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ancienne commune française du département de Maine-et-Loire De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Saint-Martin-du-Bois est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Saint-Martin-du-Bois | |||||
L'église Saint-Martin. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Segré | ||||
Commune | Segré-en-Anjou Bleu | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Nicolas Cheré 2020-2026 |
||||
Code postal | 49500 | ||||
Code commune | 49305 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Boscovien | ||||
Population | 963 hab. (2014) | ||||
Densité | 44 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 42′ 24″ nord, 0° 44′ 27″ ouest | ||||
Altitude | 62 m Min. 17 m Max. 83 m |
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Superficie | 21,73 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Segré | ||||
Historique | |||||
Fusion | 15 décembre 2016 | ||||
Commune(s) d'intégration | Segré-en-Anjou Bleu | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
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Elle est depuis le [1] intégrée à la nouvelle commune de Segré-en-Anjou Bleu.
Commune angevine du Segréen, Saint-Martin-du-Bois se situe à l'est d'Aviré, sur les routes D 216, Andigné, et D 78, Aviré / Chambellay[2].
Son territoire se trouve sur l'unité paysagère du Plateau du Segréen[3].
La rivière l'Oudon marque sa limite sud-ouest.
Le village se développe autour de son église, le long des routes de Chambellay et de Montreuil-sur-Maine. Les maisons actuelles les plus anciennes datent des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. La première église du village a été construite au XIe siècle.
À la Révolution, Saint-Martin-du-Bois est instituée chef-lieu de canton. Celui-ci comprend les communes Chambellay, La Jaille-Yvon, Louvaines, Montguillon et Saint-Martin-du-Bois, rejointes en 1791 par Aviré et Saint-Sauveur-de-Flée. En 1801, ce canton disparait, et la commune fait ensuite partie du canton de Segré[4].
Jusqu'en 1985, une carrière de granite était exploitée près du château de Danne.
Les communes d'Aviré, du Bourg-d'Iré, de La Chapelle-sur-Oudon, de Châtelais, de La Ferrière-de-Flée, de L'Hôtellerie-de-Flée, de Louvaines, de Marans, de Montguillon, de Noyant-la-Gravoyère, de Nyoiseau, de Sainte-Gemmes-d'Andigné, de Saint-Martin-du-Bois, de Saint-Sauveur-de-Flée et de Segré se regroupent le pour former la commune nouvelle de Segré-en-Anjou Bleu[1].
Depuis le Saint-Martin-du-Bois constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Segré-en-Anjou Bleu et dispose d'un maire délégué[1].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1789 | 1793 | René Brillet père | Aubergiste | |
1793 | 1796 | Pierre Desneux | Chirurgien | |
an V | ... Huau | Agent municipal | ||
1800 | 1813 (démission) |
René Brillet fils | ||
1813 | 17 septembre 1830 (démission) |
Jacques-Joseph-Charles Bernard de Danne | ||
1830 | 1839 | Th. Lemercier | ||
1839 | 1844 | Charles Baussan | ||
1844 | 1847 | Joseph François | Marchand fermier et propriétaire demeurant au château du Grand Percher | |
1847 | 1853 (démission) |
Henri de Trédern | ||
18 mai 1853 | 1856 (démission) |
Charles Baussan | ||
8 novembre 1856 | 1863 | François Thibault | ||
1863 | 1870 | François Rongère | ||
1870 | 1906 | Christian de Tredern | ||
1906 | 1942 | Charles Bernard de Danne | ||
1942 | 1977 | René Bernard de Danne | ||
1977 | 1989 | François Bellier | ||
1989 | 1995 | Thérèse Vaslin | ||
1995 | Jean Gabillard | |||
mars 2001 | décembre 2016 | André Bellier[8] | SE | Agriculteur retraité[9] |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune était membre de la communauté de communes du Canton de Segré[10], elle-même membre du syndicat mixte Pays de l'Anjou bleu, Pays segréen, jusqu'à son intégration dans Segré-en-Anjou Bleu.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 963 habitants, en évolution de +11,72 % par rapport à 2009 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (49,8 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 3,3 | |
9,9 | 12,8 | |
9,4 | 12,7 | |
15,9 | 11,1 | |
22,4 | 22,0 | |
15,1 | 15,8 | |
26,6 | 22,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 1,1 | |
6,3 | 9,5 | |
12,1 | 13,1 | |
20,0 | 19,4 | |
20,3 | 19,3 | |
20,2 | 18,9 | |
20,7 | 18,7 |
Sur 79 établissements présents sur la commune à fin 2010, 43 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 4 % du secteur de l'industrie, 4 % du secteur de la construction, 41 % de celui du commerce et des services et 10 % du secteur de l'administration et de la santé[17].
Situé à mi-chemin entre le bourg et la Mayenne, le château du Percher est composé d'un bâtiment principal en équerre, construit entre 1495 et 1515 à l'emplacement d'un château plus ancien, par Pierre et Guillaume de Tinténiac. Ses façades lui ont valu un classement au titre des Monuments Historiques dès 1922, suivies par sa toiture et sa chapelle[18]. Il appartient à la même famille depuis 1752[19].
47° 42′ 42″ N, 0° 42′ 17″ O
Le château de Danne est construit en 1826 sur les plans de l'architecte Leblond pour les bâtiments et sur ceux de J. Chevalier pour les jardins. Il est inscrit aux Monuments Historiques depuis 1980. Selon Célestin Port, il succède à un manoir plus ancien, situé près de l'actuel colombier. Il est rasé au XVIIe siècle et remplacé par une demeure plus grande. Il ne reste plus de cette seconde époque de construction que le colombier[20].
47° 41′ 37″ N, 0° 45′ 13″ O
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