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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Renaud MuselierÉcouter, né le à Marseille (Bouches-du-Rhône), est un homme politique franco-mauricien.
Renaud Muselier | |
Renaud Muselier en 2010. | |
Fonctions | |
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Président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur | |
En fonction depuis le [N 1] (7 ans, 7 mois et 9 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Bouches-du-Rhône |
Prédécesseur | Christian Estrosi |
Président des Régions de France | |
– (1 an, 8 mois et 3 jours) |
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Élection | |
Prédécesseur | Hervé Morin |
Successeur | Carole Delga |
Député européen | |
– (5 ans) |
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Élection | 25 mai 2014 |
Circonscription | Sud-Est (France) |
Législature | 8e |
Groupe politique | PPE |
Président délégué du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur[N 2] | |
– (1 an, 4 mois et 11 jours) |
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Élection | 13 décembre 2015 |
Circonscription | Bouches-du-Rhône |
Prédécesseur | Patrick Allemand |
Successeur | Christian Estrosi |
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères | |
– (2 ans, 11 mois et 14 jours) |
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Président | Jacques Chirac |
Premier ministre | Jean-Pierre Raffarin |
Gouvernement | Raffarin II et III |
Prédécesseur | Georges Kiejman (ministre délégué) |
Successeur | Jean-Baptiste Lemoyne (indirectement) |
Premier adjoint au maire de Marseille | |
– (12 ans, 8 mois et 25 jours) |
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Élection | 18 juin 1995 |
Réélection | 18 mars 2001 |
Maire | Jean-Claude Gaudin |
Prédécesseur | Albert Hini |
Successeur | Roland Blum |
Député français | |
– (5 ans) |
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Élection | 17 juin 2007 |
Circonscription | 5e des Bouches-du-Rhône |
Législature | XIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | UMP |
Prédécesseur | Bruno Gilles |
Successeur | Marie-Arlette Carlotti |
– (9 ans, 3 mois et 8 jours) |
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Élection | 28 mars 1993 |
Réélection | 1er juin 1997 16 juin 2002 |
Circonscription | 5e des Bouches-du-Rhône |
Législature | Xe, XIe et XIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR (1993-2002) UMP (2002) |
Prédécesseur | Janine Écochard |
Successeur | Bruno Gilles |
Conseiller général des Bouches-du-Rhône | |
– (3 ans, 4 mois et 2 jours) |
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Élection | 29 mars 1992 |
Circonscription | Canton de Marseille-Notre-Dame-du-Mont |
Président | Lucien Weygand |
Groupe politique | RPR |
Prédécesseur | Jean Roussel |
Successeur | Marie-Jeanne Fay |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Marseille (France) |
Nationalité | Française, Mauricienne [1] |
Parti politique | RPR (1986-2002) UMP (2002-2015) LR (2015-2021) RE (depuis 2022) |
Grand-père paternel | Émile Muselier |
Profession | Médecin |
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Présidents du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur | |
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Il est président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur depuis 2017.
En 2022, un an après avoir quitté Les Républicains, il rejoint le parti présidentiel Renaissance[2].
Renaud Muselier est issu d'une famille marseillaise. Son père, Maurice (1902-1989), pharmacien, est déporté à Dachau pour faits de résistance. Sa mère, Sylviane Muselier (née Girault en 1928), est décorée de l'ordre national du Mérite pour faits de résistance[3].
Il est le petit-fils d'Émile Muselier, vice-amiral qui organise les Forces navales françaises libres et prend Saint-Pierre-et-Miquelon, ralliant l'archipel au général de Gaulle. Renaud Muselier est l'auteur d'un ouvrage sur son grand-père[4].
Du côté maternel, il est le petit-fils du colonel Gontran Girault et de l'Américaine Gladys Virginia Steuart. Par le premier mariage de celle-ci, Renaud Muselier est le neveu de la reine Géraldine d'Albanie, demi-sœur de sa mère et épouse du dernier roi d'Albanie détrôné par les Italiens en 1939[5].
