Saint-Georges-de-Montaigu
ancienne commune française du département de la Vendée De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Saint-Georges-de-Montaigu est une ancienne commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire. Depuis janvier 2019, elle fait partie de la nouvelle commune Montaigu-Vendée.
Saint-Georges-de-Montaigu | |
Église Saint-Georges. | |
Blason |
|
Administration | |
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Pays | France |
Région | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | La Roche-sur-Yon |
Intercommunalité | Terres-de-Montaigu, communauté de communes Montaigu-Rocheservière |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Éric Hervouet Depuis 2019 |
Code postal | 85600 |
Code commune | 85217 |
Démographie | |
Gentilé | Georgeois ou Palauds pour ceux qui y habitent depuis longtemps |
Population | 4 269 hab. (2016 ) |
Densité | 125 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 56′ 52″ nord, 1° 17′ 37″ ouest |
Altitude | 57 m Min. 27 m Max. 79 m |
Superficie | 34,02 km2 |
Élections | |
Départementales | Montaigu |
Historique | |
Fondation | |
Dissolution | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Montaigu-Vendée |
Localisation | |
modifier |
Saint-Georges de Montaigu possède plusieurs clubs de sport, tels que du handball, du basket, du foot, du tennis.
Le territoire municipal de Saint-Georges-de-Montaigu s’étend sur 3 402 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 57 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 27 et 79 mètres[1],[2].
Saint-Georges-de-Montaigu fait partie de la communauté de communes Communauté de communes Terres-de-Montaigu regroupant, outre Montaigu, les communes de la Bernardière, La Boissière-de-Montaigu, Boufféré, la Guyonnière et Saint-Hilaire-de-Loulay.
La commune de Saint-Georges-de-Montaigu est située au nord - nord-est du département de la Vendée dans la partie bocage de ce département, au confluent de deux rivières appelées les Maines. La petite Maine, au sud, et la grande Maine, au nord du bourg. Le bourg est allongé sur un plateau incliné vers le confluent des deux rivières. Sa plus grande hauteur est de 88 m ; l’église est à 33 m au-dessus du niveau de la mer ; le confluent n’est qu’à 25 m. Malgré ces faibles hauteurs, sa position dominant les deux rivières et les plaines qui les bordent en ont fait dès les premières occupations humaines un lieu de regroupement et d’habitat.
La commune est traversée sur toute sa longueur par la RN 137 (Saint-Malo à Bordeaux par Nantes et Chantonnay). Elle se trouve à 0 h 30 du centre de Nantes par l'autoroute A83 à laquelle Saint-Georges est rattachée par une bretelle d'accès direct et à 40 km du chef-lieu de département, La Roche-sur-Yon.
Les communes voisines sont Montaigu, chef-lieu de canton, La Guyonnière, Chavagnes-en-Paillers, La Boissière-de-Montaigu, Les Brouzils et Boufféré. Elle a à peu près la forme d’un losange. Elle couvre une superficie de 3 361 hectares et avait 3 877 habitants en 2010.
Jusque dans les années 1950, Saint-Georges-de-Montaigu était un bourg essentiellement agricole. De nombreux villages de quelques dizaines d’habitants l’entouraient, reliés au bourg par de mauvais chemins ou par de petites voies communales. Il y avait même des fermes à l’intérieur du bourg. Dans le bourg même, un artisanat peu développé, uniquement nécessaire aux besoins des cultivateurs des villages environnants : un forgeron, un sabotier, un ou deux menuisiers, quelques maçons, deux boulangers, et quelques épiceries.
Saint-Georges-de-Montaigu possède trois fleurs au Concours des villes et villages fleuris (passage de deux à trois fleurs pour le palmarès 2007).
Peu d’informations sur les premiers hommes qui peuplèrent la commune durant la préhistoire. On sait qu’ils s’installèrent à la lisière des forêts et le long des cours d’eau. Pas de mégalithe non plus sur le territoire de Saint-Georges, pourtant on en trouve de nombreux en Vendée et en bas Poitou.
