Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte

Saint-Gérand

commune française du département du Morbihan De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Saint-Gérandmap
Remove ads

Saint-Gérand [sɛ̃ʒeʁɑ̃] est une ancienne commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Faits en bref Administration, Pays ...
Remove ads

Depuis le , elle est une commune déléguée de la commune nouvelle de Saint-Gérand-Croixanvec[1].

Remove ads

Géographie

Résumé
Contexte

Localisation et description

Thumb
Carte de l'ancienne commune de Saint-Gérand et des communes avoisinantes.
Communes limitrophes de Saint-Gérand
Kergrist Croixanvec
Neulliac Thumb Saint-Gonnery
Noyal-Pontivy Gueltas



Relief et hydrographie

Le finage communal forme un plateau incliné vers le sud-ouest ; les altitudes les plus élevées sont à la limite orientale de la commune (153 mètres à la Croix de Bolan, point de jonction entre les territoires communaux de Saint-Gérand, Saint-Gonnery, Gueltas et Noyal-Pontivy et, à un degré légèrement moindre, à son extrême nord (142 mètres au point le plus au nord du territoire communal, au nord du hameau de Bonne Espérance, à la limite communale avec Kergrist ; les points les plus bas correspondent à la vallée du Ruisseau de Cran, dont le tracé a été utilisé pour l'aménagement du Canal de Nantes à Brest, lequel est à 136 mètres d'altitude à son entrée est sur le territoire communal au niveau de l'écluse de Gogal (en Saint-Gonnery) et à 105 mètres à sa sorte ouest, au niveau de l'écluse de Saint-Caradec (ce dénivelé d'une trentaine de mètres explique les nombreuses écluses situées sur son tracé dans la traversée de la commune); toutefois c'est plus au sud, dans la partie aval de la vallée du Ruisseau de Cran qui ne correspond plus au tracé du Canal de Nantes à Brest, que se trouve l'altitude la plus basse de la commune : 82 mètres à l'ouest de la Croix des Gallos. Le bourg est vers 130 mètres d'altitude.

Le Ruisseau de Cran et le Ruisseau du Resto sont les deux cours d'eau, d'importance modeste, qui traversent la commune : ils confluent plus au sud au niveau de l'étang du Valvert, dans la commune de Noyal-Pontivy, formant plus en aval le Ruisseau de Saint-Niel, affluent de rive gauche du Blavet.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 °C), fraîches en été et des vents forts[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 910 mm, avec 14,4 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Moréac à 22 km à vol d'oiseau[5], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 043,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Transports

Le Canal de Nantes à Brest traverse la commune d'est en ouest ; 9 écluses se trouvent sur le territoire communal : Kérihoué, Kerivy, Lann Vras, Parc Buisson, Parc er Lann, Parc Lann Bihan, Couëdic, Er Houët et Keroret.

L'ancienne commune de Saint-Gérand est traversée par la RD 768 (ancienne Route nationale 168) allant de Pontivy à Loudéac, aménagée en voie express et par la ligne ferroviaire de Saint-Brieuc à Pontivy, désormais fermée. Le bourg lui-même n'est desservi que par des routes secondaires.

Paysages et habitat

La commune présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux (villages) et fermes isolées. Le bourg traditionnel, très petit, à beaucoup grossi avec la construction de plusieurs lotissements, principalement vers l'ouest et le sud, en direction de la ville de Pontivy distante de seulement 8 kilomètres.

Une importante zone industrielle, dite de Pont Saint-Caradec, s'est développée à la limite sud-ouest de la commune, à la limite de Noyal-Pontivy.

Remove ads

Urbanisme

Résumé
Contexte

Typologie

Saint-Gérand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontivy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

Thumb
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Davantage d’informations Type d’occupation, Pourcentage ...
Remove ads

Toponymie

Saint-Gérand, en breton Sant-Jelan, est attestée sous la forme francisée Saint Gelan en 1406 [15].

La localité porte le nom de saint Gérand (saint Géran) , un disciple de saint Tugdual originaire du Pays de Galles ; il aurait traversé la Manche et fondé, avec saint Samson, le monastère de Lanmeur, avant de devenir vicaire général de Pol Aurélien, évêque de Léon ; il serait mort en 547[16].

