Puy-Saint-Martin

commune française du département de la Drôme De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Puy-Saint-Martinmap

Puy-Saint-Martin est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Faits en bref Administration, Pays ...
Puy-Saint-Martin
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Vue du village.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Montélimar-Agglomération
Maire
Mandat
Christophe Manzo
2021-2026
Code postal 26450
Code commune 26258
Démographie
Gentilé Puy-Saint-Martinois
Population
municipale
834 hab. (2022 )
Densité 72 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 37′ 45″ nord, 4° 58′ 27″ est
Altitude Min. 177 m
Max. 520 m
Superficie 11,65 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Montélimar
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dieulefit
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Puy-Saint-Martin
Géolocalisation sur la carte : France
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Puy-Saint-Martin
Géolocalisation sur la carte : Drôme
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Puy-Saint-Martin
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Puy-Saint-Martin
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    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Situation et description

    Représentations cartographiques de la commune
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    Carte OpenStreetMap
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    Carte topographique

    Puy-Saint-Martin est situé à 16 km au sud de Crest (ancien chef-lieu du canton), à 26 km à l'est de Montélimar et à 21 km au nord de Dieulefit. La commune est rattachée à Montélimar-Agglomération.

    Communes limitrophes

    Relief et géologie

    Sites particuliers[1] :

    • Pied Bazi (384 m) ;
    • la Motte (279 m) ;
    • Serre des Griottes.

    Géologie

    Hydrographie

    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

    • l'Ancelle ;
    • le Ruisseau de Chacuse ;
    • le Ruisseau de Somme Longue ;
    • le Ruisseau du Charivari.

    Note : en 1891, la source du ruisseau l'Ancelle est dite située sur la commune de Soyans. Ce ruisseau traverse la commune puis sépare celles de Cléon-d'Andran et de Roynac, puis traverse celles de Marsanne et La Laupie où il se jette dans le Roubion après un cours de 10,5 km. À cette époque, sa largeur moyenne est de 13 m, sa pente de 42 m, son débit ordinaire de 0,50 m3, extraordinaire de 100 m3. Il était dénommé Ancella en 1321 (Lacroix, L'Arrondissement de Montélimar, V, 91) et Lancelle (plan cadastral)[2].

    Climat

    En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud »[4].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 925 mm, avec 7 jours de précipitations en janvier et 4,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 923,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

    Davantage d’informations Mois, jan. ...
    Statistiques 1991-2020 et records PUY-ST-MARTIN (26) - alt : 211m, lat : 44°37'05"N, lon : 4°58'36"E
    Records établis sur la période du 01-01-1969 au 04-01-2024
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,8 1,8 4,6 7,2 11 14,5 16,4 16,3 13 9,8 5,4 2,5 8,7
    Température moyenne (°C) 5,2 6,2 10 13 17 20,9 23,3 23,1 18,9 14,6 9,2 5,8 13,9
    Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 15,3 18,8 23,1 27,4 30,2 29,9 24,9 19,4 13 9,2 19,2
    Record de froid (°C)
    date du record
    −15,8
    07.01.1985
    −11,7
    10.02.1986
    −8,9
    02.03.05
    −2,4
    06.04.1970
    1
    05.05.1991
    3
    04.06.1984
    7,6
    11.07.1993
    7,1
    30.08.1986
    3,2
    29.09.1972
    −0,7
    26.10.03
    −6,9
    23.11.1998
    −9,5
    04.12.1973
    −15,8
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    21,3
    10.01.15
    22,9
    24.02.20
    27,4
    18.03.1997
    29,8
    24.04.07
    34
    30.05.01
    40
    27.06.19
    39,9
    22.07.19
    43,5
    22.08.23
    35,9
    16.09.19
    31,6
    08.10.23
    24,6
    12.11.1995
    20,5
    18.12.1989
    43,5
    2023
    Précipitations (mm) 68,4 50,4 56,4 84,4 77,8 53 50,8 63,7 113,3 119,3 125 60,5 923
    Fermer
    Source : « Fiche 26258001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base