Renaud Muselier, ancien interne des Hôpitaux de Marseille, est diplômé en médecine du sport et rééducation fonctionnelle. Depuis 1987, il est médecin-coordinateur des cliniques Saint-Martin à Marseille[6],[7],[8]
Membre du RPR (dont il est l'un des secrétaires généraux à partir de 1998 et vice-président du groupe parlementaire à l'Assemblée nationale) et de l'UMP (membre du bureau politique en 2005), Renaud Muselier annonce sa candidature à la présidence du RPR le [9], mais se retire ultérieurement.
Élu aux élections cantonales de 1992, il devient le premier adjoint de Jean-Claude Gaudin trois ans plus tard, lorsque ce dernier est élu maire de Marseille. Le , au lendemain des élections municipales et de la réélection de Renaud Muselier dans le troisième secteur de Marseille, le Premier ministre François Fillon lui propose de revenir au gouvernement — il avait été secrétaire d'État aux Affaires étrangères entre 2002 et 2005 — comme secrétaire d'État mais il décline la proposition pour pouvoir se consacrer à Marseille sans préciser le portefeuille qui lui était proposé[10].
Renaud Muselier abandonne sa fonction de premier adjoint pour briguer la succession de Jean-Claude Gaudin à la présidence de la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole le suivant. Il est alors battu par le candidat socialiste, Eugène Caselli[11]. Pourtant, il était en théorie mathématiquement assuré d'être élu. Cette défaite surprise est considérée comme un sévère camouflet pour celui qui avait permis à Jean-Claude Gaudin d'être reconduit à la tête de la mairie de Marseille en 2008.
Lors des élections législatives de 2012, il perd son mandat de député de la 5e circonscription des Bouches-du-Rhône au profit de la candidate socialiste Marie-Arlette Carlotti.
Le , il annonce qu'il démissionne de la présidence du groupe UMP à la communauté urbaine de Marseille et renonce à être candidat à la mairie de Marseille en 2014[12],[13]. Un an plus tard, il évoque son probable retour en politique, qui se concrétise par sa présence sur une liste aux élections européennes de 2014[14]. Fin , il est en effet désigné tête de liste pour la circonscription Sud-Est pour les élections européennes de la même année[15].
Lors des élections départementales de mars 2015 dans les Bouches-du-Rhône, la presse révèle son implication dans la fabrication d'une fausse liste, destinée à instrumentaliser le scrutin pour affaiblir la gauche[16].
Dans le cadre des élections régionales de en Provence-Alpes-Côte d'Azur, il est désigné tête de liste dans les Bouches-du-Rhône pour la liste d'union de la droite. Celle-ci remporte les élections au second tour et Renaud Muselier est élu président délégué du conseil régional le suivant, au côté du président Christian Estrosi.
Il soutient la candidature Nicolas Sarkozy pour la primaire française de la droite et du centre de 2016[17]. Dans le cadre de sa campagne, il est nommé orateur national chargé des transports. En , dans le cadre de l'affaire Fillon, il renonce à soutenir le candidat LR à l'élection présidentielle et appelle à voter Emmanuel Macron par un message Twitter[18].
Après l'annonce de démission de Christian Estrosi à la présidence du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier est désigné par les élus de la majorité le pour lui succéder[19]. Le , il lui succède par intérim[20]. Il est élu président par le conseil régional le [21].
Fin , alors que Jean-Claude Gaudin effectue son dernier mandat de maire de Marseille, il critique ce dernier, estimant qu'il a fait « deux mandats de trop »[22]. Cette déclaration est interprétée par certains comme l'expression d'une rancœur, celle de ne pas avoir succédé à l'édile de la cité phocéenne après son deuxième mandat et d'avoir vu en 2008 le poste de président de la métropole marseillaise lui échapper[23].
