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RELX (prononcé ril-x), est une multinationale britannique regroupant des pôles d'activités éditoriales professionnelles et de communication événementielle.
Repères historiques | ||
---|---|---|
Création | 1993 | |
Fiche d’identité | ||
Statut | Groupe d'édition professionnelle et d'événementiel | |
Siège social | Londres ( Royaume-Uni) | |
Dirigée par | Paul Walker (CEO) | |
Filiales | Elsevier | |
Effectif | 35 700 (2022) | |
Site web | www.relx.com | |
Données financières | ||
Chiffre d'affaires | 8,553 milliards GBP (2022) | |
Résultat net | 1,632 milliard GBP (2022)[1] | |
Environnement sectoriel | ||
Principaux concurrents | Informa, Thomson Reuters | |
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Basée à Londres, fondée en 1993, cette société est née de la fusion de Reed International et de la société d'édition scientifique néerlandaise Elsevier, et est présente dans 40 pays.
Elle est cotée sur les marchés financiers d'Amsterdam, Londres et New York (RELX) et fait partie de l'indice Euronext 100.
En 1895, Albert Edwin Reed (en) (1846-1920) fonde une imprimerie et un fabricant de papier spécialisés dans la presse périodiques à Tovil Mill près de Maidstone dans le Kent (G.-B.). La famille Reed, d'obédience méthodiste, met en place un management visant à réduire la pénibilité du travail propre à ce secteur. À partir de 1904, Reed imprime entre autres le Daily Mirror, l'un des plus gros tirages mondiaux en 1914. Reed commence à racheter des usines papetières britanniques, canadiennes et norvégiennes. En 1920, les deux fils du fondateur, Ralph et Percy, héritent d'une situation catastrophique. Ils décident de liquider leurs filiales étrangères et de se concentrer sur le secteur britannique de l'impression, fondant une usine ultra moderne et performante, à Aylesford, en 1922. Ce site demeure en 1939, en dépit de la crise mondiale, le premier d'Europe dans sa catégorie[3].
Après une restructuration dans les années 1950 qui voit la famille Reed quitter la direction en 1954, le Reed Paper Group, placé sous le contrôle de Cecil Harmsworth King (en), est capable en 1965 de s'imposer face aux concurrents papetiers scandinaves, en signant un accord de coentreprise avec Kimberly-Clark, tout en conservant des parts majoritaires dans le Daily Mirror, puis se lance dans une série d'acquisitions, ouvrant un nouveau pôle « décoration et bricolage » appelé Decorative Products Division qui comprend Crown Paints, Polycell, Sanderson's, Wallpaper Manufacturers, des sociétés britanniques qu'il absorbe. King revend par ailleurs des actifs de presse périodique à Rupert Murdoch[3].
En 1970, le Reed Group fusionne avec International Publishing Corporation, le nouveau groupe, fort de 85 000 employés, est baptisé Reed International Limited[3]. Au cours des années suivantes, Reed International poursuit sa croissance par acquisitions, entre autres de groupes de médias. En 1977, le groupe pénètre le marché américain en rachetant Cahners Publications fondé par Norman Cahners (en).
Devenue en 1980 une société en commandite par actions, Reed International décide de se réorganiser en 1985, de se concentrer sur le marché de l'édition et de la presse professionnelle, cédant une grande partie de sa branche décoration et bricolage, ainsi que le pôle presse grand public à Rupert Murdoch. Il conserve la partie papier et emballage pour former Reedpack qu'il cède en 1988 au fonds d'investissement Cinven. Le groupe acquiert en 1986 la filiale édition professionnelle de Dun & Bradstreet, Technical Publishing. En 1987, il achète Octopus Publishing fondée par Paul Hamlyn, pour un montant de près d'un demi milliard de livres sterling, une manœuvre qui ne passe pas inaperçue dans le monde des médias (Octopus sera revendu à Hachette en octobre 2001)[4].
En 1990, Reed International rachète la société de médias français Stratégies[5]. Le groupe devient le troisième pôle européen d'édition derrière Bertelsmann et Hachette.
