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homme d'affaires, diplomate et collectionneur d'art américain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Ronald S. Lauder, né le à New York, est un homme d'affaires, diplomate et collectionneur d'art américain. Il a été élu en 2007 président du Congrès juif mondial.
| Ambassadeur des États-Unis en Autriche (en) | |
|---|---|
| Ambassadeur |
| Naissance | |
|---|---|
| Nom de naissance |
Ronald Steven Lauder |
| Nationalité | |
| Formation |
Wharton School Université de Paris Bronx High School of Science Université libre de Bruxelles (en) |
| Activités | |
| Période d'activité |
- |
| Père |
Joseph Lauder (d) |
| Mère | |
| Fratrie |
Leonard Lauder (en) |
| Enfants |
| Propriétaire de | |
|---|---|
| Parti politique | |
| Partenaire |
Serge Sabarsky (en) |
| Distinctions |
Il est le fils de Joseph et Estée Lauder, fondateurs de l'entreprise de cosmétiques Estée Lauder Companies[1].
Magnat de la presse, il s'intéresse à Israël et à la politique : en 1989, il brigue, sans succès, le mandat de maire de New York et il préside le Fonds national juif depuis 1997. Il a exercé la fonction d'ambassadeur des États-Unis en Autriche, où il avait été envoyé par Ronald Reagan, en 1986. Grand amateur d'art, il possède une très importante collection de tableaux d'art allemand et autrichien du début du XXe siècle, ainsi qu'une des plus grosses collections d'armures médiévales du monde, dont une partie est exposée au Metropolitan Museum of Art de New York. Directeur de la Conférence des présidents des organisations juives américaines, il dirige aussi le Museum of Modern Art de New York, où il réside. Depuis 2001, il a ouvert dans cette ville un petit musée, la Neue Galerie[1].
Dans les années 1990, il rénove une maison de style Bauhaus à Tel Aviv-Jaffa, participant à la prise de conscience de la municipalité pour l'entretien de ce patrimoine architectural des années 1930[2].
Au cours de cette décennie, il soutient financièrement le leader du Likoud (droite israélienne) Benyamin Netanyahou et contribue à la victoire surprise de ce dernier face au Premier ministre travailliste sortant, Shimon Peres, lors des élections législatives de 1996. Selon le politologue Jean-Pierre Filiu, Ronald Lauder
« a longtemps été l’un des plus proches de Netanyahou, qui depuis lui a préféré Sheldon Adelson, le magnat des casinos de Las Vegas. Ronald Lauder reste fidèle au Parti républicain, aux États-Unis, et au Likoud, en Israël, mais, à la veille des 70 ans de l’État hébreu, il critique durement la politique de Benyamin Nétanyahou et son abandon de la solution à deux Etats : «Si les tendances actuelles se poursuivent, Israël fera face à un choix terrible, soit accorder la plénitude de leurs droits aux Palestiniens et cesser d’être un État juif, soit leur dénier ces droits et cesser d’être un Etat démocratique.» Il accuse le gouvernement israélien d’être responsable de la désaffection croissante de la diaspora juive envers l’Etat hébreu[3] »
Le , il achète pour 135 millions de dollars le Portrait d'Adele Bloch-Bauer I de Gustav Klimt lors d'une vente privée[4].
Ronald Lauder a été élu président du Congrès juif mondial le [1] et confirmé dans ce poste par l'Assemblée plénière de cette organisation internationale en .
Le , il est décoré de la Légion d'honneur par François Hollande, qui salue l'« homme de paix, de culture et d'engagement »[5]. Le 3 juin 2022, le président Emmanuel Macron l'élève au grade de commandeur[6].
Le , devant 300 survivants et plusieurs chefs d'État, à la cérémonie des 70 ans de la libération du camp d'Auschwitz, il fait un vibrant discours mettant en garde contre la résurgence des crimes antisémites[7],[8].
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