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Famille de Froissard

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Famille de Froissard
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La famille de Froissard est une famille subsistante de la noblesse française, originaire du Jura, anoblie par charge de conseiller en la Chambre des comptes de Dole en 1590. La branche de Broissia a été anoblie en 1629.

Faits en bref Blasonnement, Devise ...
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Histoire

Résumé
Contexte

En 1773, La Chesnaye des Bois dans son Dictionnaire de la noblesse écrit que cette famille est « connue dès l'an 1279, que vivait noble homme Antoine Froissard, écuyer, seigneur de Belport, cité dans les preuves de noblesse de Louise-Antoinette Gabrielle de Froissard-Broissia pour le chapitre des chanoinesse de Poussay ». Il ajoute : « On trouve aussi de cette famille Philibert Froissard, écuyer qui vivait en 1388 » et il donne une filiation suivie à partir du , date à laquelle Louis Froissard, écuyer (donné comme fils de Huguenin Froissard, écuyer, seigneur de Largillois), épousa Marie de Belchemin[1].

En 1814, Nicolas-Antoine Labbey-de-Billy dans son Histoire de l'Université du Comté de Bourgogne fait remonter la filiation de cette famille à « Jean Froissard, qui se maria le 21 du mois d'août 1447 à Jeanne du Saix »[2].

En 1866, André Borel d'Hauterive dans l'Annuaire de la noblesse de France donne aussi premier auteur de la filiation suivie Jean Froissard, écuyer, seigneur de La Vesvre qui épousa le Jeanne du Saix[3].

Les généalogistes indiquent habituellement que Philibert Froissard, marié à Antoinette Doroz, eut deux fils qui furent les auteurs de deux branches :

  • Jacques Froissard, auteur de la branche Froissard de Bersaillin ;
  • Anatoile Froissard, auteur de la branche Froissard de Broissia,

mais ce rattachement est contesté de nos jours par Claude Isabelle Brelot qui dans son ouvrage La noblesse réinventée écrit : « À vrai dire les deux familles n'ont pas vraiment une origine commune, elles ont seulement été alliées par un mariage en 1737 »[4].

En 1927, Gustave Chaix d'Est-Ange écrit dans Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle :

« La famille de Froissard paraît tirer sa noblesse de ses charges de robe, elle revendique cependant une origine trop reculée... La filiation suivie ne remonte pas au delà d'un Jean Froissard, écuyer, seigneur de La Vesvre qui épousa Jeanne du Saix par contrat du . »[5].

Il donne les informations suivantes :

  • Jacques Froissard, auteur de la branche de Bersaillin, marié à Guillemette Cervé (fille d'un conseiller au parlement de Dole) fut notaire (alors profession roturière) à Sellières[5] ;
  • Anatole Froissard, auteur de la branche de Broissia, marié en 1532 à Madeleine Le Goux de La Berchère, fut président au parlement d'Orange[5] ;
  • Simon Froissard (fils de Jacques) du lieu de Sellières, se qualifiait docteur en droits et procureur fiscal à Poligny quand il fut pourvu, le , de l'office de premier maître en la Chambre des comptes de Dole (charge anoblissante). Il épousa, le Claudine Dagay et mourut en 1611[5].

Au milieu du XVIIIe siècle les membres de la famille de Froissard s'engagèrent dans le métier des armes, alors que longtemps chez les Bersaillin comme chez les Broissia, la filiation avait été assurée par des juristes (notaires, avocats et procureurs fiscaux) puis conseillers et enfin présidents au Parlement et en la Chambre des comptes de Dole, les autres garçons étant destinés à la cléricature ou à l'ordre de Malte[6].

Léon de Givodan écrit en 1852 sur cette famille : « Par son ancienneté et ses alliances, la maison de Froissard occupe sans contredit un des rangs les plus distingués dans la noblesse de Franche-Comté dont elle est originaire »[7].

Comme Régis Valette[8], Arnaud Clement dans La noblesse française écrit que cette famille a été anoblie par charge de conseiller en la chambre des comptes de Dôle en 1590[9]. Régis Valette ajoute que la branche de Froissia a été anoblie en 1629[10].

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Personnalités

Branche de Bersaillin

Branche de Broissia

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Alliances

Branche de Bersaillin : Cervé[18], Dagay[19] (1568) Aubert (1609), de Chassagne (1657), de Dortans (1696), Froissard de Broissia (1737), de Mailly de Châteaurenaud (1763), de Pracomtal (1800), de Choiseul-Daillecourt[20] (1835), de Chabrol-Chaméane (1870), de Prudhomme de La Boussinière, Le Brun de Sessevalle (1875 et 1923), etc.

Branche de Broissia : Le Goux de la Berchère (1553), Blanchot (1572), Dumoulin (1614), de Poligny (1656), d'Albon de Saint Ferjeux (1692), de Bellot de Villette (1722), Mairot de Mutigney (1771), de La Vernette de Saint-Maurice (1808), Hocquart (1818), de Rochechouart de Mortemart (1885), Arnoulx de Pirey, Gamet de Saint-Germain (1929 et 1934), de Geoffre de Chabrignac (1938), de Ganay (1943), de Menthon, de Truchis de Lays, d'Oilliamson, de Cooman, de Truchis de Varennes, Giscard d'Estaing, Mahot de La Quérantonnais, de La Cropte de Chantérac, Caudron de Croquereaumont (2016), de Lachèze-Murel.

Armes

Cette famille porte : D'azur au cerf passant d'or[21].

Titres

Branche de Bersaillin :

  • Marquis de Froissard de Bersaillin (dit "marquis de Froissard") par lettres patentes d'août 1748[22],[23].
  • Marquis héréditaire par lettres patentes du [22],[23].
  • Baron-Pair (autorisé par lettre du à instituer un majorat au titre de baron-pair)[23].

Branche de Broissia :

  • Marquis de Broissia par lettres patentes de 1691
  • Marquis de Froissard-Broissia par lettre patentes de 1697 (éteint en 1711[23] avec le fils unique du bénéficiaire) [24].
  • Comte de Broissia-Velle par lettres patentes de 1739 (éteint)[23].
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Possessions

Branche de Bersaillin

Branche de Broissia

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Postérité

Notes et références

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Voir aussi

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