Rue de Périgord
rue de Toulouse, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La rue de Périgord (en occitan : carrièra del Peiregòrd) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle traverse le quartier Arnaud-Bernard, dans le secteur 1 - Centre.
Rue de Périgord (oc) Carrièra del Peiregòrd | |
La rue de Périgord et la chapelle du lycée Sainte-Marie-de-Nevers. | |
Situation | |
---|---|
Coordonnées | 43° 36′ 27″ nord, 1° 26′ 38″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Ville | Toulouse |
Quartier(s) | Arnaud-Bernard (secteur 1) |
Début | no 54 rue du Taur |
Fin | no 39 rue Charles-de-Rémusat |
Morphologie | |
Type | Rue |
Longueur | 257 m |
Largeur | entre 4 et 8 m |
Histoire | |
Anciens noms | Rue du Couvent-des-Carmélites (XIVe siècle) |
Protection | Site patrimonial remarquable (1986) |
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La rue de Périgord rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :
La rue de Périgord n'est pas directement desservie par les transports en commun Tisséo. Elle se trouve cependant à proximité de la rue Charles-de-Rémusat et de la rue du Taur, parcourues par la navette Ville. Plus loin, sur la place Jeanne-d'Arc et le boulevard de Strasbourg se trouvent également la station de métro Jeanne-d'Arc, sur la ligne , ainsi que les arrêts des Linéo L1L9 et des bus 152329394570.
La rue de Périgord tient son nom du collège de Périgord, collège de l'université de Toulouse, fondé en 1360 par le « cardinal de Périgord ». Hélie de Talleyrand-Périgord (1301-1364), issu de la prestigieuse famille périgourdine de Talleyrand, fils du comte de Périgord, Hélie VII, étudiant en droit civil à l'université de Toulouse, fut un des principaux personnages de la cour papale à Avignon au milieu du XIVe siècle, au point d'être surnommé le « faiseur de papes »[1].
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, on trouvait également à la rue le nom de rue du Couvent-des-Carmélites ou, plus simplement, des Carmélites. Elles y avaient effectivement établi leur couvent entre 1617 et 1625[2]. En 1794, pendant la Révolution française, ce fut la rue des Réflexions, mais cette appellation ne subsista pas[1],[3].
Classé MH (1931, tour Maurand)[4]
Maison et tour Maurand (XIIe siècle) ; collège de Périgord (1360) ; Grand Séminaire (1808) ; université (XIXe siècle)[5].
no 1 bis : Inscrit MH (1994, bibliothèque municipale, y compris les bâtiments annexes) et Patrimoine XXe siècle (2007)[8].
La construction de la bibliothèque municipale s'inscrit dans le programme d'équipements publics sportifs et culturels porté par la municipalité socialiste d'Étienne Billières. Elle remplace la petite bibliothèque établie dans les locaux du lycée de garçons (actuel collège Pierre-de-Fermat, no 1 rue Joseph-Lakanal). Le projet, confié à l'architecte de la ville, Jean Montariol, est réalisé entre 1932 et 1935. Il est assisté de Pol Neveux, inspecteur général des bibliothèques, chargé de le conseiller sur les besoins fonctionnels d'une bibliothèque. Il fait également intervenir plusieurs artistes toulousains : les peintres Marc Saint-Saëns et Édouard Bouillière, les sculpteurs Henry Parayre et Sylvestre Clerc, et le verrier André Rapp. L'architecture du bâtiment et son décor en font un des bâtiments représentatifs de l'Art déco à Toulouse. En 2003, après plusieurs années de rénovation, le bâtiment devient la bibliothèque d'étude et du patrimoine.
La bibliothèque s'élève en retrait par rapport à la rue de Périgord, ménageant une esplanade devant le bâtiment principal. L'entrée principale est encadrée de deux fontaines ornées de sculptures d'Henri Parayre, sculptées dans la pierre de Lorraine en 1933 : la Littérature classique, à gauche, et la Jeune Littérature, à droite. Elle s'élèvent au centre d'une vasque soutenue par trois paires de colonnettes autour d'une colonne centrale, érigées au centre d'un bassin circulaire, en calcaire comblanchien de Bourgogne. Les statues ont été déplacées en 2013 : jusqu'à cette date, leurs emplacements étaient inversés et elles se tournaient le dos[9],[10].
Un grand escalier mène au grand hall. De part et d'autre, il donne accès à deux vestibules latéraux, éclairés de hautes fenêtres, et aux pavillons en avant-corps. L'un abrite les salles d'exposition, l'autre l'administration. Dans l'axe du hall, un corridor mène à la salle de lecture. Elle est éclairée par une coupole en pavé de verre. Le mobilier d'origine, composé de grandes tables de lecture et d'étagères en bois, réalisé par l'ébéniste Alet, a été remplacé par un mobilier contemporain en 2003.
À l'arrière, le bâtiment technique comprend les réserves et les magasins de livres. Il possède une structure métallique, cachée par les façades en béton et brique, ce qui lui permet d'être largement éclairé par de hautes fenêtres[11],[12].
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