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personnalité politique espagnole De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Josep María Obiols i Germà, dit Raimon Obiols, né le à Barcelone, est un homme politique espagnol membre du Parti des socialistes de Catalogne (PSC).
Raimon Obiols | |
Raimon Obiols en . | |
Fonctions | |
---|---|
Député européen | |
– (14 ans, 11 mois et 10 jours) |
|
Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Espagne |
Législature | 5e, 6e et 7e |
Groupe politique | PSE/S&D |
Président du Parti des socialistes de Catalogne | |
– (3 ans, 8 mois et 5 jours) |
|
Prédécesseur | Joan Reventós |
Successeur | Pasqual Maragall |
Député au Parlement de Catalogne | |
– (15 ans et 27 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Barcelone |
Législature | IIe, IIIe, IVe et Ve |
Groupe politique | Socialiste |
Successeur | Joan Canongia |
Premier secrétaire du Parti des socialistes de Catalogne | |
– (13 ans, 3 mois et 3 jours) |
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Président | Joan Reventós |
Prédécesseur | Joan Reventós |
Successeur | Narcís Serra |
Député aux Cortes Generales | |
– (1 an, 5 mois et 19 jours) |
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Élection | |
Circonscription | Barcelone |
Législature | IIe |
Groupe politique | Socialiste |
Successeur | Juan Blanch |
– (3 ans, 3 mois et 24 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Barcelone |
Législature | Constituante et Ire |
Groupe politique | Socialistes de Catalogne |
Successeur | Pere Jover |
Biographie | |
Nom de naissance | Josep María Obiols i Germà |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Barcelone (Espagne) |
Nationalité | espagnole |
Parti politique | PSC |
Diplômé de | Université de Barcelone |
Profession | Géologue |
modifier |
Géologue formé à l'université de Barcelone, il est élu en député de Barcelone au Congrès des députés, un mandat qu'il exerce jusqu'en , puis de à .
Il devient en premier secrétaire du PSC et se présente l'année suivante comme chef de file aux élections autonomiques. Il échoue à prendre le pouvoir face à Jordi Pujol et se fait élire député au Parlement de Catalogne. Il perd de nouveau face à Pujol en puis . Il est choisi comme secrétaire aux Relations internationales du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) en .
Il renonce l'année d'après à mener la campagne des socialistes aux élections autonomiques anticipées, cédant cette responsabilité à Joaquim Nadal. Il abandonne en la direction du parti au profit de Narcís Serra et prend le poste honorifique de président du PSC.
Il quitte la vie politique nationale en , lorsqu'il est élu député européen. Remplacé par Pasqual Maragall à la présidence du Parti des socialistes de Catalogne en , il siège au Parlement européen jusqu'en et met un terme à sa carrière politique.
Il est titulaire d'une licence en sciences géologiques de l'université de Barcelone (UB). Professeur de géologie à l'UB entre et , il devient technicien du consortium d'information et de documentation de Catalogne en et technicien à la faculté de géographie et d'histoire de l'UB en [1].
Membre du Parti socialiste de Catalogne-Congrès (PSC-C), il est élu député de la circonscription électorale de Barcelone au Congrès des députés au cours des élections législatives constituantes du . Il s'inscrit au groupe parlementaire Socialistes de Catalogne (SC), dont il est porte-parole suppléant, puis est désigné deuxième secrétaire de la commission de l'Intérieur[2].
Il intègre en le Parti des socialistes de Catalogne, formation social-démocrate issue de la fusion entre le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) de Catalogne, le PSC-C et un autre groupe socialiste[3]. Après avoir été réélu député en , il intègre en suivant la commission exécutive fédérale du PSOE (CEF) comme secrétaire exécutif, sans responsabilité.
Il annonce sa démission du Congrès le , afin de se concentrer sur ses fonctions d'organisation au sein de la direction du PSC[4]. Il se présente toutefois aux élections législatives anticipées du , en tête de liste du PSC dans la circonscription de Barcelone[5]. Il est désigné le suivant premier vice-président de la commission constitutionnelle[6].
Le , Raimon Obiols est élu à 42 ans premier secrétaire du Parti des socialistes de Catalogne avec 99 % des suffrages exprimés, au cours d'un congrès extraordinaire convoqué pour remplacer Joan Reventós, promu président du PSC, après sa nomination comme ambassadeur en France[7].
Il est investi candidat socialiste à la présidence de la Généralité de Catalogne pour les élections autonomiques du en Catalogne le , lors d'une session du conseil national à Vilanova de Sau, par 124 voix pour et un vote blanc[8]. Si le PSC obtient un résultat satisfaisant avec 30,1 % des voix et 41 députés sur 135, soit une progression de sept points et huit sièges, il ne parvient pas à empêcher Convergence et Union (CiU) de Jordi Pujol de conquérir la majorité absolue.
Il échoue de nouveau lors des élections autonomiques du , lors desquelles le PSC recueille 29,8 % des voix et 42 parlementaires, tandis que Pujol se maintient au pouvoir avec la faculté de gouverner sans alliés.
Le , il est investi pour la troisième fois consécutive candidat à la présidence du gouvernement de la communauté autonome, recevant le soutien de 99,7 % des délégués présents au congrès extraordinaire du PSC[9]. Avec 27,6 % des suffrages et 40 sièges sur 135 aux élections autonomiques du , il est de nouveau défait par CiU, qui confirme sa majorité absolue.
Le VIIe congrès du PSC le confirme dans ses fonctions le mais avec un score faible de 63,6 %. Il est ainsi moins bien élu au comité d'action politique, le groupe dirigeant de six personnes, que le ministre des Travaux publics Josep Borrell et le maire de Barcelone Pasqual Maragall[10]. Il est nommé secrétaire aux Relations internationales de la direction du PSOE le mois d'après.
Il renonce à être chef de file une quatrième fois aux élections autonomiques anticipées du et cède cette responsabilité au maire de Gérone Joaquim Nadal[11]. Il cède alors la tête de liste dans la circonscription de Barcelone à Nadal et rétrograde en deuxième position.
Au mois de , un accord interne au Parti des socialistes de Catalogne est trouvé afin de résoudre les désaccords entre le premier secrétaire et les principaux dirigeants : l'ancien vice-président du gouvernement Narcís Serra prend la suite d'Obiols tandis que ce dernier est désigné pour le poste honorifique de président[12]. Il est formellement élu le avec 60 % des voix, signe du rejet qu'il suscite[13]. Un an plus tard, le nouveau secrétaire général du PSOE Joaquín Almunia le confirme comme secrétaire aux Relations internationales.
Le PSOE propose à la fin du mois de au PSC de choisir le numéro deux de la liste socialiste pour les élections européennes du suivant. Le conseil national décide de confier cette place à Obiols au cours d'une réunion le [14]. Élu député au Parlement européen, il démissionne du Parlement de Catalogne et devient en vice-président du groupe du Parti socialiste européen (PSE)[15].
Il quitte la direction fédérale du PSOE après qu'Almunia a démissionné le pour assumer la défaite des élections générales du même jour. Il est ensuite remplacé le par Pasqual Maragall à la présidence du PSC, mais il reste membre sans responsabilité de la commission exécutive désormais placées sous l'autorité de José Montilla[16]. Il est réélu député européen en et , puis quitte la vie politique en .
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