Loading AI tools
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le régiment Mestre de Camp Général cavalerie[1] est un régiment de cavalerie du royaume de France créé en 1635 devenu sous la République française et le Premier Empire, le 23e régiment de cavalerie.
Régiment Mestre de Camp Général cavalerie | |
Étendard du régiment Mestre de Camp Général cavalerie, revers | |
Création | 1635 |
---|---|
Dissolution | 1803 |
Pays | France |
Allégeance | Royaume de France |
Type | régiment |
Rôle | cavalerie |
modifier |
Le régiment Mestre de Camp Général avait des étendards de soie rouge semé de flammes d'or, brodés et frangés d'or avec un soleil d'or et la devise Nec pluribus impar.
L’habit a été majoritairement noir et gris.
En 1635, a lieu un premier essai d'organisation des régiments. Dans les trente années qui suivent, plusieurs mestres de camp généraux se succèdent :
Et les régiments que possèdent ces détenteurs de la charge portent tour à tour le nom de Mestre de Camp Général. En 1665, Armand du Cambout, duc de Coislin, succède à Bussy-Rabutin. Le régiment Coislin (levé en 1638 par son père, César du Cambout) devient donc en 1665 le Mestre de Camp Général.
En 1671, les régiments sont organisés d'une façon permanente et définitive[3]. À partir de cette date, c'est toujours le même régiment, attaché à la charge, qui porte le nom de Mestre de Camp Général : l'acquéreur de la charge achète en même temps le régiment.
Le régiment du duc de Coislin est plus ancien que celui de Bussy-Rabutin (levé en 1652) et il porte le nom de Mestre de Camp Général pendant 125 ans. Il serait donc, de l'avis du général Susane, le « véritable » Mestre de Camp Général de la cavalerie[3].
Lors de la guerre de Succession de Pologne, le régiment part pour l’Italie où il participe au siège de Pizzighettone, à la prise de Gera d'Adda[5],[6] et du château de Milan. En 1734, il est à la bataille de Guastalla et à Parme ; en 1735, il est aux batailles de Reggiolo et de Reverse, puis revient en garnison à Belfort.
Lors de la guerre de Succession d’Autriche, il repart en Bohème en 1741, participe à la bataille de Sahay puis revient tenir garnison à Pontarlier. Combat à Wissembourg, au siège de Fribourg en 1744 puis passe en Flandre. Il est à la bataille de Fontenoy et à la prise de Tournai en 1745. Lors de la bataille de Raucoux et de la prise de Bruxelles avant d'être particulièrement remarqué à la bataille de Lauffeld. Il est encore aux sièges de Berg en Zoom et de Maastrich où de Bissy perd la vie.
Alors qu'il est en garnison à Sedan, il part pour la guerre de Sept Ans participe à la conquête du duché de Juliers et du duché de Berg à la bataille de Hastenbeck avec le maréchal d'Estrées. En 1757, première bataille de Minden, puis bataille de Krefeld et deuxième bataille de Minden en 1759 occupation du Hanovre.
En 1790, impliqué dans l’affaire de Nancy, il est cassé. Il est reconstitué en 1791 sous le nom de 24e régiment de cavalerie. En 1792, il est renommé 23e régiment de cavalerie.
Le 23e régiment de cavalerie fait les campagnes de 1792 et 1794 à l’armée des Ardennes, où il se fait remarquer à la bataille de Nerwinde le . De 1794 à 1796 à l’armée de Sambre-et-Meuse avant de passer à l’armée de Mayence en 1797. Il stationne sur le Rhin et sur le Danube, il revient à Saint-Germain et Paris avec la paix de Lunéville.
Licencié par décret du , son 1er escadron est versé dans le 5e régiment de cavalerie, le 2e dans le 6e régiment de cavalerie, et le 3e dans le 7e de cavalerie, devenus 5e, 6e et 7e régiments de cuirassiers en vertu d'un décret du même jour.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.