    Voies de communication et transports

    Urbanisme

    Résumé
    Contexte

    Typologie

    Au , Puy-Saint-Martin est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (57,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,6 %), forêts (38,9 %), zones urbanisées (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

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    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Morphologie urbaine

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[1] :

    • Berthouin
    • Bovet
    • Chauve
    • Chevrière
    • la Garenne
    • la Grange
    • la Pigne (nord)
    • la Pigne (sud)
    • la Pigne
    • la Tuilerie
    • le Grand Pré
    • le Petit Pré
    • le Pré Rond
    • les Alinots
    • les Batailles
    • les Chapelles
    • les Chèvres
    • les Conches
    • les Fours
    • les Massots
    • les Ours
    • les Temples
    • les Vialats
    • Peyret
    • Saint-Didier
    • Saint-Maurice

    Logement

    Projets d'aménagement

    Risques naturels et technologiques

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[13] :

    • 1167 : Podium Sancti Martini (cartulaire de Montélimar, 19).
    • 1336 : castrum Podii Sancti Martini (cartulaire de Montélimar, 43).
    • XVe siècle : mention du prieuré : prioratus Podii Sancti Martini (pouillé de Valence).
    • 1509 : mention de l'église paroissiale Saint-Martin : ecclesia parrochialis Sancti Martini (visites épiscopales).
    • 1529 : Pueu St Martin (archives hosp. de Crest).
    • 1665 : Pui Saint Martin (Sibeud, notaire à Crest).
    • 1778 : Puis St Martin (Aff. du Dauphiné).
    • 1793 : Puy Montagne [dénomination révolutionnaire].
    • 1891 : Puy-Saint-Martin, commune du canton de Crest-Sud.

    Étymologie

    Histoire

    Résumé
    Contexte

    Préhistoire et protohistoire

    • Silex chasséens[14].

    Antiquité : les Gallo-romains

    • Présence de villas gallo-romaines : tessons, haut-relief du dieu Mercure (musée de Die)[14], restes d'outils, de statues, de mosaïques, d'outils trouvés dans les champs alentour[réf. nécessaire].
    • Restes d'une chapelle paléochrétienne[14].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie[13] :

    • Au point de vue féodal, le Puy-Saint-Martin était une terre mouvante de la baronnie de la Garde-Adhémar, qui appartenait aux Adhémar dès le XIIe siècle.
    • La moitié de la terre passe aux comtes de Valentinois.
      • 1295 : cette part est donnée aux Taulignan.
    • XVe siècle : les Adhémar cèdent l'autre moitié aux Eurre.
    • Les Eurres deviennent seigneurs de toute la terre.
    • Milieu XVIIIe siècle : la terre est vendue aux Corbeau.
    • Vendue aux La Garde, derniers seigneurs.

    1740 : le péage est supprimé[14].

    Avant 1790, le Puy-Saint-Martin était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, dont l'église, dédiée à saint Martin, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, de la dépendance du prieuré de Saint-Marcel-de-Sauzet, qui fut uni à ce prieuré au XVe siècle. De ce chef, le prieur de Saint-Marcel eut les dîmes de cette paroisse et la cure était de sa collation[13].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, le Puy-Saint-Martin devient le chef-lieu d'un canton du district de Crest, comprenant les municipalités suivantes : Auriples, Puy-Saint-Martin, La Répara, Roynac, Saou et Soyans.
    La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Crest-Sud[13].

