Tracheobionta · Trachéophytes, Trachéobiontes, Plantes vasculaires

Faits en bref Règne, Sous-règne ...
Tracheophyta
Description de cette image, également commentée ci-après
Vascularisation d'une feuille de taro (Colocasia esculenta), vue à contre-jour.
Classification ITIS
Règne Plantae
Sous-règne Viridiplantae
Infra-règne Streptophyta
Super-division Embryophyta

Division

Tracheophyta
Sinnott ex Cav.-Sm., 1998

Sous-divisions de rang inférieur

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Les Trachéophytes (Tracheophyta, du grec Trakheia, conduit raboteux) ou Trachéobiontes (Tracheobionta), appelées aussi plantes vasculaires, sont une division de plantes qui associent :

Les caractères principaux sont l'existence de racines et la présence de vaisseaux conducteurs (phloème et xylème contenant des trachéides, d'où le nom de Tracheophyta) assurant la circulation de la sève.

Les Polysporangiophytes sont des plantes apparues à l'Ordovicien et qui sont les premières plantes vasculaires connues[1].

La World Flora Online (WFO) (22 janvier 2024)[2] regroupe les plantes vasculaires dans le sous-règne des Pteridobiotina.

Nombre d'espèces

Le groupe des Tracheophyta comprend 391 000 (383 671 espèces selon Ulloa Ulloa et al. publiés dans la revue Science fin 2017[3]) connues en 2015 (dont 369 000 espèces de plantes à fleurs), sachant que près de 2 000 nouvelles espèces sont découvertes par an[4] (dont 744/an [moyenne sur 25 ans, donnée en 2017] rien que pour les Amériques où à la fin de 2017 étaient répertoriées 124 993 plantes vasculaires, classées en 6 227 genres et 355 familles, soit 33 % du total mondial connu[3]).

Biologie

Adaptations au milieu terrestre

Le milieu aérien impose des contraintes hydriques par rapport au milieu aquatique pour les plantes qui ont conquis les terres. Les trachéophytes présentent plusieurs traits évolutifs très adaptés à la vie terrestre, notamment l'homéohydrie (leur teneur en eau est maintenue relativement constante pendant toute leur existence[5], quelles que soient les variations de l'état hygrométrique de l'air et de la teneur en eau du sol : cuticule cireuse et spores entourées d’une paroi imprégnée de sporopollénine qui préviennent de la déshydratation par la transpiration ; présence de racines et de vaisseaux conducteurs qui permettent la circulation de l'eau et des nutriments dans toutes les parties de la plante ; développement d'un appareil végétatif très ramifié qui permet d'échanger au maximum le dioxyde de carbone et le dioxygène avec l'air[6].

Cycles reproductifs

Thumb
Cycle reproductif des embryophytes héterosporées.
Thumb
Cycle reproductif des embryophytes isosporées.

Classification

Thumb
Arbre phylogénétique des végétaux.

Classes actuelles

Les classes (nom scientifique se terminant par -opsida) des nouvelles classifications correspondent à des rangs traditionnellement considérés comme des divisions avec une terminaison en -phyta.
Liste des classes selon l'ITIS (26 avril 2019)[7] :

Groupes fossiles

Liste des groupes fossiles selon Novikov & Barabasz-Krasny (2015)[8] :

Ces divisions peuvent, dans les nouvelles classifications, avoir le rang de classe et une terminaison en -opsida au lieu de -phyta.

Phylogénie basale

Phylogénie des Ptéridophytes actuelles d'après le Pteridophyte Phylogeny Group (2016)[9] :

 Tracheophyta  
      (Lycopodiophytina)  
  Lycopodiopsida 


  Lycopodiales    Lycopodes




 Isoëtales            Isoètes



 Selaginellales          Sélaginelles






 Euphyllophytina 
  Polypodiopsida  

    Equisetidae 

  Equisetales        Prêles





Ophioglossidae  

  Psilotales  Psilotes



  Ophioglossales 





   Marattiidae 

  Marattiales 


 Polypodiidae  

 Osmundales




 Hymenophyllales




 Gleicheniales




 Schizaeales




 Salviniales




 Cyatheales



 Polypodiales  







 




(Spermatophyta)
les plantes à graines

 




Classification phylogénétique : voir article Archaeplastida (classification phylogénétique).

Outils taxonomiques

Depuis plusieurs siècles les flores permettent aux botanistes d'identifier les espèces de trachéophytes qu'ils observent. Les progrès de l'histologie[10], de la phylogénétique [11] la génétique puis l'apparition de l'informatique et de la bioinformatique ou encore la découverte de nouveaux biomarqueurs (cyanogènes par exemple[12]) ont ensuite contribué à l'apparition de nouveaux moyens d'étude et d'identification[13].

Par exemple, en France, au début de 2015[14], la base de données BDTFX, contient un référentiel des trachéophytes de France métropolitaine et des pays voisins, et un index synonymique et nomenclatural de 95 005 noms pour 21 812 taxons. Il est issu de la BDNFF, et a été mis au point par Tela Botanica. Depuis , il propose aussi des liens vers la diagnose du nom et renvoie vers le numéro de page correspondante de Flora Gallica.

Pour la France, une nouvelle version () du référentiel des trachéophytes de métropole a été mise en ligne sur le site de l’INPN[15].

Données de répartition

En France, la Fédération des conservatoires botaniques nationaux met à disposition du grand public, sur Internet, des données de répartition sur les trachéophytes à travers un atlas national de la flore de France[16].

Notes et références

Voir aussi

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