Lors de la réorganisation des corps d'infanterie français de 1762, le régiment conserve ses deux bataillons. L'ordonnance arrête également l'habillement et l'équipement du régiment comme suit[1] Habit, collet, veste, culotte blancs, parements et revers rouges, pattes ordinaires garnies de trois boutons, autant sur la manche, quatre au revers et quatre au-dessous: boutons blancs et plats, avec le no35. Chapeau bordé d'argent.
Le 52e régiment d’infanterie de ligne a fait les campagnes de 1792 à 1794 en Corse.
3 drapeaux dont un blanc colonel, et 2 d’ordonnance, «jaunes, rouges, bleux & violets par opposition, & croix blanches»[2].
Le 15 mars, on sait aussi que le régiment de Sainsandoux, dont le colonel est mort de la petite vérole, a été donné à des Marais, neveu de l'évêque de Chartres, ci-devant exempt des Gardes du corps, et depuis aide de camp du maréchal de Villeroy.
Le 21 juillet, au soir, il arrive un courrier du duc de Vendôme, apportant une de ses lettres du 16, par laquelle il mande au Roi que, la nuit du 15 au 16, la mine ayant fait son effet à la demi-lune, on l’avait emporté sans avoir perdu plus de quarante hommes; qu’on y avait établi un bon logement, qui était hors d’insulte; que le comte des Marais, colonel du régiment de la Fère, ayant voulu passer un certain endroit, malgré la sentinelle que le duc de Vendôme avait ordonné au marquis de Chémerault d’y poser pour empêcher que personne n'y passe, il avait reçu un coup de mousquet au travers du corps.