préfecture. Le village de Saint-Clément est situé 1,3 km plus au sud-est.

    Le territoire communal est traversé d'ouest en est par la route départementale 707, l'axe Brantôme-Thiviers. L'ancienne ligne ferroviaire du Quéroy-Pranzac à Thiviers a été déclassée et la portion déferrée entre Thiviers et Saint-Pardoux-la-Rivière a été transformée en voie verte. Celle-ci traverse la commune sur trois kilomètres.

    Communes limitrophes

    Saint-Romain-et-Saint-Clément est limitrophe de cinq autres communes, dont Vaunac au sud par un quadripoint, près du lieu-dit Poncet. Son territoire est distant d'environ 450 mètres de celui d'Eyzerac au sud-est, et de 500 mètres de celui de Saint-Pierre-de-Côle au sud-ouest.

    Communes limitrophes de Saint-Romain-et-Saint-Clément
    Saint-Martin-de-Fressengeas Saint-Jory-de-Chalais
    Saint-Jean-de-Côle Thumb Thiviers
    Vaunac

    Géologie et relief

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Romain-et-Saint-Clément est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère[3].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques. La formation la plus ancienne, notée ξ1, se compose de micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 735 - Thiviers » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[4],[5] et sa notice associée[6].

    Thumb
    Carte géologique de Saint-Romain-et-Saint-Clément.
    Davantage d’informations Ère, Période ...
    Ère Période Époque Formations géologiques
    Cénozoïque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    Holocène
    CFp  :Formations superficielles : colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
    Fy3-z  :Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées : argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
    Pléistocène  non présent
    Néogène
    (2.58 - 23.03)
     non présent
    Paléogène
    (23.03 - 66.0)
    Oligocène
    g1a  :Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde : sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
    Éocène  non présent
    Paléocène  non présent
    Mésozoïque
    (66.0 - 252.17)
    Crétacé
    (66.0 - ≃145.0)
    Supérieur
    Alt  :Altérites de socle : arènes sableuses, argiles sableuses, isaltérites, allotérites
    inférieur non présent.
    Jurassique
    (≃145.0 - 201.4)
    Supérieur
    jC  :Jurassique indifférencié : faciès recristallisé carbonaté
    Moyen
    j2-3  :Bajocien sup. à Bathonien inf. : calcaires oolithiques blancs à ciment cristallin et à stratifications planes, entrecroisées ou obliques, évoluant en alternance avec un calcaire bioclastique beige oolithique à pelletoïdes, calcaire blanc crayeux
    j2  :Bajocien : calcaires oolithiques bioclastiques (localement niveau à polypiers) en alternance avec des calcaires cryptocristallins ou évoluant vers un faciès de calcaire crayeux (secteur nord-ouest)
    Jurassique inférieur
    l4  :Toarcien : argiles et marnes grises (formation de Tourtoirac), marnes dolomitiques pyriteuses au sommet, parfois calcaires marneux à la base
    l3b  :Pliensbachien sup. indifférencié : grès grossiers et dolomitiques très peu fossilifères, présence localement d'argiles grises à la base
    l1-2b  :Hettangien sup. à Sinémurien : calcaires dolomitiques à la base puis calcaires graveleux bioclastiques et oolithiques
    l1  :Hettangien inf. : alternance de calcaires dolomitiques, marnes dolomitiques, d'argilites et de grès fins
    Trias
    (201.4 - 251.902)
    t7-l1  :Rhétien à Hettangien basal : sables grossiers et conglomérats à stratifications entrecroisées, blancs à rouille, niveaux d'argile de couleur vert pistache à rouille
    Paléozoïque
    (252.17 - 538.8)
    Permien
    (251.902 - 298.9)
     non présent
    Carbonifère
    (298.9 - 358.9)
     non présent
    Dévonien
    (358.9 - 419.2)
     non présent
    Silurien
    (419.2 - 443.8)
     non présent
    Ordovicien
    (443.8 - 485.4)
     non présent
    Cambrien
    (485.4 - 538.8)
    δβ  :UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - Ensemble de roches basiques : dykes (ép. 1 à 15-20 m) de méta-dolérite, ortho-amphibolite et métagabbro, à grains fins à très fins, recoupant les grès de Thiviers (Cambrien à Dévonien)
    tfρ3χ  :UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - Quartzites de Payzac : quartzites feldspathiques noires, micaschistes à biotite et grenat, parfois à muscovite (Cambrien à Ordovicien)
    tfρ3  :UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - Grès de Thiviers et ardoises d'Allassac : métatufs rhyodacites à chlorite et métagrauwackes, séricitoschistes intercalés (Cambrien moy. à sup.)
    δ11g  :USG (Unité supérieure des gneiss) - Ensemble de roches basiques : amphibolites à hornblende et andésine avec grenats (Cambrien à Silurien)
    δ11  :USG (Unité supérieure des gneiss) - Ensemble de roches basiques : amphibolites à hornblende et andésine (Cambrien à Silurien)
    δΠ1  :UIG ((Unité inférieure des gneiss) - Formations basiques et ultrabasiques : serpentinites massives ou schisteuses (Cambrien à Silurien)
    λ3-4b  :UIG ((Unité inférieure des gneiss) - Leptynites de Saint-Yrieix, Meuzac et Sarlande : ortho-leptynites (métarhyolites ?) à biotites seule ou à biotite et muscovite à grain fin à moyen (Cambrien à Ordovicien)
    ζ1-2I  :UIG ((Unité inférieure des gneiss) : gneiss plagioclastiques grauwackeux à schisteux à deux micas ou biotite seule et sillimanite et parfois microcline (Néoprotérozoïque à Cambrien)
    ξ1  :UPA : Micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien)
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    Relief et paysages

