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opérateur du réseau de transport en commun de la ville de Marseille De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Régie des transports métropolitains (RTM), anciennement Régie des transports de Marseille, est un opérateur de transports en commun de La Métropole Mobilité.
Régie des transports métropolitains | |
Un bus circulant sur le vieux-port en 2014. | |
Création | |
---|---|
Dates clés | : création de la RATVM : devient la RTM : passe sous la tutelle de MPM : passe sous la tutelle de la métropole 2016 : change de nom pour Régie des transports métropolitains |
Forme juridique | Établissement public à caractère industriel et commercial |
Slogan | Vivez la ville en illimité |
Siège social | 79, boulevard de Dunkerque, Marseille (2e) France |
Direction | Catherine Pila, présidente du conseil d'administration Hervé Beccaria, directeur général |
Activité | Transport de voyageurs Exploitation Gestion d'infrastructure |
Produits | Gare routière de Marseille |
Filiales |
|
Effectif | 4 100 salariés[1] |
SIREN | 059804062 |
TVA européenne | FR28059804062 |
Site web | rtm.fr |
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La Régie des transports de Marseille est une régie créée en 1986 en remplacement de la Régie autonome des transports de la ville de Marseille (RATVM). Sa tutelle est passée à la communauté urbaine Marseille Provence Métropole en 2001, puis à la métropole d'Aix-Marseille-Provence en 2016. À cette occasion, elle adopte le nom de Régie des transports métropolitains.
La RTM exploite les réseaux de transport :
Année | Nombre de validation |
---|---|
2010 | 68 600 000 |
2011 | 69 300 000 |
2012 | 72 100 000 |
2013 | 66 800 000 |
2014 | 67 600 000 |
2015 | 66 800 000 |
2016 | 62 300 000 |
2017 | 62 100 000 |
2018 | 66 400 000 |
2019 | 64 100 000 |
2020 | 35 300 000 |
2021 | 46 000 000 |
2022 | 51 500 000 |
La Régie autonome des transports de la ville de Marseille (RATVM) est créée par un décret du pour succéder à la Compagnie générale française de tramways, jusque-là concessionnaire du réseau de tramway[2].
Dans les années 1950 et 1960, des trolleybus puis des autobus remplacent la totalité des lignes de tramway à l'exception de la ligne 68. En 1964, la RATVM propose la construction d'une ligne souterraine de métro de 7,4 kilomètres et desservant dix stations entre Les Chartreux et le Rond-Point du Prado en passant par la gare Saint-Charles[3]. C'est sur cette base qu'est étudiée puis construite la première ligne du métro de Marseille, qui ouvre en 1977. La seconde ligne est ouverte en 1984.
Pendant de nombreuses années, la RATVM participe au système clientéliste mis en place par le maire de Marseille Gaston Defferre. Les coûts de fonctionnement augmentent et une réforme finit par être mise en œuvre : le , par une délibération du conseil municipal, la Régie des transports de Marseille succède à la RATVM et de nouvelles méthodes de gestion sont mises en place pour réduire les coûts et améliorer la ponctualité[4],[5].
À la création de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM) en 2001, celle-ci reçoit la compétence en matière de transports : la tutelle de la RTM passe de la ville de Marseille à celle de MPM.
En 2005, la communauté urbaine décide de confier le nouveau réseau de tramway, alors en construction, à une délégation de service public. Seul candidat, le groupement Le Tram constitué par la RTM et la Connex remporte le marché[6]. Cette décision provoque une longue grève des agents de la RTM qui souhaitent que le réseau demeure une régie publique. Malgré l'échec de cette grève deux décisions de justice administrative annulent la délégation de service public en et et, en , le tramway revient entièrement dans le giron de la RTM[7],[8].
En 2012, MPM confie à la RTM la gestion de la gare routière de Saint-Charles[9] et, en 2014, celle du réseau Ciotabus (qui dessert La Ciotat et Ceyreste) via la filiale RTM Est-Métropole[10].
