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compagnon de la Libération français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Robert Laurent, né le à Vauvillers et mort le à Saint-Cyr-sur-Mer, est un militaire et résistant français, Compagnon de la Libération. Sous-marinier déjà expérimenté au moment où commence la Seconde Guerre mondiale, il décide de se rallier à la France libre et participe aux combats dans les rangs des forces navales françaises libres. Après la guerre, il poursuit sa carrière militaire en occupant divers postes au sein des états-majors de la Marine.
Robert Laurent | |
Naissance | Vauvillers (Haute-Saône) |
---|---|
Décès | (à 50 ans) Saint-Cyr-sur-Mer (Var) |
Origine | France |
Allégeance | République française Forces françaises libres |
Arme | Marine |
Grade | Officier principal des équipages |
Années de service | 1927 – 1957 |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Officier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Médaille militaire Croix de guerre 1939-1945 |
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Robert Laurent naît le 24 décembre 1097 à Vauvillers, en Haute-Saône[1]. En 1927, il s'engage dans la Marine et est affecté sur le sous-marin Regnault où il est promu second maître-timonier en janvier 1930[2]. Pendant sept ans, il est affecté à plusieurs bâtiment de la Marine et est promu maître-timonier en juillet 1937[1]. En octobre de la même année, il est muté sur le sous-marin Rubis ancré à Cherbourg puis à Bizerte en Tunisie[3].
Toujours basé en Tunisie au moment où débute la Seconde Guerre mondiale, Robert Laurent est promu premier maître-timonier en avril 1940[1]. Dans le même temps, le gouvernement français mets le Rubis à disposition de l'amirauté britannique qui le fait déplacer vers la base navale de Dundee, en Écosse[2]. Le sous-marin est en mission de mouillage de mines au large de Trondheim lorsque la France signe l'armistice du 22 juin 1940[3]. L'équipage apprend la nouvelle lors de son retour à la base le 30 juin suivant et, sous l'impulsion de son commandant Georges Cabanier, décide de se rallier à la France libre[3].
Avec ses camarades du Rubis, Robert Laurent effectue une dizaine de missions en mer de Norvège, en mer du Nord et dans la Manche, coulant sept navires ennemis[3]. Promu officier des équipages de 2e classe le 1er juillet 1941, il est affecté à terre sur la base de sous-marins de Dundee puis, un an plus tard, est muté à la 2e flottille de vedettes MTB[3]. Commandant de vedette, il effectue près de cinquante patrouilles maritimes au cours desquelles il entre en contact cinq fois avec des convois ennemis dont il coule un bâtiment[1]. Promu officier des équipages de 1re classe le 2 juillet 1944, il termine la guerre au sein des groupes de réserve Jeanne et Geneviève où il est affecté d'août 1944 à juin 1947[3].
Poursuivant sa carrière militaire après la guerre, Robert Laurent est affecté à la direction du port militaire de Toulon de 1947 à 1952 puis part pour l'Algérie où il travaille à la direction du port d'Oran jusqu'en 1954[1]. Il revient à Toulon en 1955 pour être en poste à la 3e région maritime et quitte l'armée après avoir été promu officier principal des équipages le 1er juin 1957[3]. Robert Laurent meurt le 17 décembre 1958 à Saint-Cyr-sur-Mer où il est inhumé[1].
Officier de la Légion d'honneur | Compagnon de la Libération Par décret du 1er février 1941 |
Médaille militaire | ||||||
Croix de guerre 1939-1945 Avec une palme |
Croix du combattant volontaire Avec agrafe "Guerre 1939-1945" |
Distinguished Service Medal (Royaume-Uni) | ||||||
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