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rivière française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Pude est un ruisseau français du département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine, affluent de la Lizonne et sous-affluent de la Dordogne par la Dronne puis l'Isle.
la Pude | |
La Pude à Cherval. | |
Cours de la Pude. | |
Caractéristiques | |
---|---|
Longueur | 19,75 km [1] |
Bassin | 73 km2 |
Bassin collecteur | la Dordogne |
Débit moyen | 0,612 m3/s (Nanteuil-Auriac-de-Bourzac) [2] |
Nombre de Strahler | 3 |
Organisme gestionnaire | Syndicat mixte de rivières du bassin de la Dronne (SRB) |
Régime | pluvial océanique |
Cours | |
Source | nord-est de Larat |
· Localisation | Gout-Rossignol |
· Altitude | 139 m |
· Coordonnées | 45° 24′ 46″ N, 0° 26′ 24″ E |
Confluence | la Lizonne |
· Localisation | Bouteilles-Saint-Sébastien |
· Altitude | 61 m |
· Coordonnées | 45° 21′ 03″ N, 0° 15′ 31″ E |
Géographie | |
Pays traversés | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Sources : SANDRE:« P7250500 », Géoportail, Hydroportail, Syndicat mixte de rivières du bassin de la Dronne (SRB) | |
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Le nom de la Pude vient de l'occitan pudir signifiant « puer » car sur son cours étaient autrefois établis plusieurs moulins et papeteries[3].
La Pude prend sa source à de 139 mètres d'altitude sur la commune de Gout-Rossignol, un kilomètre à l'est du village de Rossignol, à quelque trois-cents mètres au nord-est du lieu-dit Larat.
Au bout de trois kilomètres, elle forme la retenue de l'étang des Faures puis passe sous les routes départementales (RD) 2 et 708. Depuis le sud du bourg de Gout-Rossignol jusqu'au Moulin de Galy, elle s'écoule sur six kilomètres en plusieurs bras[4],[5] (jusqu'à quatre simultanément entre Saumont et le château du Bourbet), franchie successivement par les RD 2E2, 102 et 101. Elle passe au nord des bourgs de Grésignac puis de la Chapelle, puis au sud-est de celui de Nanteuil-de-Bourzac et sous la RD 1.
À 800 mètres de son terme, une dérivation, le canal de la Pude, s'ouvre sur sa gauche ; long de 2,7 km, il rejoint la Lizonne en limite de Bouteilles-Saint-Sébastien et de Saint-Paul-Lizonne[6]. La Pude rejoint en rive gauche le bras le plus oriental de la Lizonne, à 61 mètres d'altitude, sur la commune de Bouteilles-Saint-Sébastien, en bordure nord-est de la RD 97, moins d'un kilomètre au nord-ouest du lieu-dit Grand Carnaud, et face au bourg charentais de Palluaud.
En plusieurs endroits, son cours ou l'un de ses bras sert de limite territoriale entre les communes : Gout-Rossignol et Champagne-et-Fontaine au nord, face à Cherval et La Chapelle-Grésignac au sud sur plus de six kilomètres en plusieurs tronçons, ainsi que Nanteuil-Auriac-de-Bourzac au nord-ouest face à Bouteilles-Saint-Sébastien au sud-est, sur deux kilomètres et demi.
De direction générale est-nord-est vers ouest-sud-ouest, la Pude est longue de 19,75 km[1].
À l'intérieur du département de la Dordogne, la Pude arrose cinq communes[1],[note 1], soit d'amont vers l'aval :
À celles-ci s’ajoute Champagne-et-Fontaine bordée par un bras de la Pude[5].
Le bassin versant de la Pude s'étend sur 73 km2[note 2].
Il est constitué d'une zone hydrographique : « La Pude », et en tangente deux autres à sa confluence avec la Lizonne : « La Lizonne du confluent du Roncenac (inclus) au confluent de la Pude » et « La Lizonne du confluent de la Pude au confluent de la Sauvanie » au sein du bassin DCE beaucoup plus étendu « La Garonne, l'Adour, la Dordogne, la Charente et les cours d'eau côtiers charentais et aquitains »[1].