En gallo, le nom est attesté sous la forme Saint-Jeran prononcée [sɛ̃ʒəɾɑ̃][17].

Histoire

Résumé
Contexte

Ancien Régime

Thumb
Carte de Cassini de Saint-Gérand et Noyal-Pontivy.

Saint-Gérand faisait initialement partie du Porhoët, et passa vers 1116 dans la vicomté de Rohan.

Les premières traces écrites concernant Saint-Gérand remontent à 1406 dans les archives de Rohan sous le nom de Saint-Gélan. Le village, qui était inclus dans la paroisse de Noyal, en devint une trève en 1561[18].

Selon un aveu de 1471, Saint-Gérand était, au sein de la Vicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan[19].

Le XIXe siècle

Saint-Gérand devient une paroisse en 1802 ; la commune est créée en 1839 (en même temps que Gueltas, Kerfourn et Saint-Thuriau) à partir d'un territoire de la commune de Noyal-Pontivy. En 1853 la commune s'agrandit en annexant les hameaux de Penderff, Saint-Dredeno, Kergoët et La Loge qui dépendaient jusque-là de Neulliac. Vers 1885, le hameau de Ravaguen est cédé à la commune de Saint-Gonnery[18].

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Gérand en 1843 :

« Saint-Gérant : commune récemment formée par démembrement de Noyal-Pontivy ; succursale. Géologie : schiste talqueux. On parle le breton[20]. »

Une épidémie de variole fit 100 malades (dont 51 moururent) à Saint-Gérand entre 1865 et 1870[21].

Le XXe siècle

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Gérand porte les noms de 32 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; tous sont morts sur le sol français à l'exception de Pierre Le Clainche, disparu en Turquie lors de la Bataille de Sedd-Ul-Bahr[22].

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Gérand porte les noms de 10 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi eux Alphonse Le Bris, résistant FFI, fusillé le au polygone de tir de Vannes en Saint-Avé et deux résistants (Louis Cadoret et André Le Clainche) du maquis de Guergoloden en Kergrist, exécutés par les Allemands le  ; Joseph Le Cornec est mort à Dresde (Allemagne) le [22].

L'après Seconde Guerre mondiale

Un soldat originaire de Saint-Gérand (Maxime Bellec) est mort pour la France en 1947 pendant la Guerre d'Indochine[22].

Le XXIe siècle

Le Saint-Gérand fusionné avec Croixanvec pour former la commune nouvelle de Saint-Gérand-Croixanvec.

Remove ads

Politique et administration

Davantage d’informations Période, Identité ...
Davantage d’informations Période, Identité ...
Remove ads

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1841. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

En 2018, la commune comptait 1 126 habitants[Note 3], en évolution de +7,96 % par rapport à 2012 (Morbihan : +3,82 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Davantage d’informations - ...
Évolution de la population  [modifier]
1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881
9049509481 0479649899741 0071 017
1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
915933928927927971869861878
1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
907903856788740687826871891
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Remove ads

Économie

L'entreprise Altho, PME spécialisée dans la fabrication de chips de pomme de terre, dont elle possède 27 % du marché français, est implantée dans la commune depuis 1995[29].

Culture locale et patrimoine

Thumb
L'église paroissiale Saint-Gérand.

Lieux et monuments

  • Chapelle Saint-Drédeno : construite au XVIe siècle, de style gothique flamboyant et restaurée en 1704, elle porte le nom des deux frères Drédeno, deux jumeaux considérés comme des saints bretons (non reconnus officiellement par l'Église catholique), dont l'histoire a été oubliée. Le village de Saint-Dredeno a fait partie de la commune de Neulliac jusqu’en 1853.En Octobre 1972, Des voleurs ont emporté la statue de Notre-Dame-de-la-Délivrance, statue qui datait du XVIe siècle, en octobre 1972[30] ;
  • La fontaine des reliques ;
  • le manoir de Kermabo (XVIIIe siècle), il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[31].
  • La croix du cimetière

Personnalités liées à la commune

Remove ads

Notes et références

Voir aussi

Loading content...
Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.

Remove ads