Rue du Cloître-Saint-Merri
rue de Paris, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La rue du Cloître-Saint-Merri est une voie, ancienne, située dans le 4e arrondissement de Paris, en France, dans le quartier Saint-Merri. Elle fait partie du Marais.
4e arrt Rue du Cloître-Saint-Merri
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Situation | |||
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Arrondissement | 4e | ||
Quartier | Saint-Merri | ||
Début | Rue du Renard | ||
Fin | Rue Saint-Martin | ||
Morphologie | |||
Longueur | 132 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | XIIe siècle | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 2131 | ||
DGI | 2132 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 4e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Actuellement, la rue du Cloître-Saint-Merri, d'une longueur de 132 mètres, est située dans le 4e arrondissement , quartier Saint-Merri, et commence au 17, rue du Renard et finit au 78, Saint-Martin.
Les stations de métro les plus proches sont : Rambuteau (ligne 11), Châtelet (lignes 1, 4, 7, 11 et 14) et Hôtel de Ville (lignes 1 et 11).
Son nom est dû à la proximité du cloître de l'église Saint-Merri.
Cette rue formait au XIIe siècle un angle droit : en partant de la rue Saint-Martin, elle faisait un brusque coude à angle droit pour prendre l'axe de la rue des Juges-Consuls et se terminer dans la rue de la Verrerie.
Le cloître Saint-Merri comprenait autrefois dans son périmètre, les rues Brisemiche (l'actuel côté est de la place Igor-Stravinsky) et Taillepain (commençant à l'emplacement de l'actuel no 18, ancienne « rue Baille-Hoë », nom signifiant « qui donne joie »)[1]. Elles furent parmi les nombreuses rues aux ribaudes de Paris, du XIIIe au XVe siècle ; les curés de la paroisse Saint-Merri demandèrent qu'on les chasse en 1387 et en 1424.
Du côté de la rue Saint-Martin, on voyait une porte ou barrière qui avait fait donner à cet endroit le nom de « la barre Saint-Merri ». Cette dénomination venait sans doute de la juridiction temporelle que les chanoines de Saint-Merri y faisaient exercer. Les prisons du chapitre étaient situées en cet endroit et on y tenait également les assemblées capitulaires. La partie de cet emplacement qui avoisine la rue Saint-Merri se nommait « rue des Consuls »[1].
Cette voie s'appelait au Moyen Âge la « rue de la Porte-Saint-Merri », car elle se trouvait juste à côté de l'archet Saint-Merri, porte de la deuxième enceinte de Paris du Xe siècle, coupant la rue Saint-Martin, puis la rue à Bouvetins.
Le cloître Saint-Merri, disparu au XVIe siècle, était un enclos de maisons appartenant au chapitre de l'église Saint-Merri, avec une prison à l'emplacement de l'actuel no 24.
Une décision ministérielle, du 13 vendémiaire an X (), signée Chaptal, fixe la largeur de cette voie publique à 7 mètres[1].
Au début du XIXe siècle, les numéros de la rue étaient noirs[2].
La rue a été le lieu de terribles combats lors de l'insurrection républicaine du .
En 1837, la partie qui débouche dans la rue Saint-Martin fut prolongée jusqu'à celle du Renard sur les terrains appartenant à M. Guelle[1]. La rue du Cloître-Saint-Merri, d'une longueur de 132 mètres, qui était située dans l'ancien 7e arrondissement, quartier Sainte-Avoye, commençait désormais aux 3-5, rue du Renard et finissait aux 4-6, Saint-Martin[3]. Le dernier numéro impair était le no 7 et le dernier numéro pair était le no 24.
En vertu d'une ordonnance royale du , la largeur de la voie est portée à 12 mètres, entre les rues Saint-Martin et du Renard. Le surplus, qui prend naissance à la rue de la Verrerie, doit former une place pour dégager le chevet de l'église Saint-Merri, et sa largeur est fixée à 14 mètres[1].
Une décision ministérielle du 21 juin 1844 donne à la partie sud de la rue du Cloître-Saint-Merri le nom de rue des Juges-Consuls[4].
La maison des consuls était située dans le cloître Saint-Merri.
La première juridiction des consuls en France fut établie à Toulouse, par édit du mois de . La Ville de Paris n'obtint cet avantage qu'en 1563. Cette justice connaissait de toutes les causes ou procès concernant le commerce et le fait de marchandise.
Les appels étaient portés en parlement.
La juridiction consulaire fut toujours exercée par cinq marchands ; le premier se nommait juge et les autres consuls. Ces fonctions étaient électives et les magistrats renouvelés tous les ans, le . Le juge devait avoir quarante ans, et les consuls vingt-sept.
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