3 drapeaux, dont un blanc colonelle, « & croix blanche semée de fleurs de lys d’or », ainsi qu’aux 2 drapeaux d’ordonnance, «bleux, rouges, verts & feuilles mortes par opposition»[1].
Drapeaux colonel et d’ordonnance
drapeau colonel de 1655 à 1791
régiment de Catalan-Mazarin de 1655 à 1661
régiment Royal-Catalan de 1661 à 1667
régiment Royal-Roussillon de 1667 à 1791
Habillement
Uniformes
régiment Royal-Roussillon de 1720 à 1734
régiment Royal-Roussillon de 1734 à 1757
grenadier du régiment Royal-Roussillon de 1762 à 1776
Ce bataillon (556 soldats – 525 hommes et 31 officiers, ainsi que les chirurgiens), commandé par le colonel d’Haussonville, embarque à Brest en et arrive en mai en Nouvelle-France (le premier bataillon resta en France). Le régiment de Royal-Roussillon est à l’origine posté à Montréal, à l’exception d’un détachement qui est envoyé à Carillon. En 1757, c’est le régiment en entier qui est mobilisé pour le fort William Henry. De plus, le régiment prend part, en 1758, à la victoire de la bataille du fort Carillon. Il se dirige ensuite vers Québec, pour défendre la ville: il participe ainsi aux batailles de Beauport, des Plaines et de Sainte-Foy[5].
Bataille de fort William Henry
Au début d', le bataillon ouvre la tranchée avec celui du régiment de La Sarre, devant le fort George, appelé aussi fort William Henry. Celui-ci ne résistera pas plus que cinq jours.
Bataille du fort Carillon
Lors de cette victoire éclatante du marquis de Montcalm, le capitaine Ducoing et 18 hommes de ce régiment perdirent la vie.
Bataille des plaines d'Abraham
À la bataille des plaines d'Abraham, le , le régiment Royal-Roussillon, sous les ordres du colonel M. d'Haussonville, occupait l'aile gauche des forces françaises.
Capitulation de Montréal
À la capitulation de Montréal, le , les régiments français, dont le Royal-Roussillon, ne pouvant pas avoir les honneurs de la guerre, reçoivent l'ordre de brûler leurs drapeaux pour ne pas les rendre aux Britanniques.
Les soldats du régiment du Royal-Roussillon sont renvoyés en France sur des navires anglais en 1761. Ils sont ensuite cantonnés à Marseille, puis en Corse.
Lors de la réorganisation des corps d'infanterie français de 1762, le régiment conserve ses deux bataillons et est affecté au service de la Marine et des Colonies et à la garde des ports dans le royaume. L'ordonnance arrête également l'habillement et l'équipement du régiment comme suit[6]. Habit, veste et culotte blancs, parements, revers et collet verts-saxe, pattes ordinaires garnies de trois boutons, trois sur la manche, quatre au revers, quatre au-dessous: boutons jaunes et plats,, avec le no37. Chapeau bordé d'or.
Lieutenant général de Vault, Mémoires militaires relatifs à la guerre d'Espagne sous Louis XIV, vol.1, Imprimerie Royale (Paris), , 910p. (lire en ligne).
Chartrand, René, « Ticonderoga 1758: Montcalm's victory against all odds », Osprey Publishing, Campaign no.76, 2000, (ISBN978-1-84176-093-3)
Cinquième abrégé de la carte générale du militaire de France, sur terre et sur mer - Depuis jusqu’en , Pierre Lemau de La Jaisse, Paris 1739
M. Pinard, Chronique historique-militaire, tomes 3, 4 et 7, Paris, Claude Herissant, 1761, 1761 et 1764
Louis Susane, Histoire de l'ancienne infanterie française, vol.5, Paris, (lire en ligne), p. 397-410.