Saint-Aignan (Morbihan)

commune française du département du Morbihan De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Saint-Aignan [sɛ̃tɛɲɑ̃] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Faits en bref Administration, Pays ...
Saint-Aignan
Saint-Aignan (Morbihan)
L'église paroissiale et son porche Sud daté de 1568.
Blason de Saint-Aignan
Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Pontivy Communauté
Maire
Mandat
Éric Le Denmat
2022-2026
Code postal 56480
Code commune 56203
Démographie
Gentilé Saintaignanais, Saintaignanaise
Population
municipale
632 hab. (2022 )
Densité 23 hab./km2
Population
agglomération
42 209 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 10′ 56″ nord, 3° 00′ 45″ ouest
Altitude Min. 67 m
Max. 275 m
Superficie 27,33 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Gourin
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Saint-Aignan
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Saint-Aignan
Liens
Site web Site de la commune
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    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Localisation

    Saint-Aignan se situe à la limite des départements du Morbihan et des Côtes-d'Armor.

    La commune est entourée par (dans le sens des aiguilles d’une montre) : Saint-Gelven, Caurel, Mûr-de-Bretagne, Neulliac, Cléguérec et Sainte-Brigitte. Les trois premières sont en Côtes-d'Armor et les trois suivantes en Morbihan.

    Communes limitrophes de Saint-Aignan
    Saint-Gelven
    (Côtes-d'Armor)
    Caurel
    (Côtes-d'Armor)
    Sainte-Brigitte Thumb Mûr-de-Bretagne
    (Côtes-d'Armor)
    Cléguérec Neulliac

    La forêt de Quénécan recouvre une bonne partie du territoire communal.

    Relief

    Le point le plus haut est la butte de Malvran située au nord-ouest de la commune et culminant à 256 mètres[Note 1]. Le point le plus bas se trouve à environ 70 mètres au niveau de l’écluse de Boloré.

    Géologie

    Hydrographie

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    L'usine hydroélectrique du barrage de Guerlédan, vue des hauteurs de Sainte-Tréphine en Saint-Aignan.
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    L'assec du lac de Guerlédan en 2015 : ancienne écluse sur le Blavet.

    La commune se trouve le long du Blavet en aval du barrage de Guerlédan et de son lac.

    Le lac constitue la limite nord de la commune. Le lac se trouve sur le cours du Blavet qui forme la limite est de la commune. Il est doublé par le canal de Nantes à Brest sur la commune de Mûr-de-Bretagne. Le ruisseau du Corboulo se jette dans le Blavet au lieu-dit du Corboulo.

    L’écluse de Boloré et sa centrale électrique marque la sortie du Blavet vers Cléguérec[1].

    Voies de communication et transports

    Saint-Aignan se trouve au sud de la route nationale 164. Le bourg est traversé par les routes départementales 18, 31 et 35.

    Climat

    En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 °C), fraîches en été et des vents forts[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[4].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 947 mm, avec 14,9 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Moréac à 32 km à vol d'oiseau[5], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 043,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

    Urbanisme

    Résumé
    Contexte

    Typologie

    Au , Saint-Aignan est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].

    Occupation des sols

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    Carte de l'occupation des sols de la commune de Saint-Aignan.

    Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Davantage d’informations Type d’occupation, Pourcentage ...
    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 1,1 % 30
    Terres arables hors irrigation 19,7 % 543
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 6,9 % 189
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 32,5 % 896
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 1,1 % 30
    Forêts de feuillus 18,3 % 504
    Forêts de conifères 6,0 % 166
    Forêts mélangées 11,0 % 302
    Forêt et végétation arbustive en mutation 3,5 % 96
    Source : Corine Land Cover[13]
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    Toponymie

    Sant-Inan en breton[14],[15] est attesté sous les formes Ecclesia Santi Inanni en 1184[16], 1194 et 1221, Sant Iuan en 1630, Sant Inan en 1654[14].

    Le saint inconnu (Iunan) à l'origine du nom de la paroisse a été francisé par l'église catholique et remplacé par un saint connu du catalogue romain : saint Aignan[17].

    En gallo, le nom est attesté sous la forme Saint-Égnan prononcé [sɛ̃teɲɑ̃][18].

    Histoire

    Résumé
    Contexte

    Préhistoire

    Un camp protohistorique de type éperon barré a existé dans la rive convexe très pentue du méandre du Blavet à Castel-Finans.

