René-Louis Chrétien

René-Louis Chrétien, ou René Chrétien, né le 2 octobre 1867 à Choisy-le-Roi et mort le 28 décembre 1945 à Rochefort-en-Yvelines, est un peintre français.

René-Louis Chrétien

Autoportrait de l'artiste.

Biographie

Naissance	2 octobre 1867 Choisy-le-Roi
Décès	28 décembre 1945 (à 78 ans) Rochefort-en-Yvelines
Nom de naissance	Marie Louis René Chrétien
Nationalité	française
Formation	Académie Julian École nationale supérieure des beaux-arts
Activités	Peintre, pastelliste
Père	Auguste Clément Chrétien

Autres informations

Membre de	Société des artistes français (1888) Société des artistes indépendants
Maîtres	Léon Bonnat, Jules-Élie Delaunay, Gustave Boulanger, Auguste Clément Chrétien
Genres artistiques	Nature morte, scène de genre, portrait, paysage, marine

Œuvres principales

Le Gibier (d)

modifier - modifier le code - modifier Wikidata

Biographie

Marie Louis René Chrétien est le fils d'Auguste Clément Chrétien, artiste peintre, et de Julie Henriette Turpin^[1].

Peintre précoce, il est d'abord l'élève de son père avant de se former auprès de Léon Bonnat, de Gustave Boulanger et de Jules-Élie Delaunay^[2]. En 1887, il commence très jeune à exposer au Salon^[3], où il sera présent jusqu'en 1940^[2].

En 1889, il obtient une mention honorable^[4], une troisième médaille en 1894^[5], une deuxième médaille en 1895^[6], puis passe ensuite hors concours, et obtient enfin une médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1900^[7].

En 1894, il épouse Marie Olympe Roche (1863-1912)^[8].

S'il peint principalement des natures mortes dès ses débuts, il réalise également des paysages, des scènes de genre et quelques portraits^[9].

En 1913, en secondes noces, il épouse l'artiste peintre Clotilde Clémence Colombe (1878-1968)^[10], Gabriel-Claude Gaudin et les peintres Julien Gustave Gagliardini et Louis Fourcade sont témoins du mariage^[11].

Il meurt à Rochefort-en-Yvelines à l'âge de 78 ans^[12].

Œuvres dans les collections publiques

• Belgique :
  • Liège, La Boverie : De quoi collationner^[13]
• Brésil :
  • São Paulo, Pinacothèque de l'État de São Paulo :
    • Nature morte^[14]
    • Portrait de Pedro Alexandrino^[15]
• France :
  • Alençon, Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle : Nature morte aux fraises
  • Amiens, Musée de Picardie : Deux vieilles bouteilles^[16]
  • Angoulême, Musée : Pêcheuse de crevettes^[17]
  • Arras, Musée des Beaux-Arts : Huîtres et bon vin^[18]
  • Bar-le-Duc, Musée barrois : Bonnes bouteilles^[19]
  • Bayeux, Musée d'Art et d'Histoire Baron-Gérard : Nature morte aux oignons^[20]
  • Caen, Musée des Beaux-Arts  : Nature morte^[21]
  • Dijon, Musée des Beaux-Arts : Vieilles bouteilles^[16],[22]
  • Dunkerque, Musée des Beaux-Arts : Pintade ; nature morte^[23]
  • Flers, Château-Musée : Nature morte au Lièvre
  • Grenoble, Musée : Coin d'office; nature morte^[24]
  • La Rochelle, Musée des Beaux-Arts : Nature morte^[16],[25]
  • Lunéville, Musée-Château : Pommes, nature morte
  • Mulhouse, Musée des Beaux-Arts : Petite fille lisant^[26]
  • Niort, Musée Bernard-d'Agesci : Le Président Jacques Briault^[16],[27]
  • Reims, Musée des Beaux-Arts : À l'office : nature morte^[28],[29]
  • Romans-sur-Isère, Musée international de la chaussure : Cordonnier au travail^[30]
  • Saint-Étienne, Musée d'Art moderne et contemporain : Retour des pêcheuses de crevettes à Grand Camp Calvados^[31]
  • Semur-en-Auxois, Musée : Un Souvenir de Florence^[32]
• Nouvelle-Zélande :
  • Auckland, Auckland Art Gallery Toi o Tāmaki : Le Gibier^[33]

Élèves

• Pedro Alexandrino Borges (pt) (1856-1942)