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Rue d'Auteuil

rue de Paris, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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La rue d’Auteuil est une voie du 16e arrondissement de Paris.

Faits en bref Situation, Arrondissement ...
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Situation et accès

La rue d'Auteuil est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle commence au 2, rue Verderet, au niveau du 68 de l’avenue Théophile-Gautier, en face de l'église Notre-Dame-d'Auteuil qui surplombe le quartier. Et termine au 1, boulevard Murat. La voie est à sens unique de l'ouest vers l'est, sans contresens cyclable.

La rue d’Auteuil est desservie par trois stations de métro de la ligne 10 (dont une en correspondance avec la ligne 9) :

Ces trois stations ne sont desservies que dans la direction de Boulogne-Billancourt (d’est en ouest).

Trois stations Vélib' sont présentes aux deux extrémités de la rue d'Auteuil et au début de la rue Jean-de-La-Fontaine.

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Origine du nom

L’origine de son nom renvoie à l’ancien village d’Auteuil, dont elle fut la principale rue.

Historique

Résumé
Contexte

La rue d’Auteuil était la rue principale du village d’Auteuil. Fondé autour de l’an 600, le hameau du même nom se situait près de la vaste forêt de Rouvray (dont le bois de Boulogne est un vestige).

De nombreux personnages célèbres ont fréquenté ce hameau, parmi lesquels les écrivains Boileau, Molière (qui acheta une maison au 2, rue d’Auteuil[1]), Jean Racine et, plus tard, Turgot, Chateaubriand, Victor Hugo, les frères Goncourt, qui ont donné leur nom à de nombreuses rues mitoyennes[2].

En 1860, le village est rattaché à Paris et l’on donne son nom à une rue.

Elle a été créée par décret du (comme route départementale no 30) à l'époque en tant que rue du village d’Auteuil. La partie comprise entre la rue Jean-de-La-Fontaine et les boulevards Murat et Suchet a été incorporée à la route départementale no 29 par une ordonnance royale du [3].

Aujourd'hui, la rue est composée d'un grand nombre de petits commerces et représente toujours le cœur du quartier d'Auteuil. Rappelant son passé champêtre où plusieurs personnalités du XVIIe siècle vinrent s'y reposer à l'écart de la bruyante capitale, la journaliste Andrée Jacob compare la voie à « une longue rue de province bordée de boutiques »[4].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 4 : chapelle Sainte-Bernadette, construite entre 1936 et 1937 par l’architecte Paul Hulot (1876-1959), comportant une façade en brique, des vitraux de Mauméjean et une façade-clocher réalisée en 1953 par Raymond Busse afin d'annoncer l'édifice religieux, situé en retrait de la rue d’Auteuil[5],[6].
  • No 11 bis : entrée du lycée Jean-Baptiste-Say. C’est en 1872 que la ville de Paris se porte acquéreur de l'ancien château Ternaux pour y installer un établissement scolaire public. Une partie du bâtiment est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, par arrêté du . La protection concerne l'une des façades du bâtiment ainsi que l'aménagement intérieur de deux pièces[7],[8].
  • No 12 : derrière la façade se trouve un grand pavillon au fond de la cour[8].
    Une plaque rappelle qu'ici vécut le sculpteur breton Pierre Lenoir (1879-1953), de 1914 à sa mort en 1953.
  • No 16 : hôtel Véron, hôtel particulier construit dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. La façade arrière visible en partie depuis la rue des Perchamps est aussi remarquable[8]. Ce bâtiment abrite l'école Saint-Jean-de-Passy (petites sections) et le centre paroissial Notre-Dame-d'Auteuil.
  • Nos 19-29 : vieilles maisons de l'ancien village d'Auteuil. Au no 19, présence d'une mansarde à poulie ; au no 29, ancienne cour de ferme[8].
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No 28.
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Plaque au no 40.
  • No 63-73 : à ce niveau se trouvait le château du Coq. La tradition veut qu'un rendez-vous de chasse y ait été construit pour un neveu de Richelieu. Il est plus sûr qu'un avocat du nom de Léon de Richelieu meurt ici en 1619, dans ce qui est alors une petite villégiature. En 1757, elle passe à Hector de Jonquières puis en 1761 à Louis XV, qui en fait une annexe de sa garçonnière versaillaise  le Parc-aux-cerfs , ou en use comme pavillon de chasse. Le domaine est agrandi et la bâtisse luxueusement aménagée. Le roi y passe l'été 1764. La salonnière Madame Helvétius possède une propriété contigüe et obtient de Louis XVI en 1774 d'agrandir son terrain. Madame Élisabeth s'installe au château du Coq durant deux étés, accompagnée de Chamfort, logé rue des Garennes.
    En 1778, la résidence royale passe au neveu du joaillier Strass puis à l'homme politique Joly de Fleury, qui entreprend des travaux. Les propriétaires suivants sont Le Couteulx de Canteleu (1794), la vicomtesse de Julhiac (1818) puis le baron Erlanger (1861). Ce dernier procède au morcèlement du site dès l'année suivante, entraînant la disparition du château  qui accueillait jusque là un pensionnat tenu par l'abbé Vervorst  et du parc, afin de permettre l'ouverture de la rue Erlanger[8].
  • No 77 : à ce niveau se trouvait le jardin botanique de la propriété du Coq, aménagé par Louis XV, du temps où il était propriétaire du château adjacent. Doté de serres, le jardin s'étendait jusqu'à une partie de l'actuel boulevard Murat, de la porte d'Auteuil et du site du jardin des serres d'Auteuil[8].
  • No 73 : ambassade du Cameroun en France.
  • No 75 : en 1869, Charles Tellier crée à Auteuil la première usine frigorifique dans le monde[réf. souhaitée] pour la conservation de la viande et des denrées alimentaires par le froid artificiel. Il meurt au no 75 en 1913. Une plaque lui rend hommage.
  • No 78 : gare d'Auteuil-Boulogne, sur l'ancienne ligne de Petite Ceinture.
Autres curiosités
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Notes et références

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