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    La route départementale 707 sur le territoire communal.

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 147 mètres[7] à l'extrême ouest, au nord-ouest du bourg de Saint-Romain, là où la Côle quitte la commune et entre sur celle de Saint-Jean-de-Côle, et 268 mètres[7],[8] au nord, entre les lieux-dits Dala et Faugeraulas[9].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [10]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[11]. La commune est dans l'unité paysagère du « Périgord limousin » qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[12],[13].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 13,80 km2[7],[14],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 14,4 km2[5].

    Hydrographie

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[17]. Elle est drainée par la Côle, le ruisseau de Bonis, le ruisseau de la Fon Pépy et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[18],[Carte 1].

    La Côle, d'une longueur totale de 51,53 km, prend sa source dans la commune de Firbeix et se jette dans la Dronne en rive gauche, en limite de Brantôme en Périgord et de Condat-sur-Trincou[19]. Elle traverse la commune du nord à l'ouest sur près de huit de kilomètres dont près de cinq servent de limite naturelle en plusieurs tronçons, face à Saint-Jory-de-Chalais, Thiviers et Saint-Jean-de-Côle.

    Son affluent de rive gauche le ruisseau de Bonis arrose la commune d'est en ouest sur deux kilomètres et demi.

    Autre affluent de rive gauche de la Côle, le ruisseau de la Fon Pépy prend sa source dans le sud-ouest de la commune qu'il baigne sur un kilomètre dont environ la moitié en limite de Saint-Jean-de-Côle.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[22]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Aquitaine, Gascogne » et « Ouest et nord-ouest du Massif Central ». La première est caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours). La seconde présente une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[23].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 001 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[24]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Coquille à 16 km à vol d'oiseau[25], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 178,8 mm[26],[27]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[28].

    Urbanisme

    Résumé
    Contexte

    Typologie

    Au , Saint-Romain-et-Saint-Clément est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[29]. Elle est située hors unité urbaine[30]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thiviers, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[30]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[31],[32].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,5 %), zones agricoles hétérogènes (47,5 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

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    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg de Saint-Romain proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[34] :

    • la Baraque
    • la Basse Fressenède
    • le Bigeau
    • le Bost
    • Bost Bernard
    • les Brandes
    • la Chabanne
    • le Chadeau
    • Chez Barancle
    • le Clau de Louze
    • le Clau du Bois
    • les Combes
    • le Cros
    • Dala
    • le Fagnac
    • Faugeraulas
    • Firbeix
    • la Forêt
    • Fouillarjoux
    • Fraisse
    • Fressenède
    • le Grand Bois
    • le Grand Clos
    • les Grandes Terres
    • la Grange
    • Jalager
    • la Lande
    • la Lardie
    • Lavergne
    • Maizaraud
    • Moulin de Feuyas
    • le Parc
    • Pauline
    • les Peyrières
    • le Peyrou
    • la Pomerède
    • Poncet
    • Poncharau
    • le Prieuré
    • le Puel
    • la Richardie
    • le Rivage
    • la Rochette
    • les Rochilles
    • Saint-Clément
    • la Verdale
    • les Vergnes.

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Saint-Romain-et-Saint-Clément est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Côle. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[37],[35].

    Saint-Romain-et-Saint-Clément est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[38]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[39],[40].

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    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Romain-et-Saint-Clément.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[41]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[42]. 91,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[43].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[35].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Romain-et-Saint-Clément est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[44].

    Toponymie

    La première mention écrite connue de Saint-Clément date de l'an 1192 sous la forme latine Sanctus Clemens, dans une bulle du pape Célestin Ier[45]. Pour Saint-Romain, la mention Sanctus Romanus est plus récente, attestée dans un pouillé du XIIIe siècle[46].

    Saint Clément correspond probablement au quatrième pape, à la fin du Ier siècle[47]. Saint Romain se réfère à Romain de Blaye (également appelé Romain du Mans), prêtre de Blaye au IVe siècle[48].