Reed International PLC et Elsevier NV décident de fusionner début 1993, une coentreprise dans laquelle chacun des partenaires possède 50 % des parts, pour former une société valorisée à plus de 4,5 milliards de dollars[6].
En , Reed Elsevier rachète le groupe LexisNexis pour 1,5 milliard de dollars. Puis, en 1996, le groupe acquiert l'éditeur Litec, un des principaux concurrents de Dalloz dans l'édition juridique en France. Reed Elsevier fusionne LexisNexis France et Litec en 2002. Reed amorce dès 2005 le regroupement de toutes ses marques sous le nom LexisNexis en France et la marque Litec perdure jusqu'en 2011, date à laquelle la marque disparaît pour laisser place à LexisNexis [7].
Le , Reed Elsevier achète à The Walt Disney Company l'éditeur Chilton Publishing, une filiale d'ABC, pour 447 millions de dollars[8],[9].
En , Reed Elsevier et Thomson annonce le rachat en commun de Harcourt General Inc., maison d'édition américaine, pour 4,5 milliards de dollars, incluant les dettes[10].
En 2005, Reed Elsevier rachète au groupe anglais de capital-risque Cinven les Éditions Masson, éditeur français de livres scientifiques, qu'il intègre à une nouvelle entité appelée Elsevier Masson.
En , Reed Elsevier dévoile son intention de céder Harcourt Education, sa branche d'édition scolaire et universitaire. Ainsi, le suivant, Reed Elsevier annonce la vente de Harcourt Assessment (en) et Harcourt Education International pour 950 millions de dollars au groupe britannique Pearson. Et en , a lieu la vente du reste des activités d'Harcourt à Houghton Mifflin pour 4 milliards de dollars[11],[12].
Le , Reed Elsevier annonce l'acquisition de la société ChoicePoint Inc., spécialisée dans la gestion du risque[13], et son souhait de céder sa filiale Reed Business Information (RBI), présente en France dans la presse (Stratégies, Directions), l'édition, la formation et les bases de données. Il souhaite réduire ainsi son exposition à la publicité. Reed Business Information France a été cédé à Edmond de Rothschild Investment Partners le [14].
Depuis , cette multinationale a pris le nom de RELX Group (ou simplement RELX)[15].
En , RELX annonce l'acquisition de SciBite, une entreprise spécialisée dans l'analyse des données, pour 65 millions de livres[16].
RELX est présent sur trois secteurs d'activités :
Cette dernière activité a été abondamment critiquée par plusieurs éditeurs de revues scientifiques du groupe (dont The Lancet) lorsqu'elle concernait les salons d'armement. Reed Exhibitions a donc décidé d'abandonner ce secteur en 2007 [17].
Liste des principaux actionnaires au [18] :
Actionnaire | % |
---|---|
BlackRock Investment Management | 5,12 % |
Invesco Asset Management | 4,84 % |
The Vanguard Group | 2,96 % |
BlackRock Fund Advisors | 2,60 % |
Lindsell Train | 2,09 % |
Legal & General Investment Management | 1,84 % |
BlackRock Advisors (UK) | 1,44 % |
Lazard Asset Management | 1,40 % |
Mawer Investment Management | 1,28 % |
Fidelity Management & Research | 1,19 % |
Selon le Center for Responsive Politics, les dépenses de lobbying de RELX aux États-Unis s'élèvent, pour l'année 2019, à 2,24 millions de dollars[19].
RELX est inscrit depuis 2013 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne, et déclare en 2019 pour cette activité des dépenses annuelles d'un montant compris entre 400 000 et 500 000 euros[20].
RELX est aussi présent dans ce registre via deux structures : Digital Policy Roundtable[21] et Creative Media Business Alliance[22].
RELX France déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant qui n'excède pas 200 000 euros sur l'année 2019[23].
Elsevier déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant qui n'excède pas 200 000 euros sur l'année 2017[23].
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