Le , la RTM passe sous la tutelle de la métropole d'Aix-Marseille-Provence nouvellement créée[11] et adopte le nom de Régie des transports métropolitains[12]. À partir du , la filiale RTM Ouest-Métropole reçoit la gestion des bus de Martigues au sein du réseau Ulysse[13].
Depuis le , une filiale de la RTM, Transports du Pays de l'Étoile, exploite les Lignes de l'Agglo du pays d'Aubagne et de l'Étoile en partenariat avec une société publique locale[14].
Nom De La Livrée | Date Du Début De L'Utilisation | Date De Fin De L'Utilisation |
---|---|---|
Crème | Dans les années 1960 | 1989 |
Flèche | 1982 | 2013 (date de réforme du n°121) |
Coupe du Monde | Début 1998 | Fin 1998 |
Fusion | 1999 | Août 2018 |
Vague | 2013 | Toujours en Utilisation |
La Métropole Mobilité | 2018 | Toujours en Utilisation |
source : [15]
La Régie des transports métropolitains est un opérateur de la métropole d'Aix-Marseille-Provence (avant 2016, de la communauté urbaine de Marseille) régi par loi n° 82-1153 du d'organisation des transports intérieur, le décret n° 85-891 du relatif aux transports urbains de personnes et aux transports routiers non urbains de personnes et un règlement intérieur adopté le par la communauté urbaine[4]. Elle a le statut d'établissement public à caractère industriel et commercial.
Le conseil d'administration de la RTM est composé de 17 membres : 10 représentants de la métropole, un représentant du conseil départemental des Bouches-du-Rhône, un représentant de la chambre de commerce et d'industrie Marseille-Provence, deux représentants des usagers, trois représentants du personnel et une personne qualifiée[17]. Les relations entre l'autorité de tutelle (précédemment la communauté urbaine, aujourd'hui la métropole) font l'objet depuis 2007 d'un contrat de service public[4],[18].
Le , Hervé Beccaria devient Directeur Général de la RTM, en remplacement de Pierre Reboud, qui fait valoir ses droits à la retraite à 76 ans avec une indemnité de licenciement contestée de 247 267 euros bruts[19].
La RTM emploie 4 100 salariés en 2022[1].
L'activité de la RTM concerne principalement la gestion des transports de Marseille et quelques communes environnantes où la RTM exploite les lignes de bus, métro, tramway et navette maritime.
Depuis 2012, la RTM s'est vu confier la gestion de services en dehors de ce périmètre historique : les bus de La Ciotat-Ceyreste, Martigues et Gémenos, la gare routière de Marseille Saint-Charles et le transport à la demande des personnes à mobilité réduite.
La RTM exploite 118 lignes de bus à Marseille dont la numérotation et les trajets sont en grande partie encore hérités de l'ancien tramway de Marseille. Le réseau de bus représente 679,1 km (hors troncs communs) et compte 1 238 arrêts de bus. 1 600 chauffeurs conduisent les 640 autobus de la régie. Trois lignes de bus à haut niveau de service dites « Très Grand bus » existent actuellement[1].
Les bus circulent de 4 h 30 (selon les lignes) jusqu’à 21 h 30. Le réseau de nuit comprend en outre douze lignes régulières qui fonctionnent jusqu'à 0 h 45.
En 2019, Marsactu révèle l'existence d'une ligne de bus « Spécial MDM », reliant la place Castellane à la Madrague de Montredon sans desservir les plages, et dont le trajet et les horaires ne sont pas diffusés par la RTM[20]. L'opposition y voit une preuve de clientélisme[21],[22]. Marsactu retrace l'histoire de cette ligne créée sous la mandature de Jean-Claude Gaudin à la communauté urbaine, et initialement surnommée « clandestine » ; à partir de 2008, elle a sa fiche horaire, mais celle-ci n'est divulguée qu'aux comités d'intérêt de quartier[23].
Une restructuration importante du réseau de bus est actuellement à l’étude pour 2025[24].