    Politique et administration

    Résumé
    Contexte

    Tendance politique et résultats

    Administration municipale

    Liste des maires

    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871  ?    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874  ?    
    1874 1878  ?    
    1878 1884  ?    
    1884 1888  ?    
    1888 1892  ?    
    1892 1896  ?    
    1896 1900  ?    
    1900 1904  ?    
    1904 1908  ?    
    1908 1912  ?    
    1912 1919  ?    
    1919 1925  ?    
    1925 1929  ?    
    1929 1935  ?    
    1935 1945  ?    
    1945 1947  ?    
    1947 1953  ?    
    1953 1959  ?    
    1959 1965  ?    
    1965 1971  ?    
    1971 1977  ?    
    1977 1983  ?    
    1983 1989  ?    
     ?  ? Roger Sauvan    
     ?  ? André Borne    
    1989 1995 Hubert Rozières    
    1995 2001 Pierre-Gérard Cailly    
    2001 2008 Pierre Blondet    
    2008 2014 Marie-Thérèse Mayoud    
    2014 2020 Michel Giles (sans étiquette) retraité (fonction publique)
    2020 2021 (31 janv.)
    (démission)
    Michel Giles   maire sortant
    2021 (févr.) En cours
    (au 27 mars 2021)
    Christophe Manzo[15][source insuffisante]    
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    Rattachements administratifs et électoraux

    Le , la commune passe de l'arrondissement de Die à celui de Nyons[16].

    Politique environnementale

    Finances locales

    Population et société

    Résumé
    Contexte

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].

    En 2022, la commune comptait 834 habitants[Note 2], en évolution de −5,33 % par rapport à 2016 (Drôme : +2,64 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    2021 2022 - - - - - - -
    852834-------
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    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7044986998549359851 026986960
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    953935914917859784781708722
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    666630613516516514497503471
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    464430440510602647820843881
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Services et équipements

    Enseignement

    La commune de Puy-Saint-Martin relève de l'académie de Grenoble.

    Santé

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête communale : le premier dimanche (et le lundi suivant) de septembre[14].
    • Fête patronale : le [14].
    • Animation culturelle[14].

    Loisirs

    Sports

    Médias

    Le territoire de la commune se situe dans l'aire de diffusion de plusieurs médias :

    • Presse écrite
      • Le Dauphiné libéré, quotidien régional qui consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de « Romans et Drôme des collines » un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
      • L'Agriculture Drômoise, journal d'informations agricoles et rurales, couvre l'ensemble du département de la Drôme.
      • Drôme Hebdo (ancien Peuple Libre), hebdomadaire chrétien d'informations.
      • Le Crestois, journal hebdomadaire local de la vallée de la Drôme,
    • Presse audio-visuelle
      • France Bleu est une radio publique diffusée sur son territoire.

    Cultes

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : amandiers, lavande, céréales, porcins, volailles[14].

    • Coopérative agricole[14].
    • Foire : le 9-[14].
    • Produits locaux : la défarde (tripes aux aromates)[14].

    Commerce

    Tourisme

    • Syndicat d'initiative (en 1992)[14].

    Revenus de la population et fiscalité

    Emploi

    Culture locale et patrimoine

    Résumé
    Contexte

    Lieux et monuments

    Le vieux village est situé sur une motte (le puy dérivé du latin podium) qui comprend les ruines d'un château médiéval et des maisons. Les anciennes rues sont toujours là et permettent l'accès en haut du puy. C'est le circuit « Village perché »[21].

    • Les habitations qui demeurent, restaurées, datent des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, les plus récentes étant dans la plaine et sur la colline voisine (Chanteperdrix)[réf. nécessaire].
    • les ruelles avec voûtes[14].
    • Le nouveau château, un manoir du XVIe siècle en contrebas du village, a été remanié au XVIIe et au XIXe siècle. Il est communal depuis 1956 et abrite la mairie, la salle des fêtes et deux appartements. Un parc lui est attenant (3 000 m2 environ)[réf. nécessaire].
    • L'Église de l'Assomption-de-la-Vierge de Puy-Saint-Martin du XIXe siècle (style néo-roman)[14].

    Il existe également les restes d'une chapelle paléo-chrétienne dans les environs du village[14].

    Patrimoine culturel

    Patrimoine naturel

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique, logotype et devise

    Thumb

    Puy-Saint-Martin possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

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