Il propose une alliance au parti La République en marche (LREM) pour les élections régionales de 2021, ce qui crée des dissensions au sein de son parti[24]. Il avait auparavant jugé « intéressant » l’appel lancé en par Christian Estrosi en vue d'un possible soutien du parti LR à Emmanuel Macron pour sa campagne présidentielle en 2022[25]. Le , Jean Castex annonce le retrait de la liste LREM menée par Sophie Cluzel[26], avec plusieurs de ses personnalités qui rejoignent la liste de Renaud Muselier. Le même jour, Christian Jacob annonce que le parti Les Républicains ne soutiendra pas la liste menée par Renaud Muselier[27],[28] et retire l'étiquette Les Républicains à cette dernière. Le 5 mai, Renaud Muselier est réinvesti tête de liste LR[29]. Renaud Muselier est lâché par une partie de LR[30].
Le 20 juin 2021, les listes conduites par Renaud Muselier arrivent en seconde position du premier tour avec 31,91% des suffrages, derrière celles de Thierry Mariani (36,4%) et devant celles de gauche menées par l’écologiste Jean-Laurent Félizia (16,9 %)[31]. Au soir du second tour, le 27 juin, les listes conduites par Renaud Muselier l'emportent largement (56,48%), devant celles du candidat du Rassemblement national Thierry Mariani qui termine en deuxième position avec 43,52% des suffrages exprimés, après le désistement de Jean Laurent Félizia pour faire barrage au RN[32].
Il a confié des postes importants aux soutiens d'Emmanuel Macron qui l'ont accompagné dans ce second mandat[33]. Ainsi, il nomme Jean-Pierre Serrus vice-président délégué aux transports, Sabrina Roubache devient conseillère régionale déléguée aux « grandes causes régionales », et Bertrand Mas-Fraissinet préside la commission sur les formations sanitaires et sociales.
Le 24 novembre 2021, Renaud Muselier annonce quitter son parti Les Républicains[34]. Il rejoint en 2022 le parti Renaissance, né du changement de nom et de statuts de La République en marche.
Dès le , il annonce soutenir Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle : « C’est pourquoi je soutiendrai [Emmanuel Macron] et voterai pour [lui], après mûre réflexion et sans hésitation »[35].
Renaud Muselier a écrit un courrier à tous les maires de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (région qu'il préside) pour les inciter à parrainer un candidat qui n'a pas les 500 parrainages pour concourir à l'élection présidentielle[36].
Renaud Muselier est père de quatre enfants. Il est ceinture noire 2e dan de karaté et double vice-champion de France de karaté contact (1982-1983) et champion de France universitaire de rugby (1984)[source insuffisante]. De 1995 à 1997, il est vice-président de l’Olympique de Marseille[37].
En , pour « des raisons administratives et non fiscales », il demande la nationalité mauricienne, pays où il a développé un projet immobilier[38]. Toutefois, en 2022, dans un article de Nice Matin, il affirme avoir obtenu cette nationalité par le président de l'île Maurice qui lui a offert pour services rendus au pays grâce à la société immobilière dont il est coactionnaire[1].
En 2012, sa femme Stéphanie Clément est mise en examen pour des faits de prise illégale d'intérêts dans une affaire de marchés publics au sein d'un office HLM de la ville de Marseille[39],[40]. Le couple divorce plus tard[41].
Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.
Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.
En , Renaud Muselier critique le président du conseil scientifique lors de l'épidémie de coronavirus, qu'il qualifie de « pompier pyromane »[42]. Il craint alors un reconfinement local de Marseille ou de ses alentours, et annonce qu'il se « battrait pour que ça ne se passe pas ». Il souhaite des décisions « mesurées » et estime que « les restaurants, les bars, les salles de spectacles, de cinéma, où les protocoles sanitaires sont respectés, doivent pouvoir continuer d’ouvrir »[42].
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