    Selon François-Marie Cayot Délandre, qui écrit en 1847, « la tradition disait que Finans, haut et puissant seigneur du pays, avait son château sur cette montagne et que, par l'intermédiaire de saint Gildas, il obtint en mariage une jeune princesse d'une grande beauté, nommée Trifine (sainte Triphine). Peu après l'avoir épousée, il forma le projet de l'assassiner. Trifine, soupçonnant son dessein, prit la fuite sur un cheval auquel elle avait fait placer des fers à rebours pour mieux tromper les recherches. Finans parvint pourtant à l'atteindre et la tua. Le père de Trifine, désespéré de cette mort, se rendit auprès de saint Gildas pour lui adresser des reproches. Le saint ressucita Trifine et, pour punir son abominable mari, il se rendit sur une montagne située de l'autre côté du Blavet, et là, saisissant une poignée de terre, il la lança de toutes sa force sur le château, qui s'écroula aussitôt et écrasa Finans et tout son monde »[19].

    Cette légende ne fait que reprendre celle de Conomor et la légende de Sainte-Tréphine, à qui est substitué ici Finans, en transposant l'histoire à cet endroit. En fait rien n'indique qu'il y ait eu à cet endroit un château, par contre un éperon barré y est probable. Il s'y trouvait un retranchement dont les parapets, construits en pierres brutes, sont de nos jours écroulés, formant encore une imposante ceinture de pierre.

    Moyen Âge

    La motte castrale du Corboulo, qui surplombe la vallée du Blavet, aurait été occupé, selon une datation au carbone 14, entre 900 et 1050[20]. Le site aurait été réoccupé ensuite et fortifié, probablement à la demande du vicomte Alain II de Rohan vers 1150 durant la crise de succession à la couronne ducale ouverte par la mort de Conan III en 1148, face à Henry Plantagenêt[21].

    Les premières mentions de la paroisse sont liées à l’abbaye Notre-Dame de Bon-Repos[22].

    Selon un aveu de 1471 la châtellenie de Gouarec, un des trois membres de la vicomté de Rohan, « s'étendait sur treize paroisses ou trèves : Plouray, Mellionec, Plouguernével, Saint-Gilles, Gouarec, Plélauf, Lescouët, Penret ou Perret, Sainte-Brigitte, Silfiac, Cléguérec (partie nord), Saint-Aignan, Saint-Caradec, Trégomel. La résidence seigneuriale, dans cette châtellenie, était le château de Penret, aussi appelé le château des Salles[23], en Sainte-Brigitte »[24].

    Temps modernes

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    Carte de Cassini de la paroisse de Cléguérec et de ses trèves de Sainte-Brigitte (Sainte-Brigide) et Saint-Aignan (1787).

    XIXe siècle

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Aignan en 1845 :

    « Saint-Aignan : commune formée de l'ancienne trève de Cléguérec ; aujoud'hui succursale. (...) Principaux villages : Sordan, Porh-Houlan, Lande du Cerf, Bot-Plancou, le Baraval, Lamneur, Port-Sougard, Prat-Pouchot, le Petit-Paris, Guergane, le Courboulo, Pleguelen, Tremer, Botuhoen, Porh-Lucas, Porh-Antoine, Portsmoguen, le Touldren, le Cloître. Chapelles Saint-Marc, Saint-Ignace. Superficie totale : 2 732 hectares dont (...) terres labourables 859 ha, prés et pâturages 250 ha, bois 901 ha, vergers et jardins 23 ha, landes et incultes 626 ha (...). Le Blavet [partie navigable] atteint dans les confins de Saint-Aignan l'un de ses points culminants : aussi, sur un très court espace, compte-t-on les écluses n° 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24 et 25. Le territoire de cette commune est très accidenté, surtout à l'ouest, partie boisée et occupée par une partie de la forêt de Quénécan et, au centre, partie couverte de landes. Le grain réussit mal sur ces terres, mais le pommier et le poirier y donnent dans certaines années des récoltes abondantes. Le phyllade tégulaire est exploité dans cette commune ; malheureusement les ardoises qu'il fournit sont mal préparées. Parfois on extrait des carrières des blocs assez grands pour être employés à faire des cloisons ou des murs, en les plaçant verticalement. (...) Sur la lande de Corboulo est un petit monticule formé de main d'homme et dit Motten-Morvan ["Motte-aux-Morvan"], du nom d'une famille à qui elle appartient depuis longtemps. On dit dans le pays que les moines rouges (mené-ru ou Templiers) ont eu jadis un castel en ce lieu. Géologie : schiste argileux. On parle le breton[25]. »