La première ligne du métro de Marseille a été mise en service le . Après de multiples extensions, le métro dessert aujourd’hui 29 stations et compte deux lignes pour 22,4 km :
Un prolongement de la ligne 2 vers le sud est à l'étude[25].
Le métro circule de 5 h 00 (4 h 50 au départ de Gèze) à 0 h 30 (dernier départ des terminus).
La RTM dispose de 36 rames MPM 76 (dont 35 en service) de quatre voitures pouvant accueillir chacune 400 passagers[1]. Leur remplacement par les rames automatiques Neomma est prévu pour 2023[26].
Le réseau est peu accessible: seules cinq stations (Gèze sur la ligne 2, Blancarde, La Fourragère, Saint-Barnabé, Louis-Armand sur la ligne 1) peuvent être utilisées par les personnes à mobilité réduite[27].
L'ancien réseau de tramway a été démantelé après la Seconde Guerre mondiale. La dernière ligne subsistante a été fermée en 2004 pour la construction du nouveau réseau. Celui-ci, inauguré en 2007 compte aujourd'hui 32 arrêts et trois lignes pour 12,7 km :
Plusieurs prolongements sont envisagés et l'extension de la ligne 3 vers le sud est à l'étude[28].
La RTM possède 32 rames Bombardier Flexity Outlook pouvant accueillir 232 voyageurs chacune[1].
Un service de navettes maritimes reliant le Vieux-Port à la Pointe-Rouge a été testé à l'été 2012. Il a été depuis pérennisé avec l'ouverture de nouvelles liaisons vers L'Estaque (2013) et Les Goudes (2016). En 2014, les navettes ont transporté 423 000 passagers[1].
Les navettes circulent de mars à octobre, de 8 h à 19 h voire 22 h 30 durant l'été. La liaison Vieux-Port ↔ l'Estaque est prolongée hors saison estivale en 2019 à raison de 3 départs le matin et le soir[29]. Si cette expérimentation est concluante, le service de la ligne pourrait être reconduit en 2020 avec également la liaison vers la Pointe-Rouge.
Depuis , les équipes assurent la gestion de la ligne historique du ferry-boat, qui relie les deux rives du Vieux-Port.
Depuis décembre 2019, la régie assure également l'exploitation des liaisons maritimes entre le Vieux Port et les îles du Frioul via lebateau.
Parking Relais | Places Disponibles | Adresse |
---|---|---|
Louis Armand | 91 | Boulevard Louis Armand 13012 |
Bougainville | 184 | Boulevard de Magallon 13015 |
La Blancarde | 200 | Boulevard Louis Frangin 13005 |
Parc Chanot | 300 | 114 Rond-Point du Prado 13008 |
Einstein | 260 | Avenue Einstein 13013 |
La Fourragère | 737 | Avenue des Caillols 13012 |
Frais Vallon | 128 | Impasse de la Farandole 13014 |
Gèze | 617 | Bld du Capitaine Gèze 13015 Marseille |
St Jérôme | 88 | Rue de Pèbre d'Ail 13013 |
La Rose | 739 | Boulevard du Métro 13013 |
Rond-Point du Prado | 393 | Allée Grassi 13008 |
St-Just | 257 | Boulevard Verd 13013 |
Ste Marguerite Dromel | 600 | Boulevard de l'Huveaune 13009 |
Teisseire Dromel | 110 | 74 rue R. Teisseire 13009 |
La Timone | 350 | Rue St Pierre 13005 |
Vallier | 150 | 41 avenue Maréchal Foch 13004 |
En , la RTM reprend en exploitation via sa filiale Est-métropole le réseau Ciotabus, qui comprend 7 lignes régulières desservant La Ciotat et Ceyreste.
Elle a ensuite repris deux réseaux dans le périmètre Transmétropole : le Réseau des Cigales et Les Bus des Collines élargissant ainsi les dessertes de la filiale aux villes de Gémenos, Allauch, Ensuès-la-Redonne et le Rove.
