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bibliste américain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Raymond Edward Brown, né le , mort le , est un prêtre sulpicien américain, théologien, bibliste et exégète. Désigné en 1972 et en 1996 pour siéger à la Commission biblique pontificale, qui conseille le pape sur les sujets scripturaires, et professeur pendant 23 années à l’Union Theological Seminary de New York, il a acquis une grande réputation comme un des meilleurs biblistes, spécialiste du Nouveau Testament aux États-Unis[1].
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Sulpician Cemetery (d) |
Nom dans la langue maternelle |
Raymond E. Brown |
Nationalité | |
Formation |
Université Johns-Hopkins St. Mary's Seminary and University (en) Université catholique d'Amérique Theological College (en) |
Activités |
A travaillé pour | |
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Ordre religieux | |
Membre de | |
Maître |
Le cardinal Mahony l'a qualifié de « spécialiste catholique de la Bible le plus distingué et le plus renommé qui ait jamais vécu dans ce pays », qualifiant sa mort de « grande perte pour l'Église ». Brown a été honoré de 24 diplômes de docteur honoris causa par des universités des États-Unis et d'Europe.
Brown a été président de la Catholic Biblical Association, de la Society of Biblical Literature (1976-1977), de la Studiorum Novi Testamenti Societas (1986) et de la Society of Biblical Literature (1986-1987). Il était membre de la Société savante de Saint-Sulpice et prêtre catholique du diocèse de Baltimore. Il est cité dans les travaux académiques de Joseph Ratzinger, qui devint le pape Benoît XVI.
L'approche des Écritures de Raymond E. Brown a été contestée par des auteurs catholiques que Brown considère comme des « fondamentalistes»[2], mais hautement appréciée par le cardinal Ratzinger.
Son point de départ est qu'il peut y avoir des erreurs dans les questions qui ne concernent pas le Salut ; c'est une position relativement moderne, mais Brown insiste aussi sur les limites des méthodes bibliques scientifiques, y compris la critique textuelle, lorsqu’il faut résoudre les problèmes de l'Église ou quand il s'agit de questions fondamentales en matière de foi. L'approche traditionnelle de l'Écriture est de croire qu'elle ne contient aucune erreur, et que tout en elle est d'une manière ou d'une autre lié au Salut. L'évolution que Brown lui a fait subir a permis à certains de conclure que son approche à lui restait ouverte et modérée. Sa position plus large par rapport à l'Écriture interpelle les sceptiques ainsi qu'un grand nombre de chrétiens, et ses livres sont une référence.
Expert de l'hypothétique communauté johannique, il a écrit les volumes consacrés à l'Évangile de Jean dans le New Anchor Bible Commentary.
Dans le no 26 de Theological Studies, paru en 1965, l'article intitulé « Does the NT call Jesus God ? », distingue l'étude des textes du Nouveau Testament de la christologie qu'on peut en élaborer[3].
On peut résumer peut-être de la façon suivante :
En cela, Raymond E. Brown amène les remarques d'érudits catholiques comme Marie-Émile Boismard dans À l'aube du christianisme. Avant la naissance des dogmes[4] et rencontre les recherches récentes publiées sur le Nouveau Testament et le judaïsme du Ier siècle.
Pour ce qui concerne les récits du procès, de la Passion et de la mort de Jésus, Raymond E. Brown relève 27 contradictions entre les procédures rabbiniques et ce que disent les évangiles du procès devant le Sanhédrin. Camille Focant, tout en relevant les questions que pose la délimitation choisie par Brown dans son ouvrage The Death of the Messiah. From Gethsemane to the Grave. A Commentary on the Passion Narratives in the Four Gospels (1994), note une connaissance de la littérature exégétique sur le sujet « stupéfiante et quasi sans faille »[5].
Son ouvrage Que sait-on du Nouveau Testament ?, paru en 1997, un an avant sa mort, est considéré comme une bonne introduction au Nouveau Testament et fait principalement la part aux thèses majoritaires[6].
Raymond Edward Brown a publié 25 livres, parmi lesquels :
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