    XXe siècle

    Belle Époque

    Le bourg de Saint-Aignan est décrit en 1913 comme étant « perdu sur la lisière de la forêt où il forme une sorte de cul-de-sac. Mais son église, d'aspect chétif, minable même, mérite une mention. La nef a été entièrement restaurée ; on a conservé le portail méridional avec ses contreforts : il porte la date de 1558. On y remarque un écusson soutenu par un ange et portant des armoiries. Une vieille pierre a été encastrée dans le soubassement du clocher : des macles et divers signes héraldiques y ont été dessinés. Mais ce qui doit retenir le plus notre attention, ce sont les retables que nous offrant les deux transepts. Celui de gauche représente un Arbre de Jessé (....). Celui de droite, en bois également, figure la Trinité, avec les quatre Évangélistes en médaillon (...) »[26].

    Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Saint-Aignan porte les noms de 72 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 4 sont morts sur le front belge, dont 3 (Mathurin Guillou, Joseph Jégo et Joseph Le Ralle) dès le à Maissin et Pierre Ruban à Langemarck le  ; 2 (Mathurin Corniquel et Jean Jouan) sont morts dans l'actuelle Macédoine du Nord et Mathurin Le Fresne en Grèce, tous les trois en 1916 dans le cadre de l'expédition de Salonique ; Jean Le Ralle est mort en captivité en Allemagne ; les autres sont morts sur le sol français, dont Pierre Le Gallo, décoré de la Légion d'honneur et Joseph Bernard, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre[27].

    Entre-deux-guerres

    La construction du barrage de Guerlédan entre 1925 et 1929 modifie les paysages et les activités de Saint-Aignan.

    Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Saint-Aignan porte les noms de 6 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles deux (Albert Le Mouellic et Jean Le Ralle) sont des soldats morts au printemps 1940 lors de la bataille de France ; Julien Servel, quartier-maître à bord du contre-torpilleur Le Malin, est mort des suites de ses blessures lors de la bataille navale américaine de Casablanca (Maroc) en novembre 1942 dans le cadre de l'opération Torch[27].

    Politique et administration

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    La mairie de Saint-Aignan.
    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1800 1813 Augustin Baudic[Note 2]   Laboureur.
    1813 1827 Olivier Le Forestier[Note 3]   Cultivateur.
    1827 1831 Jacques Videlo[Note 4]   Cultivateur.
    1831 1849 Mathurin Videlo[Note 5]   Cultivateur.
    1849 1862 Mathurin Plénel[Note 6]   Cultivateur.
    1862 1874 Mathurin Robic[Note 7]   Laboureur.
    1874 1883 Joachim Allano[Note 8]   Cultivateur.
    1883 1889 Joseph Baudic[Note 9]   Cultivateur. Petit-fils d'Augustin Baudic, maire entre 1800 et 1813.
    1889 1890 Pierre Plénel[Note 10]   Laboureur. Fils de Mathurin Plénel, maire entre 1849 et 1862.
    1890 1900 Joseph-François Le Bris[Note 11]   Cultivateur.
    1900 1904 Joachim Mathurin Allano[Note 12]   Laboureur. Fils de Joachim Allano, maire entre 1874 et 1883.
    1er mai 1904 1947 Paul Lotz   Agriculteur.
    Député du Morbihan (1932-1936)
             
    avant 1988 1989 Joseph Launay PS  
    mars 1989 14 octobre 2011 René Anès DVG Vice-président de Pontivy communauté[28]
    24 novembre 2011 25 mai 2020 Stéphane Le Coz[29] DVG Informaticien
    25 mai 2020[30] 7 février 2022[31] Gilles Cadoret    
    2 juin 2022
    En cours Éric Le Denmat[32]    
    Les données manquantes sont à compléter.
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    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].

    En 2022, la commune comptait 632 habitants[Note 13], en évolution de +6,94 % par rapport à 2016 (Morbihan : +3,82 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    2014 2019 2022 - - - - - -
    595631632------
    Fermer
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2971 7351 2321 1011 2091 3071 2001 3061 288
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2261 1901 2011 1801 2241 2301 2401 2991 345
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4641 4891 5381 2801 3971 2621 2051 2241 051
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    924772706651612629670680660
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2009, le revenu fiscal médian par ménage était de 15 010 [37].

    En 2008, la commune de Saint-Aignan comptait 371 emplois[38] dont 240 emplois salariés. Le nombre de demandeurs d’emploi (catégories ABC) au était de 31[39].

