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Rue de Longchamp (Neuilly-sur-Seine)

rue de Neuilly-sur-Seine, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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La rue de Longchamp est une voie de la commune de Neuilly-sur-Seine (département des Hauts-de-Seine).

Faits en bref Situation, Coordonnées ...
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Situation et accès

Longue d’environ 1 200 mètres, la rue de Longchamp débute avenue Charles-de-Gaulle et finit boulevard Richard-Wallace.

Elle est rejointe ou traversée par plusieurs voies. On relève, du nord au sud :

côté pair
  • rue Casimir-Pinel,
  • villa Neufchâteau,
  • rue de Longpont,
  • rue Victor-Daix,
  • rue Frédéric-Passy,
  • rue du Bois-de-Boulogne,
  • rue du Centre,
  • rue de la Ferme,
  • villa des Peupliers,
  • rue Ernest-Deloison.
côté impair

Le quartier est desservi par la ligne 1 à la station Pont de Neuilly.

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Origine du nom

Le nom de la rue évoque l’ancien chemin vicinal no 15 de Neuilly à Boulogne, dit chemin de long champ[1].

Dans cette direction, vers le sud, se trouvait jusqu'à la Révolution l'abbaye royale de Longchamp.

Historique

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Carte postale - Neuilly-sur-Seine - Crue de la seine - 30 Janvier 1910 - rue de Longchamp.

La rue est inondée lors de la crue de la Seine de 1910.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 29 : immeuble construit en 1928 par les architectes Gevrey et Périllard, signé en façade.
  • No 31 : entrée de la villa de Madrid (voie privée).
  • No 32 : maison d’époque Restauration de deux étages, avec un jardin. En 1857, l'écrivain Théophile Gautier quitte la rue de la Grange-Batelière à Paris et s'installe ici avec sa compagne Ernesta Grisi et ses deux filles. Il y publie en particulier Le Roman de la momie (1858), Le Capitaine Fracasse (1863) et Voyage en Russie (1866), et y reçoit, entre autres, Charles Baudelaire, Alexandre Dumas et Gustave Flaubert. La maison est endommagée durant la Commune de Paris, en 1871, période durant laquelle il s'était réfugié à Versailles. Revenu au printemps, il y meurt en 1872. Une plaque commémorative lui rend hommage[2],[3]. En 1929, il est envisagé de la démolir[4].
  • No 39 : collège public Théophile-Gautier.
  • No 41 : lycée public La Folie Saint-James, fondé en 1959. Les bâtiments ont été reconstruits en 2006. Il doit son nom à sa proximité avec la Folie Saint-James[5].
  • No 50 : immeuble construit en 1914 par l’architecte Joachim Richard, signé en façade.
  • No 80 : à cette adresse résidait en 1944 André de Craponne, résistant tué en 1944 à l'âge de 23 ans dans le quartier, boulevard Richard-Wallace, où une plaque commémorative lui rend hommage (no 17)[6].
  • No 81 bis : maisons Jaoul construites par l’architecte Le Corbusier de 1953 à 1955[7]. À l’origine, elles sont destinées à André Jaoul et à son fils Michel. En 1966, elles sont inscrites, partiellement, MH[8]. Propriétés privées, elles sont parfois visitables lors des Journées du patrimoine.
  • No 83 : ancien hôtel particulier du couturier Jean-Charles Worth, construit en 1930 par les architectes Jean Fidler et Alexandre Poliakoff[9].
  • No 94 ter : une plaque commémorative rend hommage à Raymond Berna, de Puteaux, FFI de 20 ans tué le 31 août 1944 durant les combats pour la Libération[10].
  • No 141 : l'actrice Edwige Feuillère (1907-1998) y demeure à son décès[11].

Bâtiments démolis

  • No 54 : dans les années 1900 se trouve à cette adresse le fronton basque de Saint-James, où sont régulièrement organisés des matches de pelote basque[12],[13].
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Notes et références

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Annexes

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