Outre les six communes irriguées par la Pude[note 3], son bassin concerne également, selon la carte du Géoportail, le territoire de Vendoire, où un affluent de rive droite prend sa source au nord-est du lieu-dit Faveyrol[7] et rejoint la Pude en aval de Moulin Chaudeau.
Le bassin versant de la Pude est géré par le Syndicat mixte de rivières du bassin de la Dronne (SRB)[8].
Parmi les six petits affluents sans noms répertoriés par le Sandre[1], seul l’un d’entre eux[9] a un affluent, un ruisseau sans nom long de 1,4 km[10].
De ce fait, le nombre de Strahler de la Pude est de trois.
Le régime hydrologique de la Pude est dit pluvial océanique.
Le débit de la Pude a été observé sur une période de 11 ans (2012-2022), à la station hydrométrique du pont de Nanteuil à Nanteuil-Auriac-de-Bourzac [2]. La station est située à environ cinq kilomètres et demi avant la confluence de la Pude et de la Lizonne. À cet endroit, le bassin versant du cours d'eau est de 62 km2, soit 85 % de la totalité du bassin. Sur ce site et cette période, le module de la rivière est de 0,612 m3/s[2].
La Pude présente des fluctuations saisonnières de débit marquées, avec des hautes eaux d'hiver-printemps portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 0,951 et 1,56 m3/s, de décembre à mars inclus (avec un maximum en février), et des basses eaux d'été, de juillet à octobre, avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu'à 0,096 m3/s au mois de septembre. Mais les fluctuations sont bien plus prononcées sur de plus courtes périodes.
À l'étiage le VCN3 peut chuter jusque 7 litres par seconde en cas de période quinquennale sèche, ce qui représente 1,5 % du module[11].
Les crues peuvent s'avérer importantes. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 3,8 et 5,3 m3/s. Le QIX 10 est de 6,3 m3/s[12].
Durant la période 2012-2022, le débit instantané maximal enregistré à la station du pont de Nanteuil a été de 6,38 m3/s le . En instantané, le débit maximal s'est élevé le même jour à 10 h 20 à 6,63 m3/s pour une hauteur maximale de 1,177 mètre[2].
La lame d'eau écoulée dans le bassin de la Pude est de 312 millimètres annuellement, ce qui est moyen, et très inférieur à celle du bassin versant de la Dordogne (516 millimètres)[13]. Le débit spécifique (ou Qsp) se monte à 9,9 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin[2].
Une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I « Vallée de la Pude » est limitée à sept petits sites le long de la Pude et de quelques petits affluents[14],[15], principalement composés de milieux humides : « d'anciennes tourbières et les petits vallons dominés par les milieux humides "naturels" (prairies, roselières, sources, boisements de saules) » dans lesquels ont été recensés deux espèces déterminantes d'odonates, le Gomphe semblable (Gomphus simillimus) et le Gomphe vulgaire (Gomphus vulgatissimus)[14]. Trente-sept autres espèces animales y ont également été répertoriées (seize odonates et 21 oiseaux) ainsi qu'une trentaine d'espèces végétales[14].
Elle est incluse dans une ZNIEFF) de type II « Vallée de la Nizonne » bien plus étendue, concernant les vallées de la Nizonne, de la Belle et de la Pude, ainsi que certains de leurs affluents et certains coteaux qui les bordent[16],[17].
La faune de cette ZNIEFF est constituée d'environ 250 espèces dont trente sont considérées comme déterminantes :
Sa flore est également riche de plus de deux cents espèces de plantes, dont neuf sont considérées comme déterminantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa), le Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis).
Les quatre derniers kilomètres de la vallée de la Pude[18], avant sa confluence avec la Nizonne, font partie d'une zone du réseau Natura 2000 portant également le nom de « Vallée de la Nizonne » avec vingt espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne[19] :
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