    Entreprises et commerces

    L’économie de la commune est essentiellement tournée vers le tourisme. On trouve de nombreux gites ainsi que deux restaurants et une épicerie[40].

    Lieux et monuments

    Résumé
    Contexte

    La commune compte trois monuments historiques :

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    Reste du camp de Castel-Finans.
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    Le site archéologique du Corboulo.
    • le site archéologique du Corboulo, dit Motten-Morvan, inscrit en 1995[43]. L’ensemble médiéval fortifié qui occupe un éperon dominant la vallée du Blavet est constitué d’une motte féodale de 130 mètres de circonférence à sa base et d’une basse-cour en fer à cheval délimitée par une levée de terre précédée d’un fossé sec. La motte tronconique de 5 mètres de haut est protégée par un fossé à l’est et à l’ouest. Des fouilles au début du XXe siècle ont mis au jour les fondations d’un donjon sur la plateforme sommitale[44]. Selon la tradition, évoquée par Louis Rosenzweig, le lieu aurait été habité par des Templiers[45], mais cela est douteux car, selon Joseph-Marie Le Mené, les restes de fortifications sont antérieures à leur époque[42].
    • la ferme du Corboulo, inscrite en 1987[46].

    Édifices religieux

    L'église paroissiale Saint-Aignan
    • des chapelles :
      • la chapelle Saint-Marc de 1689 dans la forêt de Quénécan[54] ;
      • la chapelle Saint Ignace du XVIIe siècle[55] et son mobilier (autel, retable, et trois statues[56]) ;
      • la chapelle Sainte-Tréphine construite en 1897 sur le site du camp de Castel-Finans[57].

    Châteaux et manoirs

    Divers

    • des fermes, des maisons du XVIe au XIXe siècle[61], etc.

    Croix

    On y trouve sept croix[62] :

    • une croix de cimetière de 1718[63] ;
    • une croix de chemin de 1749 au Bot Nohen[64] ;
    • une croix de chemin de 1753 au Botcol[65] ;
    • une croix de chemin de 1760 au Pléguélen[66] ;
    • une croix de chemin du XVIIIe siècle au Goasnejon[67] ;
    • une croix de chemin de 1826 au Touldren[68] ;
    • une croix de chemin de 1826 au Corboulo[69].

    Patrimoine naturel

    La commune se trouve le long du lac artificiel de Guerlédan et son barrage. Située le long du GR341, l’anse de Sordan est le point d’accès le plus facile de la rive sud du lac.

    Au niveau des zones protégées, on trouve deux zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) sur le territoire de la commune :

    On trouve aussi le bois du Pouldu le long du lac et ceux de Toul er Roc’h et de Brons de part et d’autre du ruisseau du Corboulo (affluent du Blavet).

    Saint-Aignan est une station verte[72].

    Légende

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    Chapelle Sainte-Tréphine : statue de sainte Tréphine et saint Trémeur.

    « À l'angle que fait le Blavet, en passant de la direction ouest-est pour prendre celle du nord-sud, est un mamelon couronné de quelques grandes pierres brutes et d'une teinte grisâtre. Les paysans bretons le nomment Castel-Finans. Là demeurait, dit la légende, un seigneur qui, par l'intermédiaire de saint Gildas, obtint la main de Tréphine. Peu après son mariage, Finans conçu le projet de se défaire de cette princesse ; et celle-ci s'enfuit sur un cheval qu'elle avait fait ferrer à rebours. Cependant Finans l'atteignit et la tua. Ayant appris ce meurtre, saint Gildas se rendit sur une montagne située sur l'autre bord du Blavet et, prenant dans une taupinière une poignée de terre, il la jeta sur le château qui, en s'écroulant, ensevelit son maître et tous ceux qui l'habitaient[25]. »

    Castel-Finans ne fut peut-être jamais un château ; tout au plus les quelques pierres qui le surmontent ont-elles servi à former des retranchements (il pourrait s'agir des restes du camp ou château de Conomor, le seigneur concerné par cette légende). Le site a été modifié depuis que ce texte a été écrit par la construction de la chapelle Sainte-Tréphine en 1897.

    Héraldique

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    Les armoiries de Saint-Aignan se blasonnent ainsi :

    De gueules à la bande d'argent accompagnée de trois trèfles du même, deux en chef et un en pointe.[73]

    Ce blason est identique à celui de la commune homonyme de Saint-Aignan-Grandlieu en Loire-Atlantique[73].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Voir aussi

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