Deux siècles environ av. J.-C. apparurent dans la région les Pictons. C'est l’une des nombreuses tribus celtiques venues de l’est et probablement d’Asie. Certains groupes continuèrent jusqu’à la mer et devinrent pêcheurs. D’autres stationnèrent dans le bocage et probablement sur le territoire de ce qui deviendra Saint-Georges et devinrent cultivateurs. Ils cultivèrent des céréales, des plantes textiles. Ils élevèrent de grands troupeaux de porcs. Ils forgèrent le fer et créèrent des armes et des bijoux. Ils vivaient dans des cabanes en torchis recouvert de chaume. En cas de danger, ils se réfugiaient dans des camps retranchés situés sur des collines ou au confluent des rivières.
Il est fort probable que de nombreux habitants du Saint-Georges actuel soient les descendants de ces tribus celtes, Pictons…[réf. nécessaire]
C’est en l’an 57 av. J.-C. que Jules César arrive en Poitou et c’est vers cette époque que le lieu surélevé situé entre les deux rivières prend le nom de Mansio Romana, avant de devenir plus tard Durivum. Il devint rapidement la capitale de la présence romaine dans l’Ouest de la Gaule. La ville comptait alors 12 000 habitants. On y voyait de beaux jardins en terrasses (actuels coteaux) et les berges des rivières étaient bordées de quais.
Au centre de la ville était le forum (actuel champ de foire). Deux grandes voies romaines traversaient Durivum et se croisaient à l’endroit où est bâti le clocher. Le centre du carrefour était surmonté d’une statue d’Apollon.
L’une des voies venait de Bressuire et se dirigeait vers Saint-Gilles, l’autre venait des Essarts et à la sortie ouest de Durivum se confondait avec une autre voie venue d’Angers, par Cholet. Cette dernière voie traversait les rivières au confluent sur une chaussée qui a servi depuis à alimenter un moulin. On en trouve des traces encore maintenant sur le grand chemin qui vient du Grand Planty à 100 m du Pont Boisseau[3].
Les plus lointains vestiges d’occupation de la commune ont été trouvés en 2006-2007. Une nécropole a été mise au jour datant de deux périodes, Ier au IIIe siècle et VIe au Xe siècle. Quelque 100 sépultures ont été mises au jour. Les sépultures ont été découvertes selon une orientation précise la tête relevée et posée sur des coussins d'herbe. De l'occupation antique, il peut être indiqué qu'une carrière de schiste a été exploitée puis remblayée. Des ouvriers ont travaillé sur le site, les fondations d'un four gallo-romain ayant été mises au jour. Beaucoup de déchets ont également été recueillis (morceaux de vaisselle ou d'os d'animaux façonnés par l’homme, céramiques) ceci étant de bons indicateurs sur le mode de vie des gens ordinaires de l'époque. Un petit bout de voie romaine a aussi été découvert.
Des vestiges de murs typiquement romains (petites pierres taillées et bien alignées) existaient encore en bordure du chemin creux qui menait à Chauveau, au lieu-dit la Prison. Ces vestiges de murs ont disparu après les années 1950 lors de la construction des voies d’accès aux lotissements.
Vers 580, Saint Martin de Vertou fonda deux monastères à Durirum, l'un de moines, l'autre de moniale. Il mourut à Saint-Georges le 24 octobre 601. Sa dépouille fut transportée à Vertou.
Le pouillé de Luçon indique qu'à partir de ce moment Durivum fut le centre de diffusion du christianisme dans les environs. À cette époque, le nom de Durivum fut délaissé pour celui de Saint Georges, le plus glorieux des chevaliers chrétiens. Malheureusement aucun auteur ne nous donne des précisions à ce sujet.
Vers 820, les incursions vikings ravagèrent la région. La ville fut délaissée par les notables et une grande partie de sa population. C'est à cette époque que fut érigée la forteresse de Montaigu.
Vers 1130, Saint-Georges, était passé sous la domination anglaise. Sous le règne de Richard Cœur de Lion, le château fort de Montaigu fut réparé. La population fut déplacée et une petite ville naquit qui prit le nom de Montaigu.