    Avant la fusion des deux communes en 1827, elles ont porté brièvement les noms de Clément Bas et de Romain sur Colle, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795)[47].

    En occitan, la commune porte le nom de Sent Róman e Sent Clamenç[49].

    Histoire

    En 1827, les communes de Saint-Clément et de Saint-Romain fusionnent sous le nom de Saint-Romain-et-Saint-Clément[7].

    Politique et administration

    Résumé
    Contexte

    Rattachements administratifs

    Les communes de Saint-Clément[50] et de Saint Romain[7] sont rattachées, dès 1790, au canton de Thiviers qui dépendait du district d'Excideuil. En 1800, les districts sont supprimés. Le canton est alors rattaché à l'arrondissement de Nontron.

    Les deux communes fusionnent en 1827 sous le nom de Saint-Romain-et-Saint-Clément[7].

    Intercommunalité

    Au , Saint-Romain-et-Saint-Clément intègre dès sa création la communauté de communes du Pays thibérien. Au , celle-ci est dissoute et ses communes  hormis Sorges et Ligueux en Périgord  rejoignent la communauté de communes des Marches du Périg'Or Limousin Thiviers-Jumilhac[51] qui, en prend le nom de communauté de communes Périgord-Limousin[52].

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[53],[54].

    Liste des maires

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    La mairie en 2013.
    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    octobre 1997[55] mai 2020 Philippe Lachaud SE[56] Artisan
    mai 2020 En cours Michel Ranouil    
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    Équipements et services publics

    Justice

    En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Romain-et-Saint-Clément relève[57] :

    Population et société

    Résumé
    Contexte

    Démographie

    Les habitants de Saint-Romain-et-Saint-Clément se nomment les Romaniclémentiens et Romaniclémentiennes[58].

    Jusqu'en 1827, les communes de Saint-Clément et de Saint-Romain étaient indépendantes.

    Démographie de Saint-Clément

    Évolution de la population
    de Saint-Clément
    1793 1800 1806 1821
    283270286275
    (Source : Ldh/EHESS/Cassini[50])

    Démographie de Saint-Romain, puis de Saint-Romain-et-Saint-Clément

    En 1827, Saint-Clément fusionne avec Saint-Romain qui devient Saint-Romain-et-Saint-Clément.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[60].

    En 2022, la commune comptait 331 habitants[Note 5], en évolution de +1,53 % par rapport à 2016 (Dordogne : +0,37 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    2018 2022 - - - - - - -
    329331-------
    Fermer
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    425628343348646603626642632
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    581571590632649657845644588
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    585552559498510446396357340
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    325295260309332357334327328
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    En association avec les communes voisines de Saint-Jean-de-Côle et Saint-Martin-de-Fressengeas, un trail est organisé en août (6e édition en 2024 au départ de Saint-Jean-de-Côle avec trois parcours de 12 km, 22 km et 32 km)[62].

    Économie

    Emploi

    En 2016[63], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 161 personnes, soit 49,4 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quinze) est resté stable par rapport à 2011 et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,3 %.

    Établissements

    Au , la commune compte trente-quatre établissements[64], dont treize au niveau des commerces, transports ou services, huit dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six dans la construction, quatre dans l'industrie, et trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[65].

    Culture locale et patrimoine

    Résumé
    Contexte

    Lieux et monuments

    Patrimoine naturel

    Thumb
    La Côle à Saint-Romain-et-Saint-Clément.

    La vallée de la Côle est protégée dans la totalité de sa traversée de la commune au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I « Réseau hydrographique de la Côle en amont de Saint-Jean-de-Côle », partagée avec neuf autres communes, dont la flore est constituée d'environ 120 espèces de plantes, dont sept sont considérées comme déterminantes : la droséra intermédiaire (Drosera intermedia), la droséra à feuilles rondes (Drosera rotundifolia), la jacinthe des bois, ou jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta), la linaigrette à feuilles étroites (Eriophorum angustifolium), la narthécie des marais (Narthecium ossifragum), la parnassie des marais (Parnassia palustris) et la potentille des marais (Comarum palustre)[71],[72]. De plus, cette ZNIEFF est fréquentée par une soixantaine d'espèces d'oiseaux ainsi que par deux espèces de mammifères : le chevreuil (Capreolus capreolus) et le putois (Mustela putorius putorius).

    Incluses dans la ZNIEFF précédente, deux autres ZNIEFF de type II concernent une petite lande tourbeuse d'un peu plus d'un hectare, au nord-ouest du lieu-dit Poncharau[73],[74], ainsi que les gorges de la Côle, partagées entre Saint-Romain-et-Saint-Clément (pour une infime partie aval) et Saint-Jory-de-Chalais[75],[76].

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

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    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

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