Depuis , la RTM exploite via sa filiale Ouest-métropole les 12 lignes du réseau Ulysse qui desservent Martigues, Port-de-Bouc et Saint-Mitre-les-Remparts[30],[31].
Depuis le , la RTM assure par ailleurs l'exploitation et l'entretien du tramway d'Aubagne, et depuis janvier 2023 elle exploite l’intégralité du Réseau de Transport « Lignes de l’Agglo » du Pays d’Aubagne et de l’Etoile au travers sa filiale TPE[14].
La RTM assure l'exploitation de deux services de transport à la demande exclusivement réservés aux personnes à mobilité réduite :
La RTM gère également[1] :
Le premier service d'information en temps réel des usagers créé par la RTM est « Top bus », installé en 1987 lors de l'ouverture complète de la ligne 2 du métro. Ce système comprend alors des télépancartes dans les stations de métro et des bornes afin de faciliter les correspondances[32].
En 1992, la RTM met en place des panneaux « Alphabus 21 » à la station Rond-point du Prado afin d'indiquer le passage des bus de la ligne 21, une des plus empruntées du réseau. La même année, des panneaux sont également installés à différents arrêts de la ligne[33],[34]. À partir de 1998, ce système est remplacé par la « Localisation de sécurité, radio transmission, exploitation, information voyageurs » ou « LOREIV »[34] exploité par Thalès puis par Navineo à partir de 2017[35].
Tous les arrêts de tramway et de « Très Grand Bus », toutes les stations de métro ainsi qu'une centaine d'arrêts de bus sont équipés de panneaux indiquant les prochains passages. L'ensemble des arrêts de bus sont équipés d'un flashcode permettant d'obtenir précisément l'heure du prochain passage, un service également disponible via l'application pour smartphone de la RTM ou sur envoi d'un texto.
La RTM compte 7 espaces clients dans les stations de métro et une agence centrale à Canebière-Bourse. Plus de 200 vendeurs sont également agréés sur tout le territoire.
Depuis le 26 avril 2010, la carte sans contact « Transpass » est le support billetique permettant de voyager sur la majeure partie des réseaux Transmétropole (RTM, Ciotabus, bus Transmétropole, navettes maritimes, vélo) ainsi que les TER à Marseille et entre Marseille et Septèmes-les-Vallons.
La carte « Transpass » peut également être utilisée sur les ferries Frioul-If-Express, le réseau départemental Cartreize.
Le Conseil des jeunes métropolitains fait adopter une mesure par le conseil métropolitain qui propose au fraudeur de choisir de payer une amende ou de prendre un abonnement Transpass. La mesure doit être transformée en droit pour une possible mise en application en 2024.
Saïd M’Hadi est un homme en situation de handicap mental, âgé de 37 ans lorsqu'il meurt à Marseille le d'un syndrome asphyxique, alors qu’il venait d’être « amené au sol » par des contrôleurs de la RTM à la station de métro Joliette[36],[37]. La RTM ne prend aucune mesure conservatoire contre les agents « traumatisés »[38], qui ont depuis réintégré leur service[39]. Une information judiciaire pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » est confiée à un juge d’instruction deux jours après la mort[40]. Un an plus tard, aucune garde à vue ni mise en examen n’a été prononcée dans ce dossier, et la commission rogatoire est toujours en cours[39],[41].
En juin 2022, un rapport de la chambre régionale des comptes de la région PACA dévoile les conditions financières du départ de l'ancien directeur Pierre Reboud, à l'âge de 76 ans. Après avoir été maintenu en poste neuf ans de plus qu'il n'aurait dû (une stratégie de maintien qui peut être qualifiée de détournements de fonds publics et recel et qui lui a permis de toucher 2 millions d’euros sur la période) puis manœuvré pour activer une clause avantageuse de départ, il reçoit en 2020 une indemnité de licenciement indue de 247 267 €, dont la RTM demande finalement le remboursement[18].
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