En 1461, Charles, duc de Berry, frère unique du roi Louis XI, allant de Poitiers à Nantes passa par Saint-Georges de Montaigu.
À partir de 1562, les protestants livrèrent bataille aux catholiques dans l'enceinte même de Saint-Georges. Ces derniers furent défaits et leur église qui était un prieuré de Saint-Jouin-de-Marnes en Poitou fut brûlée. Cependant, les habitants de Saint-Georges demeurèrent catholiques.
À la fin du XVIe siècle, Saint-Georges-de-Montaigu reçut le roi Henri IV venant de La Rochelle. Ce fut à Saint-Georges qu'il rassembla ses troupes pour les faire marcher contre le duc de Mercœur qui assiégeait Montaigu.
Cependant Saint-Georges ne se relevait qu'avec peine des pertes que lui avait causées les guerres de Religion. Aussi ce ne fut qu'en 1684 que François Guinaudeau, curé de Saint-Georges, entreprit d'y rebâtir une église. Elle avait trois nefs des piliers carrés en pierres de taille, reliés ensemble par des arcades, le tout en granit. L'église est achevée en 1691.
Pendant la guerre de Vendée, 700 hommes de Saint-Georges périrent les armes à la main pour la défense du trône et de l'autel.
Napoléon Ier revenant d'Espagne, traversa Saint-Georges, le 8 août 1808 avec l'impératrice Joséphine.
Le , la commune fusionne avec Boufféré, La Guyonnière, Montaigu et Saint-Hilaire-de-Loulay pour former la commune nouvelle de Montaigu-Vendée dont la création est actée par un arrêté préfectoral du [4].
Les habitants de Saint-Georges-de-Montaigu sont appelés les Georgeois mais aussi les Palauds car autrefois une fois la nuit tombée les Palauds voyaient le reflet de la Lune dans l'eau de la rivière (la Maine) et ils voulaient l'attraper dans l'eau alors ils essayèrent de vider l'eau avec des pelles, d'où le nom Palauds. Palaud vient de deux mots pal qui vient du mot pelle et auds de l'eau.
Blasonnement :
D'azur au pairle d'argent, accosté à dextre d'une roue dentée d'or et à senestre d'un épi de blé feuillé du même, au pont de quatre arches aussi d'or mouvant de la pointe, surmonté d'une crosse de sable, brochant sur le pairle. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1951 | juin 1982[5] (décès) |
Raymond Dronneau[Note 1] ,[6] | MRP puis CD | Exploitant agricole Vice-président du district de Montaigu[7] |
juillet 1982[8] | juin 1995 | Michel Bonnet[Note 2] | Vice-président du district de Montaigu | |
juin 1995 | 14 mars 2008 | Joseph Bonnet[Note 3] | Cadre commercial | |
14 mars 2008 | 31 décembre 2018 | Éric Hervouet[Note 4],[9] | DVD | Fonctionnaire territorial |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2016, la commune comptait 4 269 habitants[Note 5], en évolution de +10,11 % par rapport à 2010 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2016 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 269 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (13,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,1 | 0,3 | |
3,4 | 5,6 | |
9,2 | 9,1 | |
22,0 | 19,9 | |
23,4 | 22,9 | |
19,4 | 17,9 | |
22,5 | 24,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 1,2 | |
7,3 | 10,6 | |
14,9 | 15,7 | |
20,9 | 20,2 | |
20,4 | 19,3 | |
17,3 | 15,5 | |
18,9 | 17,4 |
L'aérodrome de Montaigu - Saint-Georges a été inauguré le 28 juin 1980. Il dispose de deux pistes de 80 m et 40 m de large pour 900 m de long. Le plus gros club de France de Paramoteur, Atlantic Paramoteur, est basé sur ce terrain, ainsi que le club de vol à voile de Nantes, le Planeur Club de L'Atlantique[20], qui s'est déplacé sur ce terrain lors de sa création, puisque ce dernier avait pour but de délocaliser l'activité planeur de l'aéroport Nantes Atlantique. Le terrain a accueilli en 2011 le championnat régional des Pays de la Loire de planeur, ainsi que le Tour de France ULM qui y est passé pour une nuit.
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